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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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2,5
Publiée le 14 juin 2024
Dans l'aéroport de Roissy, paralysé par la grève puis les intempéries, le hasard et divers incidents font cohabiter Juliette Binoche, esthéticienne un peu simple, et Jean Reno, cuisinier expatrié et type angoissé. Ces heures passées ensemble à attendre leur avion sont-elles l'amorce d'une histoire d'amour? Possible, puisque le couple mal assorti en vient à se chamailler... Cette comédie de caractères de Danièle Thompson flirte constamment avec les conventions du huis-clos et de la brève rencontre. Elle n'ennuie pas parce qu'elle est concise mais n'emballe jamais parce qu'elle apparait souvent artificielle. Les petits rebondissements qui nourissent la relation entre Rose et Félix dans les salles d'embarquement ou dans leur chambre d'hôtel en bord de pistes dévoilent le tempérament des deux protagonistes. Reno, dans un emploi qui l'éloigne de ses rôles de brute, et Binoche jouent parfaitement le jeu bien que composant des personnages sans surprise, assez convenus, à l'image du scénario. Il manque à la comédie de l'habileté et de l'imagination, voire de l'extravagance, pour que cette rencontre prenne un peu d'étoffe. La relation entre Félix et Rose, leur découverte mutuelle et leur promiscuité forcée par les évènements autant que par la volonté manifeste des scénaristes sont toujours sur le fil de la banalité.
Comédie sentimentale plutôt réussie sur les contraires qui se rencontrent par hasard, s'engueulent, et finalement s'attirent. Cela doit beaucoup au couple d'acteurs, Reno et notamment Binoche, lumineuse.
Ce film, je me souviens être allé le voir au cinéma avec ma famille à sa sortie. Par-contre, si je n'avais pas lu sa fiche Wikipedia, je n'aurais pu me souvenir que du fait qu'il s'agisse d'une rencontre de deux personnes dans un aéroport. Ce n'est pas un bon signe, car j'ai une bonne mémoire, et même s'il y a longtemps que j'ai vu un film, en général, je suis capable d'en parler des années plus tard. Ce qui n'est donc pas le cas pour "Décalage horaire". C'est peut-être cela le problème de ce film : Il n'en reste rien, selon ma propre expérience, après qu'on l'ait vu une fois.
Ce film est basé sur un scénario à mille lieues de la vraie vie, mais ne nous fait aucunement rêver. C'est triste à en pleurer, sans envergure et sans aucun intérêt, malgré la bonne implication d'un casting efficace, tels Juliette Binoche et Jean Reno.
Ce n'est pas catastrophique ; c'est ennuyeux car vide. Le scénario est plat et les acteurs jouent des personnages peu crédibles dans des situations peu crédibles.
Je m'attendais à bien pire en me mettant devant ce film alors évidemment au final j'ai été contenté par ce Décalage Horaire !! Je dois avouer que j'ai trouvé le début très plaisant !! La différence de classes sociales, de considérations et de goûts entre les deux personnages m'a plu et amusé et j'y ai trouvé un réel intérêt. Malheureusement la seconde partie est plus fade et convenue et la romance m'a moins accroché. Il n'empêche que j'ai passé une soirée convenable en compagnie de Reno & Binoche et j'en garderai un bon souvenir !!
Une comédie sentimentale pétillante réalisé et co-écrite par Danièle Thompson !! on connaissais cette dernière pour avoir écrit des scénarios qui ont fait date dans le cinéma Français, notamment pour son père Gérard Oury comme "La grande vadrouille" mais aussi Claude Pinoteau pour la trilogie "La boum". Ici, c'est son deuxième long métrage en tant que metteur en scène et je lui trouve un certain charme à "Décalage horaire" . On suit dans les aéroports le chemin hasardeux de deux personnages qui vont se croiser en attendant leurs vols. Elle est esthéticienne, se maquille beaucoup et est un peu gauche de maladresse, lui st cuisinier tenant une société très anxieux , stressé par son business et ces deux personnes vont d'abord se supporter et apprendre a se connaitre. Le lieu du récit se passe surtout dans un hotel ou dans les sièges d(attente. Le film ressemble dans la forme à une pièce de théatre en plutôt réussit mais la, c'est du cinéma auquel on passe un bon moment . L'idée de mettre Juliette Binoche et Jean Reno dans les roles principaux est une bonne pioche, les deux comédiens sont très à l'aise pour nous faire rire et nous séduire. La musique est signé Eric Serra avec de très belles mélodies. Sympathique.
