Mon compte
    La Main droite du diable
    Note moyenne
    3,7
    271 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Main droite du diable ?

    27 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    10 critiques
    3
    7 critiques
    2
    5 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    75 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2015
    Si on prend se film sur la forme c'est un excellent film. Les acteurs sont impeccables, notamment Tom Berenger qui joue son rôle à merveille. Les 2h passent très vite et l'histoire est très bien ficellée. Mais si on prend ce film sur le fond, c'est de la grosse propagande qui a pour but de faire passer les blancs et surtout les nationalistes pour des tueurs sanguinaires sans aucune morale dans le but de placer les noirs et les juifs comme victime.

    Puisque la forme compte plus que le fond je mets 3/5 à ce film pour son intrigue et pour la prestation incroyable de Tom Berenger. Ce film aurait eu un 4 si ca n'avait pas été de la grosse propagande infecte
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2016
    Quoique minoritaires, ils sont actifs et omniprésents aux USA, du plus modeste au top du pouvoir, et inclut notre « héros », un fermier moyen, autoritaire, jeune veuf travailleur, beau et plein de qualités. Tendresse et bienveillance gouvernent son quotidien, en famille, au saloon, à l’église, aux petites fêtes municipales, au travail dans les champs, avec ses enfants, sa vieille maman, et ses bons amis.
    Sauf que la nuit il leur arrive d’organiser une joyeuse partie de « chasse au nègre » dans la forêt, ou bien un confraternel week-end champêtre axé sur les entrainements paramilitaires, l’intégrisme religieux et autres cérémonies louées au Klan, où femmes et enfants sont bien sûrs conviés. Une agent du FBI tombe amoureuse de l’homme tout en infiltrant ce milieu avant de réaliser que coordonner des assassinats, des ratonnades ou des hold-up la conduit bien plus loin qu’elle ne le supposait.
    Costa-Gavras nous fait habilement entrer par la porte de la bonhomie, plutôt que par les habituelles et infantiles caricatures, pour présenter cette confrérie de guerre sainte fascisante toujours pas d’un autre temps, et pour nous montrer de leur point de vue - il fallait oser, dans nos sociétés du prêt à penser -, la logique psychotique de leurs revendications de soi-disant légitime défense et de désinfection nationale, contre tous ceux qui avilissent la tellement glorieuse Amérique d’antan.
    Au-delà de l’action policière et journalistique, le film évolue autour d’une histoire d’amour pourtant sincère mais vouée à l’horreur. A l’instar du spectateur, l’heureuse passion se mue en dégout progressif et réciproque qui exigera d’atteindre la limite du supportable.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Un film qui dénonce intelligemment la montée de l'extrême-droite dans les greniers des voisins. ça fait froid dans le dos tellement c'est réaliste. Les acteurs sont excellents.
    PLV : un film qui ne vieillit pas
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Ce film n'est rien d'autre qu'une propagande pour insinuer dans l'esprit du spectateur que les anti-sionistes sont des racistes mais aussi et surtout des antisémites alors que moi-même anti-sioniste militant je n'ai jamais été ni raciste ni antisémite.
    Ce mouvement à but de domination tente par le biais de ce film, comme dans la vie de tout les jours, de semer le doute quant à la légitimité des anti-sionistes en s'attachant à les amalgamer à des raciste, des personnes d'une violence et d'une bêtise sans commune mesure mais surtout à des antisémites, car les sionistes se servent du peuple juif pour accuser d'antisémites ceux qui les dénoncent.
    Le chantage à l'antisémitisme encore et toujours, ce film en est un exemple parfait, de ces tentative de nuire à leurs détracteurs.
    obee1
    obee1

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est surement méconnu et mésestimé en raison d'une simple incompréhension. Le ressort du film ne réside ni dans son intrigue, ni dans sa dénonciation politique. Il s'agit simplement de l'histoire d'une jeune fille déchirée entre son devoir, ses convictions et ..... ses sentiments. Le film est totalement porté par le personnage d'une Debra Winger en tout point remarquable. Les autres interprètes ne dépareillent pas, à commencer par ce formidable Tom Berenger. A must seen !!!!
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Une plongée dans les milieux d’extrêmes droites (racistes, antisémites, xénophobes…) effrayantes, que ce soit dans le fond ou dans l’efficacité de son suspense. Même en allant aux États-Unis, Costa-Gavras ne renie pas la veine politique de son cinéma.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    Lorsqu'un provocant animateur de radio se fait assassiner à Chicago, le FBI envoie un de ses agents dans le Middle-West pour enquêter sur un fermier veuf soupçonné d'être le tueur... jusqu'à ce qu'elle tombe sous son charme.

