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    M le Maudit
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    4,3
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    282 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    LE film "tête de proue" du cinéma expressionniste allemand. Une merveille de singularité à voir et à revoir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Un meurtrier d'enfant terrorise la ville. La pègre, gênée par la police, se mobilise afin de le retrouver.
    Peinture métaphorique de l'Allemagne se donnant au nazisme, réflexions sur la culpabilité, mise en scène sublime, bref un chef d'oeuvre.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Fritz Lang pose le débat de fond entre justice et protection de la société, entre justice professionelle et justice populaire. Un débat qui reste d'actualité. L'organisation de la pègre en société souterraine parallèle quasi militaire peut paraitre farfelue, mais souvenons-nous que l'intrigue se déroule en pleine montée du nazisme. Un chef d'oeuvre classique qu'il faut avoir vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Un film que j'ai trouvé remarquable. La perfection des scènes m'a vraiment surprise, je ne m'attendais pas à ça, ce serait donc pour ça que Fritz Lang est si connu? Ce film ne datant pas d'hier conserve néanmoins toutes ses qualités et reste passionnant. Peter Lorre m'a éblouit, tant il joue bien, tant sa crédibilité ne fait aucun doute! Il n'y a pas à dire, ce film est absolument parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Le rhytme du film a légèrement vieillit et semble des fois long... mais le reste tant que les cadres, la lumière ou le son, ont ressent un film d'une modernité incroyable comparé a d'autres film de la meme époque. Techniquement sa réputation est très loin d'etre surfaite, c'est meme un pionné dans le genre.

    On a souvent parlé d'un film sur la monté du nazisme (dernière scène très évocatrice, quand le peuple fait sa propres justice avec les meme règles qu'un vrai tribunal), vrai, mais Fritz Lang ne prend aucune position, analysant la société comme un sociologue sans prendre un partis. D'ailleurs ce film on peut très bien l'interpréter de manière radicalement différente. Car si Fritz Lang a fui l'allemagne 2 ans après, sa femme théa van harbou, scénariste de ce film et de beaucoup d'autres film de son maris, a adhéré au partis nazi dans les années 30.
    Gn0me
    Gn0me

    10 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2012
    M (tourné sous le titre "Les assassins sont parmi nous") est un des plus beaux films de Lang. On ne se lasse pas de ce chef d'oeuvre, tellement happé par la noirceur et l'originalité de ce film que l'on en oublie presque la vost ! Le jeu d'acteur de Peter Lorre est sublime? On ne voit pas qui aurait pu mieux interpréter que lui ce tueur spoiler: torturé psychologiquement
    . On se surprend même vers la fin à repésenter le criminel spoiler: comme un martyr
    , ce qui est voulu bien sûr. On ressent, pendant ce bijou de "belle" cruauté, beaucoup de sentiments, parfois contradictoires, qui montent crescendo et le tout, rappelons-le, malgré l'absence (voulue) de musique ! Un film qui continuera sans doute à toucher des générations entières. Au passage, très belle restauration de la part de la fondation Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung qui continue à faire du très bon travail. A voir absolument, ainsi que son remake intéressant de J.Losey.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2012
    Il faudrait une note à la Télérama pour transcrire ce que je pense de ce classique : d'un côté, un petit bonhomme hilare pour le chef d'oeuvre précurseur que M représente ; d'un autre côté, un petit bonhomme dubitatif avec ses yeux en l'air, navré du propos, et ce en dépit d'indéniables qualités.... Comme si le chef d'oeuvre pouvait se détacher de son contenu. Le film me paraît formellement parfait. Oh sans doute, l'on ferait moins théâtral aujourd'hui mais il ne serait pas correct de comparer les époques. Et même dans son théatralisme final, ça passe et obtient même le caractère intemporel que seuls les chefs d'oeuvre possèdent. La direction d'acteurs est fantastique, Peter Lorre en premier - ce qui suscita bien des peines pour la suite de sa carrière. D'avoir utiliser comme motif "dans l'antre du roi de la montagne", c'est particulièrement astucieux, tout comme d'avoir orienté le final vers une psychologie compréhensive, presque iréniste - une coutume judéo-chrétienne chez Lang. Pourtant, je n'aime pas les superlatifs.

    Mais je vais tout de même évoquer la maladie du cinéma puisque cet engin est précurseur : M est un film expiatoire à une époque où l'Allemagne de Weimar essuie coup sur coup plusieurs tueurs en série : Fritz Haarmann, Karl Grossman, Karl Denke. Chacun de ces vrais protagonistes ont leur place attitrée dans M. C'était des tueurs effroyables comme on en voit dans les contes d'ogres, et encore aujourd'hui, ils demeurent légendaires au point de figurer parmi les personnalités historiques pour le tourisme local.

