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Jean Durand
18 critiques
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3,0
Publiée le 8 décembre 2023
Souvent drôle mais le scénario est quand même bien tiré par les cheveux. Ça pénalise un peu mon plaisir, de plus, le rythme de ce film, est, je trouve, pas toujours convaincant.
Pour une fois pas d'accord avec Chris Chambers86 et avec le journal l(Humanité. Pour moi c'est un film bien supérieur au film la Garçonière justement à cause de son KItsch et au Paris d'Opérette qui me fait penser aux meilleures opérettes d'Offenbach justement.
Cette Comédie, coécrite et parfaitement mise en scène par Billy Wilder en 1963, n'a pas pris une ride. Elle nous offre de belles images de Paris et une histoire attachante, débordante d'humour et de délicatesse. Le scénario, a priori un peu naïf, se révèle finalement très attractif et même plutôt adroit. En plus d'une BO élégante signée André Previn ,le casting de ce film est un véritable régal avec une Shirley MacLaine adorable et un Jack Lemmon fantastique dans un rôle à multiples facettes.
Heureusement qu’il y a la fraicheur et la spontanéité de Shirley MacLaine pour faire passer la pilule. L’agent de police est soi-disant naïf. Après l’avoir accepté, l’histoire est peut-être bien. Malheureusement je l’ai trouvé limite demeuré et donc je n’ai pas apprécié.
Ce film de Wilder est une belle découverte. C'est un peu désuet mais ça sent bon la France Parisienne des années 60. Dommage néanmoins que certains décors fassent carton-pâte. Le film joue la carte du loufoque, de la bonne franquette, où tout le monde fait tout le temps la fête. Les temps sont peut-être durs mais on sait comment s'amuser. Lemmon, en policier niais mais plein de bons sentiments est parfait dans son rôle. Il est bien sur épaulé par S. Mc Laine, en prostitué au grand coeur et Moustache le gérant du café qui a tout fait dans la vie. Une belle comédie.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 8 juin 2021
Alors que les comédies de Billy Wilder durent rarement plus de deux heures Irma la Douce est anormalement long 2h27 ce qui induit une narration diluée une action peu dense et un manque de rythme inhabituel pour le réalisateur américain. Une seule idée qui est étalée sur toute cette histoire sans charme sans les chansons de la comédie musicale de Broadway dont il s'inspire. C'est un film sans rythme sans intérêt sans intrigue il est laborieux mais pourquoi continuer de parler de ce film. C'était un énorme succès au box-office à son époque et MacLaine a été nommé aux Oscars mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Lemon donne une mauvaise interprétation dans un rôle pour lequel Peter Sellars aurait été plus que parfait...
Et bien contrairement à mon à priori je me suis bien amusé avec ce classique de la comédie américaine à l’ancienne. Surtout dans la première partie avec cette plongée dans le quartier des halles et la découverte de toute une galerie de personnages certes bien aseptisés mais traités et joués de façon suffisamment sincère pour susciter l’intérêt. Forcément le film repose beaucoup sur le duo Shirley MacLaine qui joue une sorte de Pretty Woman avant l’heure et Jack Lemon en gendarme déchu qui s’amourache d’Irma et en devient son Julot. Mais il tient aussi grâce à quelques seconds rôles amusants en premier lieu bien sur le patron du bar « moustache ». Malheureusement la deuxième partie du film patine un peu, les quiproquos commencent à tourner en rond, j’ai eu l’impression d’une perte de rythme et surtout qu’on ne savait pas comment terminer cette histoire. Il n’empêche que cela reste aujourd’hui amusant, désuet certes mais amusant.
Une comédie de mœurs pleine de charme et d'humour burlesque, mais aussi des longueurs, portée par le duo formé par la délicieuse Shirley MacLaine et Jack Lemmon. Pas le meilleur Billy Wilder mais divertissant quand même.
Le film, presque entièrement réalisé en studio, est un peu longuet et répétitif, les dialogues sont de qualité mais au final peuvent lasser, la fin moralisante pour un film qui ne l'est pas peut décevoir. Mais le tout reste plutôt plaisant à voir, on sourit du début à la fin, la reconstitution de Paris en carton pâte est charmante y compris les clichés sur les français (Le metteur en scène connait la France, il les utilisent à bon escient). Les comédiens, pour ceux qui les apprécient, sont excellents. Et la mise en scène est toujours celle d'un certain Billy Wilder. Si malgré tout on retrouve la vision du monde de Wilder, qui laisse peu de concessions à toute illusion sur la nature humaine, le film n'a pas très bien vieilli et il n'est pas de loin un de ses meilleurs.
