Une sorte de huit-clos intriguant entre 5 "ados* que tout sépare et qui pourtant, se ressemblent plus qu'ils ne le croient. Quelques discussions philosophiques et un brin de naïveté en font un film regardable mais sans plus. Peut-être à l'époque de sa sortie à la limite.
"Breakfast Club" est un huis clos sur 5 lycéens en heures de colle, tous bien différents les uns des autres, toute la durée du film sera parsemée de dialogues sur leurs vies respectives. Discours de teenagers pseudo philosophiques très peu intéressants, je n'en ai rien retenu et n'en garderai très certainement aucun souvenir. Emilio Estevez avec sa coupe de monique nous montrait déjà à quel point il est un piètre acteur, son rôle de beauf sportif lui va comme un gant! Une grosse déception pour un film soi disant culte des années 80, je me suis ennuyé tout du long, heureusement le film est court. Ouf!!!
Cinq lycéens sont collés. Ils doivent passer tout leur samedi dans la bibliothèque déserte de leur lycée sous la surveillance de leur principal.
"Breakfast Club" est un film d’anthologie. Je ne l’avais pas vu à sa sortie en 1985. Avec près de quarante ans de retard, je rattrape cette lacune. "Breakfast Club" passe pour être le film qui a lancé le genre du teen movie. Ce n’est qu’à moitié vrai : le teen movie, défini comme un genre de films ayant l’adolescence comme sujet et des adolescents comme personnages, existait dès les 50ies. "La Fureur de vivre" avec James Dean et "L’Equipée sauvage" avec Marlon Brando en sont les oeuvres fondatrices.
Mais il est exact que le genre se constitue et fait florès dans les 80ies et que John Hughes en devient la figure tutélaire. Il acquiert alors ses règles quasi-immuables. Il met en scène un groupe d’adolescents en conflit plus ou moins ouvert avec le monde adulte. L’action se déroule au lycée où ils sont scolarisés et a comme point d’orgue le bal de fin d’année. L’éveil à la sexualité en est souvent le fil directeur. Le genre a des sous-genres : comique ("American Pie"), musical ("Grease"), fantastique ("Carrie"), futuriste ("Retour vers le futur"), etc.
Malgré la mythique réputation qui l’entoure, "Breakfast Club" m’a frappé par sa pauvreté. Son scénario ressemble à celui d’une pièce de théâtre : cinq jeunes gens sont enfermés dans une bibliothèque, dont ils ne franchiront pas les murs, pendant une journée. Chacun incarne un archétype : la fille à papa, l’intello (on ne disait pas encore le nerd), le sportif beau gosse, la punkette border line et le voyou. Chacun a droit à tour de rôle à sa scène où il/elle révèlera un pan de sa personnalité. Et, comme de bien entendu, ces cinq lycéens que tout semblait séparer se découvrent des points communs et se rapprochent.
Les cinq acteurs sont médiocres. Aucun d’ailleurs n’est passé à la postérité. Emilio Estevez (le fils de Martin Sheen et le frère de Charlie) a eu son heure de gloire à la fin des années 80 avant de sombrer dans l’oubli. Idem pour Ally Sheedy – qui avait partagé l’affiche de "Wargames" avec Matthew Broderick deux ans plus tôt.
Autrement réjouissants, au moins dans le souvenir que j’en ai gardé, sont les autres films auxquels "Breakfast Club" a eu le mérite d’ouvrir la voie : "La Folle Journée de Ferris Bueller", "Peggy Sue s’est mariée", "Footlose", "Rusty James"….
Coup sur coup, à un an d’intervalle, John Hughes réalisa deux films majeurs des 80’s sur l’adolescence, à part ça dans sa filmo, c’est le vide intersidéral. Celui-ci arrive après le cultissime « La folle journée de Ferris Bueller » et se veut plus profond que le précédent lorgnant franchement vers la comédie. En enfermant 5 jeunes radicalement différents durant tout un samedi dans leur bahut pour un jour de colle, il affiche déjà la couleur ; çà sera plus austère. Le huis clos donne aussi plus de solennité au propos ; on est dans du théâtre. Ces jeunes sont tous de grands ados et malgré leurs différences vont bien devoir constater à la fin de la journée qu’ils ne sont pas si différents que cela. Ce film se centre bien sur le mal être consubstantielle de cet âge. Les échanges sont vifs, secs, parfois violents sans filtre et demi-mesure comme on peut l’être à cet âge. On rit donc aussi souvent, ce film n’est pas grave du tout ; son auteur touche juste la complexité d’avoir 16 ans. Quelques répliques claquent particulièrement et derrière la punch line, il y a souvent plus de profondeur qu’il n’y parait. Vraiment un bon film vu avec mon fils de 14 ans ; pas choqué mais 15 à 16 ans est plus l’âge nécessaire. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Breakfast Club joue sur les clichés (trop?) et nous donne des personnages bien définis et bien différents qui, au fur et à mesure de journée, vont se trouver de plus en plus de points communs.