    Oui, et Fritz Lang stimule ce constat, ces tueurs avaient terrorisé entièrement l'Allemagne, provoquant à la fois des réactions hystériques et de la résignation. Une Allemagne désemparée, dans une colère dissociée. Lang organise donc un état général : s'éparpille-t-il en fin de compte dans sa vision sociétale, dans sa macro-focalisation, c'est-à-dire avec avec une multiplicité des focales externes ? Je ne pense pas. Mais à quel prix ! Il se contraint à une pirouette que je trouve abject et une bonne partie du chef d'oeuvre repose sur un postulat que voici : la pègre est le miroir de la police et de la justice. Dans le déroulement comme dans la conclusion, avec ce tribunal populaire surréaliste. Dans un suspense un peu sot, il interrompt brutalement la loi du Talion pour replacer la morale au sein de la classe dominante et, ainsi, main dans la main, mafieux et fonctionnaires auront servi ou immunisé l'intérêt général. Est-ce crédible ? Oui. Est-ce cohérent ? Non.
    je trouve que le film s'est enfoncé, obstiné à voir trop grand, trop religieusement (mais alors la mère allégorique et allusive, chapeau moyen !) mais aussi trop dans la confusion des genres, celle-là même qui oblige au discours unique, de la traque menée jusqu'au bouc-émissaire, peut importe qui, du moment qu'il accumule les signes victimants. C'est d'ailleurs là, la plus grande pirouette de Lang : M était le tueur et il n'aurait pas fallu que c'en soit un autre.

    Pourquoi Lang est-il poussé par ce final oeucuménique qui conduit finalement à sa réussite par l'arrestation de M et sa comparution spontanée ? Cela est expliqué par d'autres symptômes de cette maladie - qui n'est pas une malédiction ! : la démagogie et le voyeurisme sous-tendus. Lang donne au spectateur ce qu'il veut voir, le terrifie avec un bon sens du jeu, et le rend fasciné par ce fait divers dont la fiction est toute relative. Le spectateur fantasme cette arrestation. Ainsi, le film le complaît dans son préjugé et je trouve assez facile d'aimer à voir un vilain méchant se faire attraper dans une insoutenable terreur. De la pirouette, du facile et du sens unique ce film alors...

