Avis sur Piège à haut risque

"Piège à Haut Risque" est un film étrangement maladroit; vraiment, c'est qu'il est fichtrement mal foutu, le bolide. D'un côté, c'est plutôt bon, avec des scènes pas trop mal tournées et plutôt entraînantes ( disons que voir Seagal désarmer un militaire en une seconde, ça te donne clairement envie d'aller tabasser du soviétique à grands coups d'aigle de bronze ), mais je ne peux cacher ses indéniables défauts scénaristiques, et parfois même esthétiques. Pour exemple, la mise en scène de cet inconnu de Dean Semler, tâcheron à haut risque, s'avère complètement bancale : d'un côté, certains plans, notamment quelques angles de prise de vue, sont extrêmement bien choisis : le résultat, réussi, flatte les papilles; mouais, pas terrible, comme phrase. Anyway. Le tout est que Semler n'a réalisé que deux films : là est la preuve que son travail ne fut guère mirobolant. Vraiment, c'était pas vraiment impressionnant. "Piège à haut risque" est à la fois son premier et son avant dernier film; autant vous dire qu'il y a mieux comme occasion de commencer et de conclure sa carrière. Le soucis avec ce mec, c'est que même s'il nous pond quelques bons plans spoiler: ( notamment celui avec les morts allongés dans l'hôpital )
, le reste n'est guère convaincant : quand il s'agit de montrer l'action, la caméra tremble, et le reste du temps, voilà que ça manque d'entrain, de conviction, d'intensité. C'est plat, c'est classique, en bref, c'est mou ! D'une certaine manière, la mise en scène de ce tâcheron de Semler est à l'image de l'interprétation des acteurs. Comme à son habitude, Seagal ne vaut rien, pas même un coup de poing; le mec ne sait que... regarder la caméra sans sourire. Ouais, c'est qu'il est fichtrement balaise le bonhomme pour balancer des tatanes du turfu à de pauvres figurants, mais lorsqu'il s'agit de poser devant la caméra et jouer la comédie, faudra clairement s'adresser à quelqu'un d'autre. Non pas qu'il soit mauvais interprète, ou qu'il cabotinne comme un dératé; non, le soucis avec lui, c'est qu'il est monoexpressif, impassible, sans aucune expression faciale; le bonheur chez Seagal, c'est équivalent à la peur chez Seagal, et la colère qu'il affiche est similaire à la tristesse qu'il ressent ( en vue du travail de Semler ). Quand tu te prétends acteur, faut quand même être un poil plus expressif, quoi. Et lui n'a pas de paralysie faciale. Je les vois arriver, les fans de Seagal : mais non mec, les coups qu'il donne ne peuvent guère rattraper l'inexistence de son interprétation, le manque de charisme du personnage et sa fadeur évidente. Si Seagal est bon, c'est que l'arbre est loin. Cette phrase n'a de sens que si l'on est amateur de calambours douteux. Le reste du casting ne vaut pas mieux; le bad guy en chef est tout aussi charismatique qu'une huitre étalée sur le sol, tandis que l'héroïne... ne sert à rien. Ouais je sais, c'est surprenant. Le problème du film viendra surtout de son écriture, pire que tout le reste. Complètement abracadabrante, illogique, encore plus bordélique que la demeure de Marc Dorcel, elle ne nous livre qu'un scénario dénué de toute logique, ainsi que des dialogues banals et rigides, loin de la fluidité des bons films. Ah partir de là, comment sortir une oeuvre un minimum divertissante? En fait, ses défauts lui offrent un certain cachet; outre des fusillades convaincantes et plutôt plaisantes, tout ce qui ne va pas, tout ce qui cloche dans ce film m'a fait tilté : au final, "Piège à haut risque" est une série z de haut prestige, et qui trouve ses qualités premières dans ses problèmes : véritablement grotesque, involontairement comique, le film est porté par un Seagal qui se la joue indien d'Amérique. Rien que ça, ça vaut le détour.

les paysages sauvent le film qui loin d'être un navet n'aboutit dans pas grand chose !!!