J'ai particulièrement apprécié ce film. Doux, simple, original. Ce genre de film dont la simplicité est telle que cela fait plaisir de le regarder. Avec un petit peu de nostalgie car ca nous rappelle bien nos années scolaires. J'adore !
J'ai voulu le regarder par curiosité (il est passé sur France 5 il y a quelques semaines) car j'en ai beaucoup entendu parler. Sur la plupart des listes des films des années 1980 il arrive en tête. J'imagine que pour l'époque et pour les jeunes, c'était un film culte en effet. Beaucoup ont dû d'identifier aux personnages. 35 ans plus tard, tant de choses ont changé. Je vais pas dire que je me suis ennuyée mais j'y ai rien vu de particulièrement exceptionnel pour autant. Il ne se passe rien de révolutionnaire. La fin est très mièvre notamment. Par contre les dialogues sont bons et m'ont poussé à continuer à regarder jusqu'au bout. J'ai déjà vu des huis clos avec un humour encore plus lourd et des dialogues sans intérêt, là c'est pas le cas. On finit par s'attacher aux personnages et à leur évolution. Je recommande surtout ce film soit aux 15-25 ans soit aux gens nés vers 1970 qui n'ont pas vu le film à sa sortie.
John Hughes réalise en 1985 la référence de ce que va devenir le genre teen movie. L’histoire décrit les relations de cinq lycéens contraints de passer ensemble une journée de colle. D’origines sociales différentes et de caractères opposés, ces adolescents vont peu à peu tomber les masques et se rapprocher les uns des autres. Malgré le caractère daté de cette comédie, le contenu propose des thèmes universels et intemporels. En effet, la photographie de cette génération encore indécise cherchant à s’affirmer tout en rejetant le modèle imposé reste d’actualité. Bref, un huis clos sensible bien plus dramatique que comique.
En 1985, ce film se distingue par sa manière d’aborder les questionnements et les vulnérabilités liés à l’adolescence. Le fond peut paraître un peu démago c’est vrai, cliché même parfois, mais sous son apparence très 80’s, « Breakfast Club » a cette profondeur et cette sensibilité qui lui fait traverser les années sans se périmer. Molly Ringwald, Ally Sheedy, Judd Nelson, Emilio Estevez et Anthony Michael Hall sont ces 5 lycéens, collés un samedi, dont les états d’âme sont sondés par l’œil avisé de John Hugues. Après l’avoir revu avec plaisir, le souvenir de « Ferris Bueller » du même réalisateur a surgit comme un appel.
Film culte des années 80 . Je fais totalement parti de cette génération et ça me touche encore . Sublime chanson en prime de Simple Minds au générique. Bien sûr aujourd'hui ça a un peu vieilli au niveau de l image mais le film garde toujours de son impact d un certain désenchantement.
Film génial. Une histoire simple qui en tout cas se révèle comme cela et qui en réalité aborde des thématiques sérieuse, tabou surtout à l'époque. Un ton de film léger, rythmé qui instauré une ambiance particulière qui rend ce film attachant et émouvant. Une parenthèse enchanté . Une réalisation qui porte la légèreté du film, des acteurs bons dans leur rôle. On s'attache à ce groupe d'adolescents aux divers problèmes et je suis ravi d'avoir fais parti du Breakfast Club le temps d'une soirée.
Un film en huit clos dans les année 80 avec des jeune lycéen interprété par des jeune acteur et jeune actrice méconnu et qui non pas franchement fais carrière ou une vraie carrière depuis et tous cela est pltuto normal car il ne faut pas oublier que quand on voit leur prestation il ne se démarque pas des jeunes acteur de l'époque ni rien de plus que d'autre acteur ou actrice et même certains d'entre eux ne sont pas franchement bon . Sinon le film en lui même est pltuto intéressant et avec une histoire original et le faire que cela ce passe en huit clos rajoute de bon niveau pour le film et apporte de la qualité. Certains personnage sont plutôt intéressant à exploiter et à découvrir leur facette personnelle mais c'est aussi un film pas trop long ce qui bien car je pense que si le film avait durée plus longtemps il en serait devenue un peux plus pénible à regarder car ce qui fait le charme de ce film et leur personnage c'est que c'est pas trop long sinon ça aurait vite tourner en rond.
Film générationnel s'il en est, Breakfast Club figure parmi les productions de genre "teen movie" qui ont fleuri dans les années 80 et ont, d'une certaine manière, survécu à leur époque. En effet, au-delà du kitsch immédiat (fringues et musique) et des effets comiques un peu faciles, le film aborde dans sa deuxième moitié le mal-être adolescent sous plusieurs angles et avec beaucoup de finesse et de psychologie, rendant ses personnages presque universels et attachants, tout en renvoyant cette image dans la figure d'une Amérique paternaliste qui ne voue un culte qu'à la réussite sociale sans la moindre remise en question. Des comédiens parfaitement à l'aise et un ton juste et cinglant font de Breakfast Club une comédie sociale (bien qu'un peu "bourgeoise") intéressante.