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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 octobre 2010
L'un des plus beaux "mélo" de ces dernières années! Les images sont somptueuses, les couleurs chatoyantes, les acteurs parfaits dans un sujet sensible délicatement et intelligemment abordé. Que du bonheur!
Au premier abord on pense avoir à faire à un film guimauve, bonbon... mais très vite il s'avère que le bonbon est acidulé. Le parti pris de la mise en scène - décor technicolor (vive l'automne), musiques grandiloquentes, sentiments débordants, générique - de calquer le "design" du film sur celui des années cinquante peut sembler kitsch... Mais dans les coulisses le décor est moins rose. On pense à "Qui vient diner ce soir ?". La petite bourgeoise américaine au sourire inoxydable voit petit à petit son monde tanguer... Et là le miracle se produit surtout porté par le jeu des acteurs en premier lieu celui de Julianne Moore... totalement sublime de sobriété et de retenue. Il en aurait fallu peu pour que le personnage paraisse pâle, naÏf, innocent mais grâce à Moore, la profondeur apparaît. Si vous êtes dubitatifs ne vous arrêtez pas aux premières images... Certaines scènes sont glaçantes et mettent en perspective les problèmes d'intégration aux Etats-Unis dans les années 50. Cela paraît si décalé mais si proche dans le temps... A voir ne serait-ce que pour observer qu'il existe encore aux Etats-Unis de beaux rôles féminins portés par de grandes actrices. Cela est rassurant...
Un film sur l'intolérance et le monde de la banlieue bourgeoise américaine dans les années 1950. Peut être inspiré par American Beauty, par exemple, Todd Haynes livre ici un film assez émouvant et touchant. Il dresse un portrait d'une famille qui en apparence a tout pour être heureux, mais qui ne l'est pas. Derrière les apparences, se cache une autre réalité. Le tout est servi par un effort fait sur l'aspect technique (que dire de toutes ces couleurs magnifiques qui viennent renforcer le fait que tout va pour le mieux, du moins en apparence, dans la vie de cette femme). J'ai bien aimé ce film.
Mélodrame qui tente de faire revivre les belles heures du genre. Visuellement splendide avec les décors et costumes automnaux des années 50. Les sujets abordés de front sont l'amour entre une blanche et un noir et l'homosexualité des sujets épineux pour l'époque ou l'action du film se déroule mais maintes fois revu au cinéma depuis. Cela reste une bonne histoire interprétés par de grand acteur et actrice.
Far from heaven de Todd Haynes joue naivement avec les codes du genre et dépassione totalement à cause d'un manque réel de profondeur au niveau de l'esthétique et de l'histoire. Le réalisateur copie colle un peu bêtement tout les clichés du mélodrame, les met un à un et fait en sorte que tout cela se termine mal mais l'émotion n'étant nulle part, les larmes attendues du spectateurs ne viennent pas, un exercice de style bel et bien raté.
Far from Heaven ne se contente pas d'emprunter un style visuel des années cinquante parfaitement restitué et ce de manière flamboyante, ce ne constitue pas seulement une reprise de la photographie, le film marie magnifiquement ce style intimiste avec une nature humaine dissimulatrice. Des sujets intemporels, transposables aujourd'hui donc, encore plus douloureux à ces époques pas si lointaines où puritanisme, racisme, religiosité, intolérance, voire animosité, engendraient douleurs et situations de destructions... Mieux! sa plastique de douceur et de retenue laisse échapper plusieurs subtilités très marquantes, qui passeront inaperçues: racisme réciproque, codification homosexuelle, définition de l'amour, altruisme et sacrifice de soi, place de l'enfant, la société des non-dits, réalisme et pragmatisme... La liste serait très longue, tant l'intelligence du récit est patente, à tel point qu'une fois n'est pas coutume, même la politesse autoriserait à rire du quidam ne saisissant pas ces subtilités. C'est pourquoi, Far from Heaven est une merveille de cinéma, servie par une actrice invariablement parfaite, taillée par et pour l'intelligence.