Dans le système hollywoodien, quand un film part en vrille on ne peut plus le rattraper (ou alors assez mal comme Autant en emporte le vent). Tous les éléments du système narratif/réaliste/industriel sont tellement imbriqués que le spectateur a immédiatement l'impression d'un navire qui prend l'eau et progressivement sombre. Par exemple un scénario très moyen, issu d'une pièce vraiment pas très drôle (avec d'incroyables invraisemblances qui traduisent l'absence de conseiller français), une erreur de genre (l'absence de chansons et danses dans ce qui aurait dû être une comédie musicale), une musique assez primaire : tout cela ne peut pas être compensé même par les talents exceptionnels de Billy Wilder, Shirley McLaine (que j'adore), Jack Lemmon ou même Alexandre Trauner, le grand décorateur. C'est pourquoi, hélas dirait-on car cela aurait pu être une belle comédie, Irma La douce (Wilder 1963) est totalement raté, comme je viens de le vérifier dans l'excellente édition de dvd mgm2017
Billy Wilder réunit le tandem gagnant de La Garçonnière dans une nouvelle comédie savoureuse sentant le doux fumet si caractéristique du réalisateur, mélange habile de douceur et de dérision. La réussite du film repose avant tout sur les épaules de Jack Lemmon, absolument génial dans la peau d'un ex-agent de police aussi fleur bleue que magouilleur voulant garder pour lui tout seul une prostituée un peu larguée dont il tombe éperdument amoureux. C'est dans son double-numéro où il alterne deux identités que l'acteur est le plus épatant, enchaînant mimiques et remarques désopilantes dans des situations plus jubilatoires les unes que les autres, tout ça au prix de l'amour de sa compagne. Il reflète merveilleusement la double-facette que Wilder tient à mettre en avant dans son oeuvre en étant un pauvre bougre pour qui nous compatissons mais dont les méthodes employées sont des plus douteuses. Tout le jargon balancé contribue logiquement à amplifier la vision caricaturale du cinéaste qui s'amuse à railler des malencontreux quiproquos dans lesquels sont piégés les protagonistes à cause de leur entichement. La fin a beau partir un peu trop loin dans son délire, Irma la Douce est une succession de scènes charmantes, drôles et où le duo Jack Lemmon/Shirley MacLaine capte tous les regards.
Délaissant toutes les chansons et les chorégraphies - à une petite exception près - de la comédie musicale française dont il l’est adapté, « Irma la Douce » permet à Billy Wilder de reformer le duo Jack Lemmon - Shirley MacLaine, 3 ans après sa savoureuse « Garçonnière », comédie comparativement plus réussie que celle-ci. Il n’en demeure pas moins qu’avec son contenu pour le moins singulier et ses personnages tout aussi truculents, le film se regarde avec un certain amusement.
Ce film a été beaucoup critiqué à sa sortie pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le septième art. C’est une pure comédie dont le scénario a largement fait ses preuves des années durant au théâtre. Question cinéma et mise en scène, direction des acteurs et leurs choix (Qui de mieux que Jack Lemmon et Sherley Mac Laine ?) c’est parfait. Il y a juste quelques scènes qui s’étirent trop et ramené à 90 minute les 5 étoiles s’imposaient. Billy Wilder a tant à dire qu’il ne sait pas couper. Parfois il est heureux que les producteurs interviennent, ce ne fut pas le cas ici comme ce le fut avec bonheur dans ‘’La vie privée de Sherlock Holmes’’. Les cinéphiles n’oublient jamais Irma la douce, ses collants verts et sa petite chienne, c’est un signe qui ne trompe pas et même si elle est irréelle à l’image de l’ambiance parisienne…Quelle importance cela présente devant un tel spectacle divertissant ?
Gentillet mais sympathique. La durée excessive du film nuit à son rythme trop relâché. On apprécie la vision de Paris de l'époque mais on se lasse du jeu un peu naïf et de l'histoire finalement trop légère et simpliste, voire manquant de prétention.
si la première demi heure du film est pleine de promesse et nous fait croire à un nouveau chef d'œuvre, le film tourne ensuite un peu en rond et est un peu répétitif (peut être parce que le film est tiré d'une pièce de théâtre de boulevard qui l'enferme dans un carcan )La toute fin du film est notamment laborieuse et la réplique finale ressemble trop à celle de certains l'aiment chaud. Néanmoins l'ironie de Billy Wilder est bien présente tout au long du film à travers ses provocations audacieuses pour l'époque et son choix de jouer sur les clichés typiquement américains dans un univers parisien délicieusement toc. Les deux acteurs sont plein de charme et la comédie est suffisamment bien écrite pour rester suffisamment drôle tout au long du film (a part la toute fin)Pas le meilleur film de Billy Wilder mais du Billy Wilder quand même.