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    Le Beau Serge
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    De retour dans son village natal pour s'y soigner, François (JC.Brialy) est plongé dans les turpitudes familales de son copain d'enfance Serge((Gérard Blain), lequel, promis autrefois à un avenir brillant, n'est plus qu'une épave alcoolique à la suite d'un drame personnel.
    Sur fond de réalisme rural, Chabrol construit une intrigue dramatique quelque peu artificielle. D'abord, le sujet est mince; ensuite Chabrol exploite certains lieux communs de la campagne: l'alcoolisme, les vieux secrets de famille et, d'une façon générale, le caractère fruste de ses moeurs. Lorsque François se mèle de sortir Serge et sa famille de leurs tourments, on mesure les insuffisances du scénario et de la mise en scène. Visitant un personnage après l'autre, les allées et venues de François au coeur du village semblent répétitives et parfois même sans objet. Le mal-être des personnages ne nous touche guère.
    Entre étude de moeurs et drame psychologique, l'expression naturaliste proposée par Chabrol, qui s'oppose à l'insincérité du cinéma estampillé "qualité française" (par opposition à la Nouvelle vague, dont "Le beau Serge" est célèbre pour en être la première manifestation, sinon la meilleure car on peu lui préférer "A bout de souffle" et "Les 400 coups", sortis une peu plus tard) se heurte à quelques maladresses. Mais dans le contexte du cinéma de l'époque, et quoiqu'inabouti, le premier flm de Chabrol n'est pas sans intérêt.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Assez moderne dans les mouvements de caméra. Bonne interprétation de Brialy. Pour le reste c'est sordide.
    Christian Smith
    Christian Smith

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    Un petit village de la Creuse où il ne se passe pas grand chose
    mis à part le beau Serge qui se bourre la gueule à longueur de journée et qui maltraite sa femme
    bref un endroit où tout le monde s'emmerde, y compris le spectateur.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Tragique portrait d'une campagne qui s'enlise dans l'animausité.. Admirablement interprété par JC Brialy et Gérard Blain, duo qui va se retrouver plus tard au plaisir du spectateur. Le film nous offre le point de vue d'un jeune provincial fraîchement citadin, qui revient apporter la civilisation urbaine dans une campagne désœuvrée qui se meurt dans l'alcool, la solitude, la perversion et la violence. François apporte l'homme nouveau par le biais de cette longue et douloureuse naissance.

    Bien que nous ne pouvons être difficilement en désaccord avec son point de vue dans ce contexte, il est dommage que le cinéaste ne nous ait pas donné à voir les trésors cachés de cette campagne. L'espoir ne peut venir que de la ville et du citadin.. Cependant, ce film dû être important à sa sortie, aujourd'hui encore il est fortement d'actualité..
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    C’est pas très intéressant et pas captivant non plus.

    Heureusement la mise en scène existe, discrète la plupart du temps, et tape à l’œil quand il y en a besoin.

    Pas convaincu.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2022
    Je poursuis en pointillés mon chemin sur la Nouvelle Vague.
    « Le Beau Serge » de Claude Chabrol serait considéré par les spécialistes comme le premier film de l’ère Nouvelle Vague.
    Possible.
    Claude Chabrol et sa chère province.
    Claude Chabrol aime la province et les bourgeois.
    Ici, avec « Le Beau Serge » il n’est pas du tout question de bourgeois au contraire, Claude Chabrol s’invite dans la France d’en-bas, de très-en-bas, chez des petites gens dans un village de la Creuse.
    Ah, la Creuse !
    Combien de fois ce département est raillé.
    Immobilier pas cher mais... pas de travail !… Déjà !

    Là, nous sommes en 1959, Chabrol nous fait visiter le village en compagnie de François (Jean-Claude Brialy) et d’un jeune boulanger. Si François a gagné la capitale, le jeune boulanger est resté, il faut bien nourrir le village.
    Et c’est continuer l’oeuvre familiale. Et puis c’est comme tous les autres, attachés au village, par défaut, par manque de courage, par obligation.

    Ainsi, à travers ces deux personnages, Chabrol nous présente la typographie du village, ses principaux personnages comme le soi-disant beau Serge (Gérard Blain, un des enfants terribles du cinéma français), sa femme Yvonne (Michèle Méritz), source de tous ses malheurs, son beau-père et sa très jeune belle-soeur, Marie (Bernadette Lafont).

    D’aucuns s’indignent sur ce triste village avec ses rues mal entretenues, ses bâtisses délaissées, pourtant, ça n’a rien d’étonnant et rien d’insultant.
    Chabrol ne fait que traduire une réalité.
    Comme il ne fait que traduire une mentalité, âpre, amère.

    En effet, là où il faudrait s’indigner c’est du côté langage et comportements.
    Et encore ! J’invite tout cinéphile à ne pas perdre de vue le contexte, la période.
    « Le Beau Serge » c’est toute une mentalité d’une France profonde de 1959 dans un petit village de la Creuse.
    Sans hésitation, c’est un film cruel, aigre et un tantinet masochiste et christique !