Ce film vaut le détour de par ses images très coloriées et automnales où tous les plans sont soignés et tirés à quatre épingles, comme les personnages. Et chacuns à sa place, c'est l'époque qui voulait ça. L'épouse-modèle n'arrive pas à franchir le cap, c'est dommage. On attend d'elle une plus grande combativité... mais il faut sauver l'honneur.
Ce film retrace avec une fidélité absolue les réalités quotidiennes de l'amérique des années 50, ainsi que ses drames cachés, et ses injustices. Il y a derrière ses images une vérité que l'on ressent et qui, dans les moments difficiles, donne froid dans le dos pour ceux qui, il n'y a pas si longtemps, les ont vécu. Cependant, l'histoire principal manque d'une dimension crédible .... je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à croire au sens profond de cette amitié, même si je serais sensée et même si c'est pour ainsi dire explicité. Le drame qui va crescendo laisse sur une sensation de malaise et la fin est un peu bâclée. Dommage, il y avait moyen de faire mieux encore ...
Un beau film avec une histoire tendre, touchante et qui reste crédible du début à la fin. Les dialogues semblent mesurés mais ils sont pourtant bien trouvés. Malheureusement ça manque de tonus et de lumière pour vraiment capter notre attention. A voir malgré tout pour mieux se situer dans notre monde et pour nous forger un meilleur avis sur le futur.
Un mélodrame plaisant qui prend place dans les années 50. Vous savez cette période de prospérité américaine où il faisait bon y vivre et où tout le monde étaient beaux et gentils, et bien Todd Haynes en a une toute autre vision et l'on ne va pas s'en plaindre. Ici Haynes porte à l'écran des thémes comme le divorce, l'homosexualité ou encore la ségrégation, c'est à dire tout les sujets tabous de l'époque qui n'étaient jamais montrer sur grand écran. Julianne Moore y campe une ménagère comme tant d'autres jusqu'aux jour où elle découvre que son Mari préfère les hommes. Là son univers s'effondre et elle s'efforce de garder intact les illusions de cette amérique où regne les faux semblants. Bref Moore est impéccable tout comme le reste du casting. L'autres point fort de ce film c'est sa photographie. En effet le réalisateur a retranscrit à merveille l'ambiance et l'atmosphére de cette époque que ce soit au niveau des décors, des costumes ou encore des fortes couleurs vives. Cependant "Loin du paradis" n'évite pas toujours les risques inhérent au mélodrame, c'est à dire de tomber dans le nian nian et les bons sentiments. Cela s'en ressent avec cette amourette entre Moore et son jardinier. Préparez vos mouchoirs ces passages sentent bon les larmes que ce soit au niveau des dialagues et de la musique d'un ringardisme flagrante. Mais "Loin du paradis" vaut le détour à bien des égards.
Magnifique film qui en respectant tous les codes du cinéma US en technicolor des années 50 met en lumière des sujets souvent ignorés par Hollywood à l’époque : racisme et homosexualité. Bien sûr, certains diront un peu facilement qu’il s’agit d’un mauvais mélo. Pour moi c’est totalement injustifié, et surtout c’est beaucoup plus intelligent que ça. Un vrai mélo se borne à satisfaire sans la brusquer la ménagère de moins de 50 ans, alors que ce film parle de sujets qui ont dérangé à une certaine époque, et qui dérangent peut-être encore aujourd’hui. En effet, je ne suis pas sûr que la mixité soit une réalité partout aux States, même si Obama vient d’être élu. Quant à l’homosexualité, elle n’est certainement pas encore acceptée dans tous les milieux, loin de là… Hormis cela, les décors et les costumes sont superbes, et Julianne Moore est étourdissante dans le registre de l’émotion. Un vrai bijou cinématographique.
Un film plutôt destiné à la gente féminine avec de bonnes critiques à ce que j'ai pu voir... Je suis peut-être passé à côté, en même temps je suis qu'un mec!! Alors, je comprends que certaines personnes le trouvent pas mal parce que Julianne Moore fait une belle composition. Mais les sentiments sont trop intériorisés et par ce fait l'émotion est nul...
L'Amérique des années cinquante vue dans ce qu'elle a de réactionnaire, de raciste : en porte à faux avec l'Amérique "heureuse" que l'on présente sur les belles pubs de cette décennie.Superbe cependant.