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chrischambers86
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1,0
Publiée le 16 novembre 2023
« Avec le temps. Avec le temps, va, tout s'en va. On oublie le visage, et l'on oublie la voix. Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin. Faut laisser faire, et c'est très bien » [...] On est triste de trouver sous ce mauvais drame personnel le coscènariste de "Une sale affaire" (1981), Jacques Cortal! On est encore plus triste de voir l'ex-danseuse ètoile de l'Opèra de Paris, Marie-Claude Pietragalla, s'enfoncer autant! Pietragalla est une immense danseuse! C'est un mètier d'être actrice de cinèma et ce n'est pas le sien! spoiler: Ni pitiè ni compassion pour cette femme condamnèe qui a envie qu'on la regarde comme quelqu'un de normale! Même Florent Pagny (le mari) et François Cluzet (le toubib), convaincants, ne peuvent changer la donne! En rèsulte un hommage ratè à Lyne Chardonnet (èpouse de Cortal), spoiler: une longue agonie comme un jour sans pain avec le « Requiem » de Mozart, du pathos à foison et le coucher de soleil sur la Canebière...
Quand je voids le soleil est tout simplement un film magnifique. L'histoire d'un couple, détruit par la maladie. on s'y croirait presque; on pourrait le revoir cent fois, le film est si émouvant qu'on ne pourrait s'empecher de pleurer lors des 10 dernières minutes. un film merveilleusement bien réalisé, transporté par la danse de l'extraordinaire danseuse étoile Marie-Claude pietragalla. Un film passioné, émouvant qui reflete la réalité.
Un premier film qui prend aux tripes. Margot (Marie-Claude Pietragalla), magnifique danseuse étoile, est condamnée. La maladie qui lui tombe dessus. Comme un coup de massue. Raphaël (Florent Pagny), son mari le sait : c'est Pierre (François Cluzet), le médecin de la famille et ami proche qui le lui a dit. C'est dur. C'est ainsi que commence "Quand je vois le soleil", le premier film de Jacques Cortal. Et on se dit que ça va être chiant. Un peu comme ces films d'art et d'essai d'où l'on sort en se disant "c'est expérimental". Mais on se laisse prendre. On se laisse assommer nous aussi par ce coup. Cortal nous touche aux tripes. L'intimité de ce couple, de la famille, nous prend à la gorge. Margot, extraordinaire dans sa déchéance physique et qui veut rester forte et maîtresse du jeu. Jusqu'à décider elle-même d'offrir des femmes à son mari. Jusqu'à s'auto-flageller pour se punir d'être malade. Raphaël, émouvant, homme perdu et infirmier au chevet de sa femme. Une enfant qui ne sait pas et qui ne peut pas comprendre. Un médecin impuissant face à l'issue inéluctable. On ressort de ce film bouleversé.
Quand je vois le soleil marquait le retour du chanteur Florent Pagny au cinéma après 8 années d'absence dans un rôle plutôt difficile puisqu'il incarne le mari d'une danseuse étoile qui se sait condamnée par la maladie. Il est difficile de juger ce film. Le réalisateur Jacques Cortal affirme que l'histoire est tiré de faits réels soit mais le propos est vraiment beaucoup trop alourdi par un pathos dégoulinant. On ne nous épargne ni les larmes de Marie-Claude Pietragalla, ni ses confessions face à la caméra à l'adresse de sa fille, ni une musique classique à base de Mozart envahissante. Certes, dans son état, on réagirait sûrement de même mais je me demande jusqu'où peut-on aller dans la représentation de la douleur au cinéma. C'est dommage car le trio Pagny-Pietragalla-Cluzet est à la hauteur. On sent le réalisateur, qui a filmé le plus souvent caméra à l'épaule par économie et pour être au plus près des personnages, totalement concerné mais voilà la morbidité du sujet met mal à l'aise. C'est clair que Quand je vois le soleil n'est pas à regarder si on a le moral au fond des chaussettes. Ceci étant, les scènes de danse chorégaphiées par Pietragalla himself, le travail sur la lumière intéressant et Florent Pagny font que l'on peut tout de même y jeter un coup d'oeil. J'attends néanmoins le chanteur dans un autre registre moins âpre.