    Oui christique avec la motivation de François, motivation que je n’ai pas bien saisie ; je partage l’étonnement du curé du village qui lui dit : « Tu te prends pour Jésus Christ ».
    spoiler: Chabrol en fait un jeune homme culpabilisé d’être monté à la capitale abandonnant ses amis dont le soi-disant beau Serge ; il est dépressif et veut se racheter. De quoi ? De qui ? Ainsi, François tel Jésus Christ porte sa croix et la traîne en la personne de Serge totalement ivre, sous la neige, et dans un froid glacial pour le conduire à Yvonne qui s’apprête à accoucher.


    Bref, pour moi, « Le Beau Serge » est un film peu aimable et audacieux.
    Oui, audacieux d’une certaine façon pour l’authenticité et la rusticité d’une époque dans un village du fond de la France, en 1959.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Premier succes de Claude Chabrol ainsi que celui de jean Claude Brialy, Bernadette Lafont et Gérard blain. Un film où ils ne se passent rien, comme la plupart des films du cinéaste, c'est bien, par contre, pour aller faire la sieste. La réalisation est réaliste et rustre. Mais j'ai eu l'impression que le film durait 3 heures. L'histoire est triste, et sordide, encore un drame effroyable dans sa filmographie franchement morne.
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Film triste et déprimant, tourné dans la Creuse, dans un village perdu, en plein hiver. Un scénario brouillon, un montage catastrophique (on saute d'une scène à l'autre sans raccord), aucune direction d'acteurs, ils jouent tous mal ! On a bien du mal à rentrer dans cette historie sordide. La France profonde est ridiculisée, mal filmée, souillée, tout nous paraît sale. Les villageois sont des caricatures de paysans bêtes et ignorants qui passent leurs journées au bistro. Minable ! Je n'ai pas compris l'objet de ce film. On est très loin du 7ème Art.
    Martine R.
    Martine R.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    J'aime le cinéma de Chabrol mais je n'avais jamais eu l'occasion de voir "Le beau Serge", censé être un film culte de la Nouvelle Vague.
    Je me suis donc précipitée pour voir ENFIN ce film qui passe en ce moment sur OCS.
    Las, las! Quelle déception! Une oeuvre noirâtre et poussive mettant en scène des personnages caricaturaux à l'extrême: un dandy poitrinaire à peine guéri vient prendre quelque repos dans son village d'origine, au coeur de la Creuse où règnent l'ennui et l'inceste sur fond d'accordéon.
    Le jeune homme va à la rencontre de son passé, de son ami "Le beau Serge", devenu alcoolique par désespoir.
    L'ambition presque christique du jeune Parisien, qui pense pouvoir "changer" les habitants du village, un ramassis d'ivrognes cafardeux dont le seul espoir de se sortir de leur campagne fangeuse est d'entrer dans l'armée, voire dans les ordres, tourne court.Exception faite pour son ami "Le beau Serge",qui redoute de voir naître un second enfant mal formé et se noie pour cela dans le pinard.
    Le dandy parisien, qui ne ménage guère ses poumons en fumant cigarette sur cigarette, finit par le faire rentrer au bercail et accueillir comme il se doit son nouveau-né, prématuré mais apparemment "normal". On se voit infliger un interminable chemin de croix sous la neige, le Parisien se dévouant corps et âme pour aller chercher un médecin médiocre et le futur père au cours d'une tempête qui va lui être fatale.
    La fin est vraiment calamiteuse.Tandis que Gérard Blain, enfin devenu papa, exulte en riant de toutes ses soixante-quatre dents d'une blancheur immaculée, son ami poitrinaire rend en douce son dernier soupir derrière une porte, sur fond d'une musique dramatique qui n'a cessé de parasiter le film depuis ses pénibles débuts.
    Le "beau Serge" m'a très profondément ennuyée.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2021
    Premier long metrage de Chabrol et de la nouvelle vague, "le beau serge" est selon moi un chef d'oeuvre et un des meilleurs films de son réalisateur. Film sur l'amitié, sur l'entraide, sur l'évolution d'un être qui finit par s'éloigner de son milieu d' origine, sur l'incommunicabilité, le film distille par petites touches la description d'un univers et de ses personnages. Francois vient passer une partie de sa convalescence dans son village d'origine. Il retrouve son ami Serge qui se noie dans l'alcool. Il tente de lui venir en aide et fait connaissance avec la belle-famille de Serge. Le casting est exceptionnel au regard de ce qu'il adviendra, puisqu'on y trouve Jean-Claude Brialy, Gérard Blain et Brigitte Lafont à ses débuts. Ils sont tous formidables. Pour éclairer le scénario on retiendra notamment que Chabrol, comme Serge, perdit un enfant peu de temps après sa naissance et que le film fût tourné dans le village de la Creuse ou il passa la période d'occupation. Le film obtint le prix Jean Vigo. Les amateurs exclusifs de films d'action et de jeux vidéos passeront leur chemin.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Après être parti douze années, François retourne dans son village et retrouve son meilleur ami Serge. Ce dernier s’est marié avec Yvonne, a perdu son enfant trisomique et a sombré dans l’alcool. François remarque que Serge est odieux avec sa femme alors qu’elle est de nouveau enceinte. François non plus n’est pas des plus sains. A peine arrivé qu’il couche avec Marie, une adolescente de 17 ans magnifiquement interprétée par Bernadette Lafont, dans son second rôle avec le court-métrage de François Truffaut. Payé avec les 35 millions de francs de sa femme, “Le beau Serge” est le premier long-métrage de Claude Chabrol. A 29 ans, Chabrol nous étonne par sa maîtrise de la mise en scène, du cadrage et de la direction artistique. Son film porté à merveille par Gérard Blain et Jean-Claude Brialy, est d’une extrême maturité et sa qualité est tellement reconnue que l'œuvre sera considérée comme la première de la Nouvelle Vague.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mai 2021
    François revient dans son village natal en France après plus d'une décennie. Il constate que le village n'a pas beaucoup changé mais que les gens ont changé en particulier son vieil ami Serge qui est devenu un ivrogne. Ce film a été cité comme le premier produit du mouvement cinématographique de Nouvelle Vague française. Le film est souvent comparé au film suivant de Chabrol qui met également en scène Jean-Claude Brialy et Gérard Blain. Il durait initialement 2 heures et 35 minutes mais Chabrol a coupé une grande partie du matériel quasi-documentaire pour réduire sa durée une décision qu'il a regrettée par la suite. Je n'ai aucune idée de l'endroit où se trouvent ces séquences car la version publiée par Criterion ne dure que 99 minutes. Cela signifie que 45 minutes supplémentaires peuvent exister quelque part mais de toute façon cela n'aurait rien changé a la médiocrité de ce film...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mars 2020
    La nouvelle vague en 1959, avec ce beau Serge qui n’est pas Jean-Claude Brialy, le ténébreux interprète des films de Jean-Luc Godard mieux en mieux bien chef-d’œuvre et de pire en pire très mauvais, pas terrible chez Claude Chabrol.
    L’avant-gardiste orgueilleux de bobo parisien bar bistrot baguette croissant pain au chocolat transformé circulation pollution stress densité populaire, venu descendre dans les milieux ruraux se décompresser, faire ses courses au marché d’épicerie étalage populiste.