Cette comédie tendre et drôle réalisée par Danièle Thompson bénéficie d'une agréable bande musicale d'Eric Sera. Coécrits avec son fils Christopher Thompson, les dialogues torrides et le scénario bien conçu nous narrent la rencontre d'un homme et d'une femme complètement opposés qui, coincé par une grève dans un aéroport, vont passer la nuit ensemble à deviser sur leur vie respective. La confrontation de Juliette Binoche avec Jean Reno est jubilatoire. À juste titre nominée aux Césars, Juliette Binoche est parfaite dans ce rôle à multiples facettes ou elle peut exprimer humour et émotion.
On pourrait croire que c'est très simple de faire une comédie romantique réussie, que ce genre est un genre mineur et qu'il suffit de rassembler deux grands acteurs et d'ajouter quelques quiproquos pour que l'on obtienne un bon film. Et bien, détrompez-vous, comme dans les histoires d'Amour réelles, l'alchimie qui donne une comédie romantique réussie ne s'explique pas. Cette année 2002, j'ai été particulièrement gâté avec "Un Amour à New York" (Serendipity) et vraiment déçu avec "Kate & Leopold", "Autour de Lucy" (I'm With Lucy) et ... "Décalage Horaire". Dans "Décalage horaire", on s'ennuie ferme jusqu'à un très beau - comme toujours - dénouement mais qui met un temps certain à arriver. Le scénario est un peu poussif et heureusement que le téléphone portable a été inventé pour assurer quelques bons gags. En plus, pour ne rien arranger, parfois, on a l'impression que Jean Reno joue faux. Il y a tout de même quelques dialogues très sympathiques spoiler: (par exemple, "dire qu'un porc est mort pour faire ce jambon !") , mais cela ne suffit pas à sauver ce film.
Dans la catégorie des coups de foudre improbables, Décalage horaire se pose là. Le genre de relation qui démarre au cœur de rien, avec très peu d'éléments contextuels, juste par un concours de circonstances. Tenez, un aéroport par exemple. Les gens y sont en général speed et repliés dans une bulle. Pourtant nos deux tourtereaux campés par Jean Reno et Juliette Binoche ont bel et bien réussit à s'y faire de l’œil avec autant de divergences que de points communs. Deux entités pour le moins ténébreuses et infiniment seules. Plutôt tristes même dans le fond. C'est ce qui rapproche finalement, la solitude. Néanmoins, ce coup de foudre inopiné manque cruellement de consistance et d'engagement pour que l'on y croit totalement. Les deux acteurs n'y croient pas eux-même, et ça se voit, dans leurs regards, leur gestuelle, leur dynamisme. On ressent davantage le surjeu que l’intensité amoureuse. Marque d'une direction sans doute trop laxiste et ininspirée, en dépit des bonnes intensions dévoilées. En grande partie en huis clos, le scenario manque lui aussi de consistance, trainant parfois en longueur là où il n'y avait pas lieu de s’attarder. Le manque évident de rebondissements, de peps à cette histoire, n'est pas un atout. Tout cela pour une fin si désuète, pour ne pas dire sans queue ni tête!! C'est plutôt dommage de ne pas avoir misé plus grand, étant donné le potentiel des deux têtes d'affiche. Un charme bien présent mais enrobé d'une certaine fadeur. 3/5
Quel dommage que Juliette Binoche et Jean Reno ne tournent pas plus souvent des comédies tant ils sont excellents dans Décalage horaire de Danièle Thompson ! Une comédie romantique à l'américaine que n'auraient pas renié les maîtres du genre que sont Richard Curtis et Nora Ephron. D'excellents rôles à contre-emploi entre deux personnages que tout oppose. Juliette Binoche, fraîche et naturelle, face à Jean Reno taciturne comme à son habitude. Je trouve que ce rôle plus émouvant et ses cheveux longs lui vont plutôt bien que de jouer les éternels gros durs. Quant à Juliette Binoche, c'est sans son maquillage qu'elle est la plus belle. C'est un cinéma humain comme pouvait le faire le père de Danièle Thompson. Un certain Gérard Oury. Par contre wow ! Plus de douze millions d'euros à l'époque en 2001 pour un film qui se passe essentiellement dans un aéroport (en plein pendant les attentats du 11 septembre) ou la chambre d'un hôtel, c'est cher. Je suis mauvaise langue mais Reno et Binoche auraient pu faire ce film un peu plus par amour...de l'art. Ils m'ont amusé, ému, le film est bien écrit, bien dialogué et a eu son joli succès. Tout le monde est content.