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chrischambers86
13 804 abonnés
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4,0
Publiée le 23 juillet 2020
Un très belle oeuvre mèconnue et gageons que les gens la reconnaîtront malgrè son titre insolite! Le public sera èmu s'il se laisse èmouvoir! Paul Newman nous prèsente de façon admirable une famille troublèe par le caractère, quelque peu nèvrosè, de la mère! Drame magnifiquement interprètè par Nell Potts (fille de Newman & Woodward) et Roberta Wallach (fille du grand Elli), qui incarnent les filles Joanne Woodward, une mère nerveuse et à l'humeur changeante! Par son attitude scandaleuse, Bèatrice cherche à fuir sa vie dans des moments forts et remplis d'humanitè! Son personnage n'accomplit jamais ce qu'une Rowlands ou une Loden font! Newman nous fait croire qu'elle va se lancer dans le monde avec ses deux filles alors qu'en fait elle rentre chez elle! Du coup le film en devient assez ètrange avec un personnage qui ne franchit jamais le pas! Tout le monde aura compris que les marguerites dans le titre, ce sont les individus du film, en l'occurrence les deux filles! A plusieurs reprises, on se rend compte que Newman traite très diffèremment dans la cadre Matilda, de Ruth et Bèatrice! On pourrait dire qu'à plusieurs reprises, Newman cadre ensemble la mère et sa fille aînèe! Comme si l'autre ètait dèjà le miroir de la mère...ou en tout cas la mère son devenir! Et ça c'est plutôt fort et beau à la fois...
Le titre est une métaphore de l'impact qu'a l'attitude d'une mère de famille américaine, un peu déséquilibrée par une vie trop dure, sur la personnalité de chacune de ses deux filles. Alors que l'ainée, qui a subi de plein fouet et pendant trop lomptemps les frasques de sa mère, en sort affaiblie, la plus jeune, qui a réussi à se garder un espace de liberté dans l'univers tendu et incohérent qui l'entoure, tire bénéfice de cette épreuve en devenant un petit génie en science nat. La propre fille de Newman et Woodward joue le rôle de la cadette et le ton de sa voix, lors du concours scolaire qu'elle remporte, reflète le courage et l'obstination de qui veut se sortir d'un univers très hostile. La mise en scène de Newman, feutrée, très proche des personnages (à l'instar d'un Cassavetes), permet de rendre une vraie profondeur psychologique et de décrire sans complaisance un milieu social à la dérive.
Newman nous sert une tranche de vie de Béatrice Hunsdorfer (Joanne Woodward prix d'intérprétion du festival de Cannes 1973) mère de deux filles Matilda (Nells Pott) et Ruth (Robertah Wallach). L'histoire en elle même n'est pas intéréssante ce sont les relations entre les personnages qui intérésse ici le réalisateur. Le film se base essentiellement sur la folie de la mère (qui apparament l'était depuis son plus jeune âge) et qui déteint sur ses filles : Une fille (Ruth) atteinte de crise et une autre (Matilda) passionnée par la science (tout le long elle tente de concourir pour le prix de meilleur savant). Les trois actrices sont fantastiques, notamment Nell Potts qui tient là sont seul rôle mais qui sort une des meilleurs composition d'actrice que j'ai pu voir. La musique (composée par Maurice Jarre) dépeint bien ce tableau, plutôt sombre de la vie de cette famille sans père. D'abord attiré par son titre singulier, ce film se révèle être un vrai bijou de simplicité et d'émotions et d'humour noir. "Atome what a beautiful word"
Impardonnable oubli de l'histoire officielle : Paul Newman est aussi un immense réalisateur ! Pour preuve, ce film magistral et bouleversant où le cinéaste fait preuve d'une rare subtilité, d'une incroyable liberté et d'un geste magistral de metteur en scène. Et ce autant dans la conduite du récit (la chronique familiale s'ouvre aux vents contraires des élans de chaque personnage et se libère avec majesté et force du naturalisme) que dans le travail sur les personnages (rarement justesse psychologique et mystère des êtres ne se seront aussi harmonieusement cotoyés). On pense à Cassavetes pour cette aisance à plonger dans la pénombre de l'âme humaine, mais avec une capacité à l'enchantement qui ouvre le film sur un univers presque mental ; une sorte de conte du quotidien. Le film est ainsi marqué par un vrai geste de cinéaste, dans la continuité du génial "Rachel Rachel" : Newman construit un univers très personnel, mélange de légèreté parfois un peu loufoque, de poésie du réel et de densité psychologique, et fait preuve d'une grande force dans la mise en scène. A cela s'ajoute une direction d'acteurs irréprochable et la présence magique de Joanne Woorward, pleine d'intensité et de grâce. Bref, un miracle de film, qui traite avec une étonnante modernité des dysfonctionnements de la famille et du paradoxe qu'ils n'affaiblissent pas pour autant la force de ses liens. Cet inoubliable portrait de femme suffirait à lui seul à hisser Newman au rang des maîtres...
