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    Breakfast Club
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    235 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    999 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout à cela. J’avais entendu dire que Breakfast Club était le summum de la comédie de lycée américaine, mais ce film s’il reprend les stéréotypes que l’on retrouve dans ces films: le marginal, la pom pom girl, l’athlète, la grosse tête, la fille mal dans sa peau; ce film disais-je n’a rien d une comédie. C’est une étude de ces stéréotypes pour mieux les surpasser. Car chacun des personnages qui ne se rencontrent qu’au hasard d’un jour de colle va au fur et à mesure se fissurer et laisser apparaître qu’il ne correspond pas à l’image qu’il renvoie. Ce film montre une jeunesse angoissée, vivant sous la pression que leur imposent les adultes, leur groupe d’amis, et les autres en général qui les éloignent de ce qu’ils voudraient être au fond d’eux au risque de devenir rapidement des vieux c. s’ils renoncent trop rapidement à s’affirmer. C’est un film que reprend les codes d’un genre pour mieux les exploser, les dépasser et au final arriver à tout autre chose.
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Ma note doit tout aux acteurs, en particulier Judd Nelson évidemment, aux dialogues et à l'écriture de la première partie, qui développe un huis clos de 45 minutes où jamais l'ennui ne s'infiltre. C'est quasi à considérer comme une référence en la matière et fait beaucoup penser à du théatre très vivant.
    Mais sur le global je ne suis décidément pas client de ce qu'a voulu faire Johnn Hugues avec ce film ainsi qu'avec Ferris Bueller day off, je pense que le public visé est définitivement trop adolescent, ou bien englué dans la nostalgie. En regardant ce film je me disais parfois en écoutant les personnages "oui c'est vrai mais... seulement pour le moment, ça ne durera pas".
    Autrement dit ça manque un peu de profondeur pour un adulte, mais on passe malgré tout un bon moment.
    A choisir, la folle journée de Ferris Bueller, plus délirante, moins raisonnable, me semble plus intéressante en tant qu'objet de cinéma.
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    La jeunesse américaine de 1984 par John Hughes. Quatre adolescents bien campés : le voyou, l'intello timide, le sportif, la bourgeoise coincée, la mythomane silencieuse. J'ai eu un faible pour la dernière. Au premier abord, on pourrait se dire : "ouais, ils sont punis, une journée entière de colle un samedi, on en a tous fait autant à quinze ans". Hughes, à travers ces quatre jeunes, dresse un portrait de cette jeunesse américaine du milieu des années 80. Une jeunesse ne sachant pas trop d'où elle vient (ils sont tous en conflit avec leurs parents), subissant l'influence de leurs copains, ne sachant pas trop où elle va mais, une chose est certaine, elle est déterminée à ne pas devenir comme leurs parents. Des adultes dépeints de manière pathétique : des parents absents, qui se fichent de leurs enfants ou au contraire trop exigeants, qui les battent. Un CPE magouilleur. Il n'y a que le concierge vers qui va notre sympathie. Ça donne des moments très drôles (le déjeuner de midi) d'autres beaucoup moins (les confessions sur leur bêtise). La question qui me tarabuste, c'est qu'est ce qu'ils ont pu devenir depuis. Ça laisse place à l'imagination. Bender s'est peut-être calmé spoiler: dans les bras de Claire
    . Claire s'est probablement dévergondée spoiler: sous l'influence de Bender
    . Brian est peut-être devenu un grand chercheur et Andy un athlète de haut niveau. Ou peut-être que c'est totalement différent.
    gizmo129
    gizmo129

    100 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Iconique des années 80 et film adolescent indispensable, Breakfast Club traverse le temps sans se ringardiser car son propos est toujours percutant pour la jeune génération. Avec un concept très simple, l'enfermement de 5 jeunes en heures de colle, le récit se concentre sur un huit clos mettant en avant l'écriture des personnages, leurs histoires et non pas de l'action superficielle. Si les 5 personnages sont volontairement stéréotypés c'est pour mieux mettre en avant leurs différences mais surtout leurs points commun cachés. Que l'on soit catégorisé comme intello ou rebelle, sportif ou coincé, on a tous des problèmes dans notre vie privée et dans notre rôle dans la société. Film rassurant pour les jeunes qui se cherchent, Breakfast Club est un film indispensable à voir et pourrait mettre être montrer dans nos collèges et lycées.
    Damdamduma
    Damdamduma

    5 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Difficile de noter à sa juste valeur, si je puis dire ce film car il commence à bien dater. Et le problème c'est que, depuis sa sortie, il y a bien meilleur sur le même style. Pour résumer, un groupe de jeunes constitué d'une personne de chaque catégorie clichée des étudiants se retrouve en retenue un samedi. S'il est indéniable qu'ils ont beaucoup de différences, ils ont aussi des choses en commun, notamment du côté pression parentale, jugement des autres... Si le film a un idée de base noble, montrer aux jeunes qu'au fond ils font tous face à des difficultés qui se ressemblent d'une certaine manière, la forme st très maladroite. Le film s'appuie sur le personnage du rebel qui insupporte assez rapidement et éclipse un peu les autres. On est donc attaché à aucun des étudiants. Les moments "cools" ne le sont pas et on se retrouve vite à s'ennuyer rapidement. Reste les vingt dernières minutes pour sauver le film du catastrophique.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Huit Clos entre 5 étudiants en salle de colle un samedi, tous différents et finalement si proches. Son scénario minimaliste laisse place à des échanges savoureux et à une réflexion psychologique voire philosophique pas inintéressante sur la jeunesse. Un Teen-movie de référence et une belle leçon de vie.
    Joes
    Joes