    Il était hors de question de faire une critique moyenne pour ce film que je pense, lui aussi, en pleine dissociation mais je ne pense pas moins les désaccords sus-nommés. C'est un film prenant et passionnel et je l'ai traité comme tel.
    Pour faire court, le film est autant magnifique que spécieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Ne m'attardant volontairement pas sur la remarquable interprétation de Peter Lorre, qui parle d'elle-même; je dirais que "M le Maudit" porte le cinéma allemand, mieux encore, le cinéma du XXème siècle haut, très très haut. Fritz Lang nous confirme ainsi que le cinéma parlant n'est pas un défi à sa taille.
    La mise en scène des révolutions de l'époque dans le domaine de l'enquête policière : introduction de la graphologie ,du profilage et des chiens renifleurs est intelligente et encyclopédique juste comme il faut. Fritz Lang, n'a rien laissé au hasard, l'affaire Peter Kurten est connue dans le détail et brillamment mise en scène.
    Le jeu avec les sons est élégant et fin; ce même sifflotement du meurtrier le conduira à sa perte. Pas de musique, ni de fioritures; ici un essentiel qui nous contente largement. Pour ce qui est de l'histoire, la morale n'est pas sans me rappeler celle d’une certaine Marguerite de Navarre dans l’Héptamérion : une bâtelière qui par l’usage de subterfuges échappe à la concupiscence de deux cordeliers qu’elle faisait passer ; une fois à terre elle alerte le village qui crie à la Vendetta. Finalement, le supérieur des religieux convainc les villageois de les remettre à la justice divine, promettant un châtiment exemplaire. Comme Marguerite de Navarre Fritz Lang semble avoir pris le parti de l’exercice de la loi de l’Etat au détriment de celle du peuple.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Pour son premier film parlant, Fritz Lang démontre déjà une compréhension et une maitrise totale de cet aspect tout nouveau du cinéma qu'est le son. Cela se ressent aussi bien dans les dialogues brillants, notamment lors du procès final, que dans l'utilisation astucieuse du son, comme l'idée du leitmotiv musical (le tueur sifflant Peer Gynt) qui permet d'identifier Peter Lorre. Le choix d'un personnage aveugle pour démasquer l'assassin découle aussi certainement de cet aspect.
    Le scénario est tout aussi brillant. Le film commence du point de vue de la police et de la population d'une grande ville allemande, traumatisée par une série de meurtre d'enfants. Dans toute cette première partie, Lang prend soin de ne jamais montrer le visage de son tueur, ne dévoilant que son dos, ses mains ou ne le faisant exister que par sa voix ou son ombre. Puis, une fois la traque lancée, le film bascule et prend le point de vue du tueur. Et ce n'est que là que Lang filme pleinement Peter Lorre. Le choix, très audacieux pour l'époque, de concevoir un film du point de vue d'un tueur d'enfant s'avère passionnant. Ça l'est d'autant plus que le film n'est pas simpliste sur ce sujet et ne décrit pas un personnage démoniaque mais un être bien plus complexe que cela.
    Le film ne se contente toutefois pas de raconter une histoire de meurtre mais en profite pour faire un constat de la situation sociale en Allemagne à l'époque. Lang filme les quartiers mal famés d'une ville qu'on devine être Berlin, l'omniprésence et l'importance du crime organisé ou encore les effets de la crise et la misère (la scène de la "bourse" des mendiants).
    Mise en scène parfaite de Lang pour finir. Le cinéaste offre entre autres deux séquences en montage alterné qui sont des modèles du genre. La première voit une mère attendre le retour de sa fille de l'école alors que la petite croise la route de l'assassin et la deuxième décrit les réunions de la police et de la pègre.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2017
    Parmi les premiers films parlants, «M Le Maudit» est sans aucun doute celui qui a su exploiter le plus brillamment les interactions entre sons et images. Fritz Lang n'utilisant là aucune musique (et refusant ainsi tout effet "dramaturgique" inhérent à son emploi), le son en devient d'autant plus primordial : c'est même le sifflement du meurtrier qui va le trahir. Tout à déjà été dit sur la maîtrise formelle du long métrage, en partie tributaire de l'expressionnisme allemand mais surtout d'une modernité exemplaire! Fritz Lang réalise là l'un de ses meilleurs films, chef-d'oeuvre archi connu et reconnu. En plus d'une modernité esthétique étonnante, l'un des autres (et nombreux) atouts de ce film réside dans sa critique originale de la société allemande de l'époque : le tueur devient une "victime" de l'ordre social pourri, prisonnier de sa folie il se fait comme martyriser par les forces de l'ordre, implacables et insensibles à sa détresse, qui pourtant devrait amener la justice à reconsidérer son jugement. Il faut dire que le meurtier est incarné avec une telle passion par Peter Lorre qu'on ne peut qu'en être touché, il crève littéralement l'écran dans ce rôle douloureux qui reste l'un de ses tous meilleurs. L'apogée cinématographique de Fritz Lang, servi par un acteur hors-normes. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2012
    M Le Maudit est un film trop surestimé, à mon avis. Sur la forme, le rythme est très lent. Sur le fond, je n'ai pas trop saisi où le réalisateur voulait en venir, ou du moins, je ne suis pas vraiment d'accord avec son raisonnement. Pour moi, je ne vois pas en quoi un homme qui tue des enfants est une victime et je ne vois pas la criminalité d'un individu comme une conséquence directe d'un dysfonctionnement politico-social du pays dans lequel il vit.
    bubrestoa
    bubrestoa

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2012
    Un chef d'oeuvre absolu d'efficacité. Du point de vue du style un exemple de ce que devrait être plus souvent le cinéma.
    shmifmuf
    shmifmuf

    179 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Fritz Lang signe un de ses plus beaux films avec un Peter Lorre bluffant.
    Eternel.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Premier film parlant du grand cinéaste Fritz Lang co-écrit avec sa compagne Théa Von Harbou, M le Maudit est une oeuvre exceptionnelle où l'on découvre un acteur habité par son rôle, le génial Peter Lorre. Ce film passe actuellement sur le câble sur Ciné Classic, profitez-en.
    sword-man
    sword-man

    85 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2012
    Un peu deçu, vu sa réputation... "M le maudit" n'est pas un navet ou une bouse, mais il manque quelque chose à son ambiance, une musique déjà. En effet il n'y en a pas une seule seconde de tout le métrage, c'est quasi expérimental vu que le son était nouveau à l'époque. Bien que par ci par là il y est de bonnes idées narratives ou de mise en scène, ce nest qu'à la fin que "M le maudit" dévoile tout son propos sur la peine de mort, thème que Fritz Lang abordera une nouvelle fois dans "L'invraisemblable vérité", sur la folie du meurtrier poussé par des pulsions incontrôlable, ou sr la situation allemande de l'époque.
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