    Fumer et boire, joué les romantiques avec la femme de l’autre perdu dans ses méandres alcooliques maritaux, François dans son bled, qui est un village d’enfance comme vague souvenir, une icône de gaieté logeant dans ce cinéma comédie.
    Ce n’est pas un drame social, ça se laisse imaginer l’obscurité de la campagne sombre, c’est le noir et le blanc dans la mise en scène, bœuf, vache, du lait et fromage, coq, poule, poulet, poulette, canard, canarde, cochon, truie, lapin, lapine, cheval, jument.
    Récolte agraire taxe sel poivre moutarde à l’ancienne forte ou douce, crapaud, grenouille, des souris et des hommes et ....... des rats..... de ville et de la campagne ! Gérard Blain est le beau travailleur agriculteur cultivateur éleveur conservateur en boîte.

    Dans son élément de jeu, le fou du roi, liberté Serge chérie !......Se saouler par ce film, y’en a marre allez, avec le jus de raisin vin rouge rosé blanc champagne millésime labellisé tonneau produit local abondamment submergé d’immersion mélancolique sentiment pas facile à saisir.
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 812 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Difficile de juger ce film selon que l'on le restitue dans son époque ou dans la nôtre. En effet Le beau Serge est emblématique de la nouvelle vague du cinéma et constitue une icone, sacralisée ou pas, des années 50. En même temps il a vieilli et passerait inaperçu de nos jours, voire mauvais. On a toutefois le plaisir de retrouver Jean-Claude Brialy et Bernadette Lafont très jeunes dans une histoire très moyenne et assez plate : François retrouve son village après des années d'absence et constate un changement radical au niveau des gens. Serge, son ami d'enfance, confirmera son impression, et tout le monde lui paraîtra bientôt hostile. Mais après quelques rebondissements et au final, quel message et quel plaisir à regarder ?
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Un des films fondateurs de la nouvelle vague, Claude Chabrol y est producteur metteur en scène et scénariste. Tout n’y est pas formidable pour autant et il fera bien mieux par la suite. Si on sent déjà une qualité d’écriture de ses personnages, le film est à l’image de ce qu’il décrit, tristounet, un peu vieillot (dans le jeu de certains acteurs), lent, bref la Creuse.
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