Piège à haut risque est un Steven Seagal honorable, même si malheureusement pour lui il ne se conclue pas de manière fameuse, et n’est pas, loin s’en faut, dénué de défauts.
Coté casting, Steven Seagal est moins monolithique qu’à son habitude. Il a toujours beaucoup de difficultés à jouer la tristesse, mais il donne à sa relation avec sa fille un certain charme qui permet par ailleurs de donner du relief à son personnage. Pour une fois il sort aussi des sentiers battus, en jouant un médecin. Il a beau ne pas être très crédible dans le rôle, ca a au moins le mérite de varier un peu. Au final c’est une assez bonne surprise de ce point de vue. A ses cotés Camilla Belle. Sa prestation est plutôt convenable, même si on ne peut pas dire non plus qu’elle soit très enthousiasmante. En même temps elle n’avait que 12 ans, alors elle est pardonnable. Gailard Sartain dans le rôle du méchant est convaincant, s’amusant visiblement de la caricature qu’on lui a réservé. Pour le reste L. Q Jones, Siles Weir Mitchell sont des seconds rôles honorables.
Dans l’ensemble, le casting est donc plutôt au point, même s’il ne faut pas non plus s’attendre à des miracles.
L’histoire est par contre franchement tirée par les cheveux. Tant les raisons de l’infection, que la manière dont elle est résolue sont aux limites du ridicule. Il y a par ailleurs des énormités, puisqu’a priori Seagal est le seul immunologiste capable de bosser sur le problème dans tout les États-Unis (un petit coup de brosse à reluire dans le dos). Dans son déroulement l’histoire ne réserve pas de grosses surprises, et s’avère même assez lente pour un film avec Seagal. Il ne faut pas en effet s’attendre à beaucoup d’action, sauf dans la dernière partie. Heureusement il y a quelques enrichissements secondaires à l’histoire principale, avec les relations entre Seagal et ses patients, entre Seagal et sa fille, qui ne sont pas si mal.
Sur la forme Piège à haut risque est assez moyen. La mise en scène de Dean Semler est en effet inégale. Surtout connu comme directeur de la photographie, c’est certain que de ce point de vue il s’en sort bien, magnifiant les paysages naturels du film qui sont une grande réussite, mais par contre coté scènes d’action ce n’est pas à la hauteur. Autant il semble capable de faire des plans contemplatifs et d’ampleur remarquables, autant pour le reste il aurait mieux fait de laisser sa place à un vrai metteur en scène. Mais bon, cela permet quand même d’avoir une photographie de qualité et une utilisation judicieuse des décors. Belle bande son aussi, qui n’est pas très originale mais est élégante et colle bien à l’ambiance du film.
Pour conclure, Piège à haut risque est un divertissement plutôt pas mal dans la carrière de Seagal. Il a plus de saveur que ses films récents. L’histoire n’est certes pas géniale, son jeu d’acteur n’est pas des plus poussés, la mise en scène n’est pas très efficace, il y a un certain manque d’action, mais néanmoins, l’ensemble est assez distrayant et le film a une atmosphère particulière. Je lui donne la moyenne.

Réalisation correcte. Seule la fin fait sourire... Des fleurs pour vaincre un terrible poison...

Ouille !!!!!! je me suis perdu dans cet insondable navet .... A fuir !.

Un premier DTV marqué par un manque d'action et de rythme indéniable. On est plus sur un téléfilm catastrophe que sur une série b musclé.

Produit et interprètè par Steven Seagal, "The Patriot" est une sèrie qui se laisse voir sans risque! il se prèpare quelque chose de pas net dans cette petite ville du Montana! Les mèchants sont ici des extrèmistes prêt à se sacrifier pour devenir des martyrs et il n'y a aucune loi contre ses pseudos armès! Quel est le bilan de la situation ? Plusieurs personnes infectès et un virus qui se multiplie à une vitesse grand V! Heureusement Steven est là! Le panda vigoureux à la queue de cheval lègendaire trouve un rôle à sa mesure! Un roi des pourfendeurs de virus qui compte bien faire appliquer la loi! Attention les sentiments de sa fille (la jeune Camilla Belle) sont sacrès dans ce film! Touchez lui un seul cheveu et vous signez votre arrêt de mort! Faut quand même attendre la moitiè du mètrage pour que Steven s'ènerve mèchamment dans cette distraction naïve avec ses rituels ancestraux de bazar et de fleurs sauvages...

Le patriote avec un Seagal qui se donne un style d'un John Wayne écologiste, une ambiance de western qui laisse place par la suite du pseudo film Alerte de Wolfgang Petersen. Rien d'extra à se mettre dans la poche, à noter une bonne dizaine de minutes qui réveille tout de même et la présence de l'actrice Camilla Belle (10 000), qui joue la petite fille de Seagal, tout jeune et déjà un sourire à faire craquer. Je souligne que la fin du film est assez pathétique.

Steven Seagal nous ressert une énième fois son personnage interchangeable d'expert en art martiaux impassible. Cette fois, il affronte une bande de terroristes ayant contaminé une petite ville avec un agent bactériologique. "The Patriot" est le premier DTV pour Seagal, et n'est pas aussi mauvais que ceux que l'acteur tournera dans les années 2000 en Europe de l'Est dans une condition physique douteuse. Néanmoins, il s'agit d'un bon gros navet. L'intrigue n'est guère plausible, et peu passionnante. Les rares scènes d'actions sont mal filmées, et l'impassibilité de Seagal semble avoir contaminé la plupart des acteurs. Enfin, l'idée d'évoquer le terrorisme interne est intéressante, mais le traitement, enchaînant les caricatures, est ici complètement raté. De même pour l'ode à la culture amérindienne, amenée de manière grotesque. A oublier.

