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Alain D.
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3 296 critiques
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3,5
Publiée le 22 mars 2018
Un thriller qui "bouge" pas mal et bien mis en scène par Cédric Klapisch. L'association de Marie Gillain, très fraiche et candide, avec la bande de malfrats est jubilatoire. Il faut avouer qu'ils sont plutôt gratinés ces gangsters : Vincent Elbaz le dynamiteur, Simon Abkarian (Lecarpe) le marchand de kebabs et Zinedine Soualem (Mouss) le chorégraphe. Ce film nous gratifie aussi de belles présences avec les call-girls Natacha Lindinger et Diane Kruger. Ce polar aux dialogues trop communs nous gratifie néanmoins d'une BO tout à fait honorable. Dommage que le scénario très classique soit sans surprise.
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2,0
Publiée le 30 juillet 2012
On n'a comparè "Ni pour, ni contre (bien au contraire)" à deux immenses classiques du cinèma amèricain: "The Asphalt Jungle" de John Huston et "The Killing" de Stanley Kubrick! C'est peut-être lui faire trop d'honneur car le film de Cèdric Klapisch n'est ni plus ni moins qu'un banal film de braquage et d'argent facile sauvè par une mise en scène efficace! Innocente et inconsciente, Marie Gillain fait cependant une belle prestation avec un vrai rôle à dèfendre puisque son personnage choisit de prendre un chemin dont l'unique solution est d'aller au bout sans savoir où ça va la mener! il est dommage que le film de Klapisch n'ait rien de nouveau dans le thème qu'il aborde car la seconde partie se veut maitrisèe et captivante! D'où une impression de dèjà vu rendant le film mineur! L'èdition en dvd est en revanche de grande qualitè avec une belle immersion dans l'acoustique du braquage...
Ni pour, ni contre (bien au contraire) m'a agréablement surpris. C'est un peu en dessous des autres films de Klapisch pour moi mais le film est plaisant à suivre; bien qu'il soit un brin conventionnel, et le final tient ses promesses.
Klapisch a voulu avec ce film rompre à l’étiquette « sympa » que la critique lui accolait en revisitant le genre policier pour réactualiser la tradition du film noir et du film de gangster. Pourtant, de ce travail qui lui tenait a cœur et qui a nécessité deux ans d’écriture et une documentation intense, il ne reste pas grand chose. Bien écrit, certes, mais sans être très haletant, le film ne parvient pas a trouvé son créneau et est indéniablement desservie par le mélange de genre, la volonté d’user du second degré se heurtant à sa maîtrise formelle. De plus, le choix de Marie Gillain ajoute à la confusion. On oscille entre « L’appât » de Tavernier et « Les affranchis » de Scorsese et au bout du compte « Ni pour ni contre » n’est pas vraiment à la hauteur tant sur l’absence d’analyse des caractères de ses personnages que de son message (critique sans fond de la bêtise et la connerie noire).
Un film qui a la pêche, en tension et action permanente, sans round d'observation. Pas de long prélude de présentation du cadre et des personnages, on entre tout de suite dans l'action et on n'en sort plus jusqu'à la fin. La vie et le parcours d'un gang de malfrats, plutôt sympathiques par ailleurs malgré leur violence et leurs actions, qui agglomére presque par hasard une jeune cameraman, Cathy, dans un premier temps, voyeuse, puis porte flingue et de plus en plus impliquée dans l'action violente. Il y a l'appât du gain et aussi une adrénaline addictive dont elle devient dépendante, jusqu'à la fin où elle sera la plus active et diaboliquement calculatrice et égoïste. Un très beau rôle pour Marie Gillain, avec un talent incroyable pour marquer l'évolution de son personnage avec une fausse naïveté et un soupçon de perversité. Un film d'action agréable, bien filmé, dont on ne décroche pas du début à la fin.
Un polar francais de grande qualité, maniant avec brio l'humour noir et le noir pur et dur. C'est bien joué et les personnages sont très intéressants, notamment lorsqu'ils commencent a évoluer au contact de Marie Gillain. Klapisch signe donc un bon film, poignant, ou la fin est particulièrement réussie. A voir.
Cédric Klapisch ne nous fait guère fémir tant l'histoire de son "polar" est banale et convenue, sans évoquer le manque de crédibilité de l'ensemble... Il a au moins le mérite de mettre en scène de jeunes comédiens au talent prometteur tels Vincent Elbaz et Zinedine Soualem. Reste que son choix porté sur Marie Gillain comme actrice principale est plus que discutable voire ridicule... En effet, combien de fois ai-je eu l'impression de voir des scènes identiques à celles de l'excellent film "L'appât" de Bertrand Tavernier... avec la même Marie Gillain!!! Etait-ce un effet voulu ou un clin d'oeil?! Sinon pourquoi n'avoir choisi une autre comédienne ayant interprété un rôle moins similaire? Mais comment le génial Klapisch, auteur de quantité de films créatifs et intelligents, a-t-il pu se fourvoyer dans cette galère? A tel point que le titre semble être l'unique idée originale et intéressante de ce ratage!...