    Suite à Missing qui a fait parler de lui sur le territoire américain, Costa-Gavras voit l'opportunité d'aller tourner aux États-Unis pour mettre en avant la renaissance du fascisme à travers l'infiltration d'un agent féminin dans la vie d'un paisible fermier, dont l'apparence est à l'opposé de ce qu'il est vraiment. Comme dans Mississippi Burning d'Alan Parker, il montre la face cachée et très peu glorieuse de l'Amérique, celle du racisme, de l'antisémitisme, des thèses absurdes de complots, les liens entre ces groupes et la sphère politique ou encore du KKK.

    Pourtant, et c'est une chose assez rare jusque-là, Costa-Gavras se montre parfois maladroit, notamment sur l'équilibre entre les différents tons, alternant entre thriller, romance ou mise en avant du fascisme sans forcément s'y trouver pertinent. L'intrigue policière n'est guère convaincante, tout comme certaine relation (celle entre l'agent et la fille du fermier, bien trop mièvre et inintéressante) ou la dénonciation de ces groupes d'extrêmes-droites qui, si elle est intéressante, reste tout de même trop sage. Il faut dire qu'il ne bénéficie pas d'un scénario exempt de tout reproche, notamment vis-à-vis de quelques ficelles scénaristiques décevantes à l'image de l'évolution de la relation de confiance entre le fermier et l'agent.

    C'est dommage et même préjudiciable tant ce sujet paraissait en or entre les mains de Costa-Gavras sans qu'il ne l'exploite pleinement à sa sauce, se montrant plutôt impersonnel même. Après l'ensemble reste tout de même efficace, avec plusieurs points convaincants (notamment sur l'embrigadement des enfants) et une ambiance troublante qu'il arrive à bien mettre en place sur une bonne partie du récit tandis que les personnages restent plutôt intéressants, et bien interprétés que ce soit Debra Winger mais surtout Tom Beranger, à la fois gentil et salopard et participant à l'ambiguïté qui plane sur certains éléments.