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    "Breakfast Club" devient un de mes films préférés ! Des personnages avec des personnalités différentes, formant un groupe soudé ! C'est attachant, beau et le contexte et tout simplement sublime ! (...)
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Le film démarre de façon rock'n roll, avec un encart signé David Bowie et une BO qui donne le ton... et surtout qui offre une sensation faussement rock et rebelle ! Les 5 protagonistes sont 5 caricatures sans aucune nuance. Le plus désolant est que la liberté est résumé à un voyou qui semble avoir redoublé 15 fois et qui devient celui qui va "libérer" ses copains en les poussant vers la cool attitude en se droguant ou en harcèlant sexuellement sa camarade (chose avérée devant et derrière la caméra !). Sur le fond on est déçu car le film s'avère loin d'être subversif bien au contraire, avec une bonne dose de démago. En conclusion, un divertissement honnête mais un culte surestimé pour ce film finalement boursoufflé. Note indulgente !
    Site : Selenie
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    « Qui pensez-vous être ? » Nous ne comptons plus le nombre d’œuvres qui ont, habilement ou non, essayer de répondre à la question. Mais la génération à qui cette problématique porte tout son sens, c’est bien celle de l’adolescence, période de confusion et de la passion. En Amérique, la tendance renverse les inspirations d’auteurs, comme le réalisateur et scénariste John Hughes, en considérant cette tranche d’âge comme un groupe social à part entière. Ce constat est encore d’actualité et n’est pas près de changer de sitôt. Frontal quand il le faut, puis subtil avec de quoi agrémenter le parfum de mystère et de narration, le film s’engage sur des problématiques connues, tenants presque du cliché, mais avec ce qu’il faut en justesse pour l’exploiter.

    Une poignée de lycéens suffit donc dans cette étude de dissection. Chacun constitue un organe indépendant, avant de trouver des similitudes dans leur peine. On retrouve alors Andrew Clarke (Emilio Estevez), le sportif discipliné, mais surcôté ; Brian Johnson (Anthony Michael Hall), l’intellectuel de service, mais coincé : John Bender (Judd Nelson), le voyou patibulaire ; Claire Standish (Molly Ringwald), la fille aisée sans personnalité et hautaine ; et Allison Reynolds (Ally Sheedy), la bizarrerie ou encore la sauvagerie en deuxième prénom. Leur différence devient un sujet de conversation notable, mais à hauteur de leur expérience en la matière. Il s’agit bel et bien d’un film avec des adolescents, pour des adolescents. Les adultes présents ne sont que des ombres ou ne savent pas prendre le recul nécessaire afin de comprendre le malaise de toute une génération, en manque d’accompagnement et d’assurance. Le portrait dépeint est universel et la morale séduit, car elle se veut honnête et pousse toujours à l’apprentissage.

    Face aux responsabilités, au rejet et à la solitude, ces derniers ne se doutent pas qu’il existe bien plus à l’extérieur de leur zone de confort. Et c’est en explorant cette parcelle de la vie, en se questionnant et en osant, qu’ils apprennent à accepter ce qu’ils sont et ce qu’ils ne souhaiteraient pas devenir. Par la même occasion, on y aborde la sexualité avec un ton à la fois crue et à la fois symbolique, si l’on fait un parallèle avec les dernières polémiques sur le harcèlement. Le personnage de Bender est tout indiqué pour provoquer, jusqu’à la dernière minute, mais il faudrait retenir, ce sera l’évolution de chacun. En détournant des codes sur les conventions et la routine, nous avons à faire à des rebelles, qui finiront par se plier à la réalité, en assumant une part d’eux-mêmes. Allison en témoigne, ce qui justifie une pareille métamorphose sur le dénouement.

    « Breakfast Club » est le teen movie par excellence, explorant le mal-être d’adolescents désemparés par les enjeux sociétaux et leur croisade vers la maturité. De l’autre côté de l’Atlantique, l’influence de la pop-culture américaine est loin d’être inconnue des dernières générations, c’est pourquoi le film est encore ancré dans l’actualité. Il nécessite, sans nul doute, d’un second visionnage pour s’abreuver de toutes les nuances et les trajectoires cachées du récit. Et nous comprendrions mieux le personnage libre de Carl (John Kapelos), un concierge qui a fait de l’école son domicile spirituel. Dans ce labyrinthe intemporel et à huis-clos, Hughes est parvenu à réinventer bien des choses, tant sur le point technique que pratique. Sa mise en scène est une délivrance et reste un modèle à jour, telle une dissertation sur le club des cinq et qui vient tout juste de commencer.
    Shiwamada
    Shiwamada

