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Prad12
94 abonnés
1 086 critiques
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1,5
Publiée le 22 février 2014
Scénario totalement décousu. Intrigue pâlotte. Séquences touristiques horriblement longues. Musique qui fait penser à un James Bond et qui est trop présente. Un mauvais Gabin.
DE L’OR POUR LES BRAVES. La grande bagarre à Paris n’a pas eu lieu. Le pacha est fatigué dans ce film mou du genoux. Il est où Loulou.... ne nous fachons pas...
On aime retrouver l'ambiance des polars français de cette époque. C'est complètement unique tant pour le style que pour les dialogues. Mais ici on parle vraiment trop et on fait des combines de toutes sortes sans vraiment d'action globale. Un peu dommage
Quand nous sommes face à du Gabin, les dialogues sont comme à l'habitude un régal. On se marre, on n'est sérieux, et ici Gabin, il plaisante pas. Il joue un trafiquant de poigne. A ses côtés se trouve l'immense acteur allemand Gert Fröbe. Du lourd donc. Un bémol, Gabin à quelques longs passages en langue de Shakespeare, au départ nos oreilles se froissent légèrement, comprenez que l'on à pas l'habitude de le voir dans cette éventail. Et bon, malgré l'immense acteur, son anglais est pas des plus glorieux.
Il n'est pas bien coté je ne comprend pas. Dans le film les techniciens ont bien voyagé un séjour à Tokyo, Londres, Bruxelles et Munich, une belle mise en scène. Un bon scénario élaboré avec de l'action et du suspens. Un histoire de mafieux comme on les aime.
Un bon polar de Denys de la Patelliere, de mouture classique mais efficace. Gabin est excellent , dans ce rôle de vieux monsieur , truand distingué. Il fera une fin de carrière incroyable avec ce type de personnage. L'intrigue est bonne , le scénario bien construit.Le mélange de policier et d'espionnage fonctionne bien. A noter la petite apparition de Mireille Darc, absolument craquante dans un de ses premiers rôles.
Dans les polars français des années 60, il y avait une règle d'or à respecter scrupuleusement : qu'il soit flic ou voyou, il ne fallait surtout pas chercher des noises à Jean Gabin. « Du rififi à Paname » donc, autre succès public. Voici l'exemple typique du film qui ne serait que du vent sans la présence d'un acteur principal catégorie poids lourds. En effet, Gabin tient le film sur ses épaules de bout en bout. Ce qui conduit au désagrément suivant : quand il n'apparaît pas, on s'ennuie pas mal. Désagrément que même les excellents, mais trop sous-estimés Marcel Bozzufi et Daniel Ceccaldi ne peuvent palier. Au-delà d'un rythme n'étant pas des plus endiablés, le film souffre à fond d'une intrigue totalement décousue. Avec une telle profusion de personnages que l'on ne sait plus qui fait quoi. Certes, il y a de bonnes scènes (dans lesquelles Gabin apparaît évidemment), notre monstre sacré, des dialogues de bonne facture et une bonne musique d'intro et de fin, mais c'est clairement insuffisant.
13 909 abonnés
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2,5
Publiée le 23 mai 2022
Des syndicats du crime, des malfrats, des voyous, des ritals, des chinoiseries et des diam's! il y a du « rififi à Paname » mais Jean Gabin en gangster repenti reste imperturbable ou presque! C'est un peu la même guerre des gangs que dans l'âge d'or d'Hollywood ("Scarface") mais de façon conventionnel avec le simple plaisir de raconter une histoire entre Paris, Munich et Tokyo! Le casting international est prestigieux, trop sans doute pour s'y accrocher, et ce n'est pas une star de cinèma hollywoodienne comme George Raft (avec toujours son fameux lancer de pièce) qui peut changer la donne! Reste que l'on ne s'ennuie pas et que Gabin fait son numèro de routine comme il faut, un truand fidèle a ses amis, ses principes, et vivant plus que jamais avec son temps! Le rythme est pèpère mais les rèpliques sont toutes bien ciselèes pour distraire l'inconditionnel du genre! Un petit classique des sixties...
"Du rififi à Paname" rediff sur D8 le 19.07.2015 A l'époque, le film policier était à la mode, Gabin était l'enfant chéri du public, les réunir était déjà le gage de la réussite et des royalties qui tombent dans le tiroir-caisse. Certes, Alphonse Boudard au scénario, ce n'est guère Simenon : on y perd en qualité d'écriture, en subtilité littéraire, mais on y gagne en connaissance du milieu interlope et des boîtes de nuit... Plus actuel ! Et puis, Denys de La Patelière en est déjà à sa quatrième collaboration avec Gabin : le tandem se connaît donc bien : il suffit de ne pas lésiner sur la distribution, et ça marche : la preuve 2 millions d'entrées en un temps où la France commençait à être mécontente de son sort ! Cerise sur le gâteau, on a même le droit à un dialogue en anglais du grand acteur ! Ce film a malheureusement vieilli et on n'arrive plus guère à croire à cette histoire de bric de fric et de broc ! Et puis exception faite de Mireille Darc qui fait tapisserie, on ne se préoccupe guère des femmes dans ce milieu macho ! A regarder avec la patine du temps... willycopresto
Denys de la Patellière a réuni un plateau très international : Gert Frobe avec son inimitable accent allemand dans la peau d'un trafiquant en tous genres, George Raft l'américain, en chef mafioso important, l'anglais Claudio Brooks, en inspecteur infiltré et bien évidemment, Jean Gabin dans un rôle sur mesure. Il s'est adjoint quelques acteurs secondaires tels Marcel Bozzufi habitué aux rôles de second couteau, Daniel Ceccaldi dans la peau du commissaire Noël, un homme tranquille mais malin ou bien Claude Brasseur dans un petit rôle de truand. Basé sur une œuvre d'Auguste Le Breton, ce polar tient ses promesses, divertissant et sans fioritures. Un classique et solide polar des sixties.
Film de gangsters typique des sixties, dans la lignée de Touchez pas au grisbi, avec Gabin qui promène sa trogne de sexagénaire buté de façon alimentaire. Il ne faut pas chercher de la crédibilité mais regarder les rues et les voitures de Paris de l'époque.
Un bon vieux polar à la française, avec un Jean Gabin plutôt en forme. L'intrigue bétonnée, et le suspense assez présent suffisent à assurer le service minimum. Après, il est difficile de s'emballer pour le film en lui-même, à la mise en scène parfois aride.