    Si Costa-Gavras se montre souvent intéressant avec La Main droite du Diable, il commet tout de même de nombreuses maladresses, notamment sur l'équilibre entre les genres et l'impression d'avoir en face un film assez impersonnel, où il manque une vraie dimension, force voire pertinence dans les propos.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    Film très intelligent sur les milices d'extrêmes droites américaines filmé comme un thriller.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Un autre sujet brûlant abordé par Costa-Gavras: le Ku-Klux-Klan."La main droite du diable"nous plonge en plein dans ces familles de l'Amérique profonde,bonnes sous tous rapports,mais aux convictions d'extrême droite dévastatrices.Ainsi,on est effaré par l'embrigadement des enfants dès leur plus jeune âge,entraînés à tirer sur des cibles.Une secte qui éprouve une haine incommensurable pour les Noirs,les Juifs et les Homos.Organisation terroriste et secte forestière à rituels,le Ku-Klux-Klan ne recule devant rien.Un sujet profond.Seulement,Costa-Gavras s'attarde plus nettement sur la romance entre le fermier leader du mouvement(Tom Berenger,mastoc) et la jeune enquêtrice infiltrée du FBI(Debra Winger,déchirée entre sa loyauté et son instinct).Katie va t-elle pouvoir stopper les agissements de la secte avant d'être démasquée? On le voit,il s'agit d'un thriller porté sur le suspense,plus que sur la politique.C'est un point de vue,pas le bon à mon sens.Quelques passages sont quand même éloquents et témoigne d'un disfonctionnement raciste de la société.Même si 20 ans après,on peut estimer que certaines conceptions sont dépassées.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 mars 2011
    Un film prétendant dénoncer le racisme et la haine mais empli de tant d'amabilités et de complaisances envers de ce qui est finalement des nazillons qu'on a beaucoup de mal à expliquer leur présence: En effet, Gary Simmons est un bon père de famille, vétéran, ainsi que somme toute un travailleur dur à la tâche tandis que Kathy une journaliste sérieuse qui n'hésite pas à participer à une chasse à l'homme!! Quand on oublie le final grandiloquent avec ces nombreuses réflexions parsemant le scénario à propos de cette justice juive ayant à son service une police "nègre" et du complot mondialiste souhaitant anihiler toute différence de communauté et les particularités linguistiques, le "ZOG"... Trop ambigu.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Costa Gravas s'offre un bon casting avec une histoire terriblement d'actualité, depuis ce qui s'est passé au capitole, lorsque l'on se replonge dans ce film de 88, on se dit, mais c'est pas possible, et dire que tout cela couve depuis bien longtemps, et n'est toujours pas terminé.
    Le film est naturellement ancré dans son époque, pas de portable pour joindre les collègues, et des ordinateurs qui font de drôles de bruit, et tirent des listings sur des pages et des pages, mais l'important n'est pas là.
    Le film rend ses fermiers de l'Amérique profonde assez sympathiques, pour ensuite, nous montrer un autre visage, l'ombre du KKK est dans les parages, jusqu'au tournant, où, les armes remplacent les paroles et enfonce les doctrines.
    Le rôle de Debra Winger, que l'on a aimé dans Officier et Gentleman, tient toutes ses promesses, dans ses contradictions, ses tourments, ses questionnements, et sa détermination.
    Le rôle de Tom Berenger, est lui aussi impressionnant, en interprétant un homme simple, du terroir, mais dont les actes sont aussi répréhensif qu'imprévisibles, il joue entre le chaud et le froid, il joue avec sincérité et c'est bien ce qui résume tout ce film. La sincérité, celle de montrer un autre visage de l'Amérique, aujourd'hui tout cela est dévoilé au grand jour via les médias, et les réseaux sociaux, mais c'était moins évident à la fin des années 80 et ce film est un sacré témoin, qui le restera encore longtemps.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Betrayed a un titre qui dit tout. Car la trahison n’est pas qu’une thématique traitée par le film, il est son essence, son fondement, ce qui fait qu’il parvient à dépasser le manichéisme pour représenter les forces obscures dans leur humanité fondamentale. L’agent Cathy Weaver s’affirme tel un personnage tiraillé entre sa profession, l’effroi du racisme vécu comme réalité vraie et l’amour véritable éprouvé pour un bourreau qui apparaît sous un jour ambigu, tantôt doux et blessé, tantôt brutal et expéditif ; ce faisant, elle ouvre le champ des possibles, désamorce totalement la prévisibilité initiale d’un récit soumis aux aléas d’un cœur en lutte avec une conscience. Costa-Gavras aborde le racisme d’extrême-droite par le biais du psychologique, en drame intérieur qui suit sa propre logique en dépit des apparences ; la clausule atteste cette foi placée en l’humanité, main levée et tendue à l’autre que l’on pardonne et que l’on cherche à sauver. Que le cinéaste soit humaniste ne constitue pas une nouveauté – il l’a toujours été et le restera, en témoigne son brillant Adults in the Room (2019). Il le démontre une nouvelle fois ici avec une œuvre magistralement mise en scène, dans laquelle la précision et l’ampleur des mouvements de caméra se subordonnent à un rejet de l’effet tape-à-l’œil : tout est là pour signifier et signifie, la réalisation dit autant que le récit qu’elle accompagne sobrement. Betrayed fascine du début à la fin, porte l’un des regards les plus pertinents et audacieux sur le Ku Klux Klan. Une réussite totale.
    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Un enquéte dans le milieu obscur du Ku Klux Klan, une histoire d'amour impossible, un couple Debra Winger et Tom Béranger fabuleux, dans un film qui peut, par instant, nous glacer les veines...
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2011
    Un thriller politique sur fond d'histoire d'amour ambigu signé Costa-Gavras !!! Une jeune femme qui travaille pour le FBI se fait passer pour une moissonnuese dans un Texas soupçonneux suite à un meurtre d'un animateur radio provocateur. Elle rencontre un père de famille de deux enfants dont elle tombe amoureuse et qui l'adoptent mais l'homme en question fait partie d'un groupe Néo-Nazie qui font une partie de chasse avec un noir comme gibier et des rassemblements communautaires ayant rapport avec un homme politique d'extreme droite. Au milieu de ça, la jeune femme perd sa raison entre son travail et l'homme qu'elle aime. Le réalisateur Costa-Gavras travaille pour les Américains et signé un film engagé sur un groupe d'extrème droite sous l'Amérique de l'époque de l'Apartheid, des pères de famille normaux qui font des choses sordides et racistes et cela a bien existé comme le Ku Klux Klan. L'interprétation de Debra Winger et Tom Berenger ,qui a la gueule de l'emploi d'un type mi ange mi démon, est remarquable. Un bon film à voir.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Jamais frileux quand il s'agit d'aborder des sujets sensibles, c'est tout naturellement que l'on retrouve Costa-Gavras à la réalisation de ce petit thriller sur fond d'Amérique rurale et la peinture d'un monde souterrain (enfin, pas tant que ça) raciste, armée jusqu'au dents et en état de guerre. Grâce à son casting et à un scénario bien construit, Costa-Gavras n'a aucun mal à nous entraîner dans ce monde, enfin pendant une heure avant que le script ne dévisse un peu. Il se rattrape par la suite et de toute façon, le réalisateur nous scotche par quelques plans sublimes ou terrifiants ainsi que des séquences admirables. N'épargnant personne, le film passe en revue toutes les pistes de ce thème riche et complexe, avec un brin de manichéisme mais aussi une sacrée envie d'en découdre. il en résulte un film assez fort, parfois brillant mais surtout tendu et édifiant. D'autres critiques sur
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top