Archi-nul. Je savais que ce serait un nanard avec Steven Seagal (pléonasme) mais j’apprécie ses séquences d’aikido. Et bien, pas une seule, que du débile, du baclé. Ah si, le joli minois de Camilla Belle. Et puis un petit frisson devant la stupidité des extrémistes de droite américains parce qu’ils existent (cf l’attentat d’Oklahoma City en 1995).

J'aprécie Steven Seagal, et j'aime les films qui traitent d'un virus mortel. Cela dit, c'est loin d'être la meilleure apparition de Steven Seagal sur le grand écran, et le scénario est un peu mou au niveau de l'action, comparé à bon nombre de films avec cet acteur...
Pour les fans de Steven Seagal.

L'âge d'or de la période Steven Seagal et un film qui marque un peu une pause, une récréation, une respiration dans sa série incroyable de films vengeur solitaire, seul contre tous avec moult combats d'arts martiaux. Car si ici aussi il endossera le rôle du héros qui pourra sauver tout le monde, c'est dans la peau d'un chercheur, médecin réputé en immunologie qui s'est retiré, élevant seul sa petite fille dans une petite ville, aux côtés des siens dont le grand père indien, spécialiste de la nature, des plantes et des esprits. Un extrémiste nationaliste et sa petite armée vont envahir cette petite ville et déverser un virus mortel su'ils n'arriveront pas à contrôler eux même et qui menacera le monde. Steven Seagal après s'être échappé et avoir quand même assommé quelques ennemis à coups de prises mains et pieds, on ne se refait pas, partira dans les montagnes avec sa petite fille dans un laboratoire secret de l'armée pour tenter de trouver le remède miracle. C'est à la fois un film d'action et un film assez paisible et tendre avec en particulier la performance de la star enfant Camilla Belle. Un film vraiment sympathique qui montre d'autres facettes de Steven Seagal.

Un film qui contient ses défauts moyens, une intrigue de terroriste campagnard appelé patriote ultra-américain pas ridicule ni cliché, menace ses concitoyens du terroir avec un virus mortel dispersé à haut risque. A la rescousse, le relaxe médecine expertise en immunologie, délaisse sa passion chevaline confiée à sa fille et sort de sa retraite paisible, la situation est plus que critique. Il est le seul sur la liste de ce scénario prometteur à pourvoir faire trépasser ses ennemis d’état avec ses mains d’expert, un travail propre et nickel. La mise en scène qui fait avancer la négociation de l’histoire catastrophée est entrecoupée d’étrangeté, l’inexplicable est rigolo. En un rien de temps, la contamination laisse peu de répit et la solution trouvée, qu’il faudrait chercher du côté écologique. Un heureux dénouement, comme ça avait commencé sur de base solide, cela se termine en dissémination florale aérienne, un antidote colorée dans cette série B très drôle.

En conclusion, « Piège à Haut Risque » offre une histoire beaucoup trop usuelle et une intrigue trop prévisible pour être attractive. En outre, les séquences d’action sont peu nombreuses, ce qui en fait, à ce stade de la filmographie de Steven Seagal, le métrage le moins intéressant, le moins dynamique, et du coup le moins divertissant.

Ce n'est plus un secret, je suis un grand fan de Steven Seagal, du moins de sa période 1989-2001. J'ai du mal à lui en vouloir pour les daubes qu'il a fait ensuite. Et là, avec Le Patriote, on va dire que c'est le point de départ de sa période de nanars.

En effet, ce Patriote est un film d'action sans action (2 scènes dans tout le film, 2 scènes assez impressionnantes, cependant), avec un Steven Seagal encore amoureux de la nature, un film neuneu comme ce n'est plus permis, avec des personnages savoureusement débiles, comme le méchant Gailard Sartain (vraiment pas mal du tout), le faire-valoire de Steven qui se fait tuer (L.Q. Jones, pas mal non plus) et bien sûr, la fille de Steven, Camilla Belle, assez rejouissante bien qu'elle soit loin du niveau de Katherine Heigl dans Under Siege 2. Donc le film raconte encore l'histoire d'un virus mortel que Steven évite grâce à son hygiène de vie native américaine, et le film tombe dans le mysticisme vers la fin, avec l'apparition de ces mêmes Native-Americans.

Le tout est quand même bien trop long et trop vu et revu pour passionner. Premier mauvais film pour Steven.