    44 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Film culte de la génération précédente, The Breakfast Club intrigue autant qu'il passionne. On est rapidement introduits à l'équipe en retenue pendant toute une journée dans ce lycée, composée de clichés ambulants : le rebelle, la fille pourrie gâtée, le sportif, l'intello et la dérangée. Cependant, derrière les apparences, il y a forcément des personnalités différentes. On se rend vite compte qu'aucun n'est heureux et qu'ils sont contraints de vivre derrière des faux semblants pour masquer la tristesse de leur vie, faite de secrets pour garder leur réputation intacte. Ce film montre magnifiquement le mal être des adolescents et nous rappelle l'importance de l'éducation. Pour savoir pourquoi ces jeunes ont mal tournés, il ne faut pas chercher très loin, juste regarder leurs parents, qui par leur cruauté ou la pression constante qu'ils imposent à leurs enfants, ne peuvent pas avoir une vie normale. La seule figure d'autorité à laquelle ils pourraient se raccrocher, celle du proviseur, ne vaut finalement pas mieux que les autres.
    Malgré tout, cette retenue, ses péripéties, ses conversations, les rapprochent les uns des autres et permet de faire sauter les barrières sociales. Ce film mérite son statut, car il n'a pas si mal vieilli. Mention au personnage d'Allison, qui dans la première partie est juste hilarante, elle n'a pas besoin de dire un mot, son côté mystérieux et déjanté faisant le reste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    Un super film sur la réalité de la jeunesse, très éducatif, il nous montre comment réagissent les jeunes par rapport à leurs actes et leur éducation. Un classique à voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Un peu daté vu le manque de diversité et l’acceptation du harcèlement sexuel, mais la description du malaise adolescent et professoral n’a pas pris une ride.
    Le huis-clos n’étouffe pas et laisse place à l’émotion.
    A voir
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    98 abonnés 1 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    A chaud, j’avais l’intention de mettre une note plus basse. Je sortais en effet du film en étant mitigé. J’étais déçu par le manque de rythme de l’ensemble. Mais, dans le même temps, j’ai trouvé que la psychologie des personnages était particulièrement fine.

    Avec le recul, j’ai finalement revu ma copie. En fait, j’ai compris que le rythme très lent était voulu par le réalisateur pour que l’on se concentre sur les personnages et sur ce qu’ils avaient à dire. Également, ce rythme permettait de ressentir l’ennui des personnages durant leur journée de colle. C’est très fin et c’est une carte assez risquée qu’a joué John Hugues.

    Mais cela fonctionne puisque l’on se concentre sur les adolescents enfermés un samedi dans leur lycée. Chacun a sa propre personnalité : le chahuteur, le sportif, la fille à papa, la gothique et le scientifique.

    Dit comme ça, on pourrait penser que ce sont des caricatures. C’est d’ailleurs ce que l’on ressent au début du film. Mais c’est pour mieux casser la carapace par la suite et démontrer que chacun est beaucoup plus complexe que ne le laisse penser son apparence, son assignation sociale ou sa réputation.

    Et tous vont se livrer, petit à petit, à des confidences, sur leur vie privée, sur leur quotidien, sur leurs problèmes, sur leurs souhaits …

    Rarement un film aura aussi bien capté la psychologie adolescente. Si John Hugues avait choisi un rythme soutenu, on serait sûrement passé à côté de cela et donc du message principal du film.

    Si le film n’a pas reçu de grandes récompenses, il a reçu la plus belle de toute à mon sens : son inscription au National Film Registry de la bibliothèque du Congrès, sorte de conservatoire des films qui ont marqué la culture américaine. La liste est ahurissante et « The Breakfast Club » ne dépareille pas.

    Certes, le film n’a pas que des qualités. On pourrait notamment citer la qualité de jeu aléatoire des acteurs, qui ont tendance à surjouer, mis à part Emilio Estevez (le sportif) et Anthony Michael Hall (l’élève brillant) qui font preuve d’une intensité et d’une subtilité certaines. On pourrait également citer la problématique relation entre spoiler: Claire (la fille à papa) et John (le chahuteur) puisque ce dernier harcèle sexuellement celle-ci mais elle tombe pourtant amoureuse de lui
    .

    Néanmoins, à mon sens, « The Breakfast Club » est le teen movie qui a le mieux su capter l’essence de l’adolescence et ne pas la travestir avec des fantasmes ou des incompréhensions d’adultes. Il aura définitivement marqué le genre et, en cela, mérite son statut de film culte.
    Effy Stonem
    Effy Stonem

    26 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Toujours aussi iconique, The Breakfast Club est un film culte qui vieillit parfaitement. Une heure et demie de nostalgie et d’attachement à des personnages merveilleusement bien écrits. Les teen movies d’aujourd’hui ne lui arrivent pas à la cheville.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2019
    Le film et plutôt sérieux et émotionnel même si on s'ennuie un moment du film c'est plus tôt bien réalisé et très très réaliste le seule soucis c'est que vers la la fin 30/40 minutes du film on peut imaginer très facilement la fin du coup ça rend moin amusé et agréable a regarder si non c'est plutôt bien réalisé
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