Voila un long métrage vraiment réussi de la part de Cedric Klapisch. Le réalisateur de l'Auberge Espagnole nous propose un film qui mélange le policier et le drame avec un certain talent dans sa mise en scène, et il est aider c'est vrai par des interprètes vraiment très convaincant. Nous retrouvons notamment Marie Gillain ( dans un rôle qui ressemble un peu a celle qu'elle avait dans l'Appat ), mais également Vincent Elbaz et Zinedine Zoualem qui sont vraiment très généreux dans leurs rôles. Voila un donc un polar français que je vous recommande car l'histoire est vraiment captivante.
J'ai eu très peur quand j'ai vu la signature de Klapisch, auteur du (selon moi) lamentable "Un air de famille", mais le film était en route… et il m'a bluffé, il faut déjà parler des acteurs, parfois on se demande comment ils sont dirigés, mais comme ils sont bons, ils s'en sortent très bien, Marie Gillain n'ayant aucun mal à surnager la distribution et à l'éclairer de son charme et son talent. La réalisation est plutôt correcte, même si Klapisch nous fait parfois des plans étranges, quant à l'histoire, ce n'est jamais qu'une variation sur un engrenage, mais on va dire qu'elle est plaisante et bien racontée et surtout très personnelle. Il y a sans doute des invraisemblances mais celles-ci ne sont pas scénaristiques mais techniques, on peut donc faire avec, ce film n'ayant pas de vocation documentaire. On appréciera au passage les multiples références au film noir américain et à ses clichés dont je ne citerais que la plus belle : " à Paris, n'importe quelle fenêtre de n'importe quelle maison montrera la Tour Eiffel"
Film « tendance » avec Marie Gillain . Une jeune reporter est embarquée avec des casseurs pour filmer leurs hold-up. Le propos de départ est invraisemblable mais on se laisse prendre à l’ambiance entre les différents protagonistes. Tout ceci est peu crédible mais les acteurs sont excellents et finissent par emporter le tout. Cedric Klapisch a fait mieux c’est certain.
En signant Ni pour, ni contre (bien au contraire), Cédric Klapisch se lance dans le polar, optant le point de vue de suivre des malfaiteurs, notamment par le prisme d'une femme ne faisant pas partie du milieu et découvrant cet univers du jour au lendemain.
La force de l'oeuvre se trouve avant tout dans les personnages, on s'y attache, on s'intéresse à ce qu'ils font et Klapisch parvient à jeter sur eux un regard inattendu et assez tendre, malgré la violence. Le metteur en scène d'Un Air de Famille dirige de belle manière de très bons comédiens, Zinedine Soualem, Marie Gillain et Vincent Elbaz en tête, tout en évitant la lourdeur autour des thématiques du bien et du mal, alors qu'il parvient aussi à créer une ambiance plutôt prenante, notamment par ces changements de tons, arrivant à inclure une certaine légèreté au cœur d'un récit tendu.
Si on peut regretter de légères maladresses, notamment dans le déroulement de l'histoire, c'est assez vite rattrapé par la maîtrise de Klapisch derrière la caméra, à l'image des alternances de points de vues entre les personnages. Ce sont aussi plusieurs trouvailles et bonnes idées qui permettent au film de se bonifier, comme le personnage de Soualem et l'aspect chorégraphe, la plongée dans Paris, la bande-originale ou encore Simon Abkarian et son Kebab. Il parvient à garder un intérêt constant sur les enjeux tout en nous emmenant vers une parfaite finalité, où la frontière entre la réalité et nos désirs est questionnée, et même émouvante.
Oscillant régulièrement entre comédie et drame, Ni pour, ni contre (bien au contraire) permet à Cédric Klapisch de s'éclater derrière la caméra tout en instaurant une certaine tension, et sachant jouer avec des personnages aussi intéressants que bien interprétés.
On a toujours un petit blocage psychologique à regarder un polar à la française tant on a plus limpression de se retrouver dans un Julie Lescaut que devant une uvre cinématographique. Le talent de Klapisch parvient cependant à vite dissiper lambiguité, grâce notamment à une interprétation encore une fois transcendante dauthenticité (Elbaz et Soualem décrochent la palme) et à un propos dune certaine perspicacité, même s'il ne semble pas très original. Klapisch réinvente Melville, et on ne saurait cacher notre plaisir. Une belle petite réussite.
Ce n'est pas le meilleur Klapisch certes mais ce polar sans prétention est sauvé par la bonne interprétation des comédiens (Vincent Elbaz en tête) et un scénario efficace. Un film ni bon ni mauvais (bien au contraire).
Cédric Klapisch,lassé d'être considéré comme un auteur de comédies générationnelles,a voulu s'essayer au film de braquages.Mais ce n'est pas si facile d'être un caméléon."Ni pour,ni contre(bien au contraire)" manque trop de rigueur et d'homogénéité pour prétendre rendre hommage à Merville ou Verneuil.Klapisch met pourtant un point d'honneur à réunir sa petite bande(Elbaz,Abkarian,Soualem) en y incorporant la timide Marie Gillain.Ses braqueurs sont vulnérables,malgré leur volonté de se mettre en marge dela société.Vivre de petites combines et d'amitiés viriles,ça n'a qu'un temps,surtout quand on joue avec le feu.Un traitement peu original pour un sujet qui en aurait mérité plus.En fait,ce qui interpelle le plus,c'est le fait que le film commençe comme une potacherie policière et se finit dans la noirceur pure.Où est la cohérence là-dedans? A force de brasser les genres,Klapisch s'égare du côté des nanars.Je suis contre.