Ah ouais mais non quoi. Désolé mais là c'est plat, c'est répétitif, et y a quasiment aucune idée de mise en scène. Paul Newmann était un bon acteur mais côté réalisation c'était plus laborieux franchement. Et puis ça cabotine un peu aussi du côté de Joanne Woodward. De plus, le scénario est loin d'être intéressant je trouve. Alors tout n'est pas mauvais, y a des passages réussis, je trouve que le personnage de Matilda est intéressant mais ça ne suffit pas à sauver le film. Je ne comprends pas cet engoument.
Il est un charme, une magie évidente qui se dégage de l'oeuvre de P.Newman, d'une poésie et d'une grâce rare. Dommage que seule la superbe N.Newman émeuve.
Un style sobre mais efficace. Le portage à l'écran de cette excellente pièce de théâtre est tout à fait réussie ! Quelques scènes sont véritablement hilarantes, d'autres remuent les tripes.
Troisième long métrage cinéma réalisé par Paul Newman, tiré d'une pièce de théâtre qui obtint le prix Pulitzer, " l'influence..." bénéficie d'une solide réputation dans la cinéphile d'art et essai.
Sa réédition permet d'évaluer l'opus du fameux acteur, passé par la réalisation dont les quatre autres opus sont aujourd'hui malheureusement tombés dans les oubliettes.
" l'influence..." s'apparente aux films de John Cassavetes comme réalisateur. Sens du naturel qui se marie à un ton casi documentaire, peu de moyens et interpretation théâtrale des acteurs.
J.Woodward, l'épouse de Newman occupe le rôle principal qui trouve des ressemblances dans celui du personnage incarné par Geena Rowlands dans " une femme sous influence ", voire au type d'interprétation de Barbara Loden ( compagne à la ville d'Elia Kazan) dans " Wanda ".
Mais à la différence de "une femme..." le rôle principal n'est pas le personnage clef. Si l'artifice est une trouvaille intéressante, le problème c'est qu'il faille attendre les cinq dernières minutes, voire la dernière réplique pour en être certain.
Les cinquante premières minutes sont taraudees par un cruel et pénible manque de rythme et il faut attendre la scène avec le policier ( une des meilleures de l'ensemble) pour que la direction soie désignée au spectateur.
Film au combien inégal ( raté dans les premières 50 minutes et réussi pendant les 50 dernières), il se propose rien moins que de nous donner goût à la vie.
Malgré son milieu amilial pathologique, voire indirectement maltraitant, la plus jeune des deux sœurs parviendra a trouver un immense intérêt à son existence. Elle le dira elle-même en voix off à la fin et le titre du film porte le nom de l'expérience scientifique quelle réalise.
Woodward porte complètement le film sur ses épaules ( elle obtiendra avec lui, le prix d'interprétation à Cannes).
" l'influence..." est un opus de Newman dont le thème suscite le débat ( peux t on s'échapper de son milieu ? Pourquoi certains y parviennent d'autres pas ? La vie vaut elle la peine d'être vécue ?) mais dont la vision de la première partie ( beaucoup, beaucoup, beaucoup trop longue) m'a laissé très dubitatif.
Au plan formel Newman ne parvient pas à la maîtrise atteinte par John Cassavetes cineaste, dans ses opus les plus aboutis.
Pour sa seconde partie, ( propice, au combien à la réflexion) les amateurs de cinéma du patrimoine ne laisseront pas passer, " de l'origine. .." sans attendre toutefois une perfection dont il n'est pas, à mon avis, pourvu. Une excellente idée ne fait pas forcément un film abouti.
Un film inouï, de la force d'Un tramway nommé Désir ou d' Un Eté à Osage County. Un film méconnu, injustement, incompréhensiblement. Joanne Woodward est une très grande actrice formée au théâtre, elle joue à la perfection la névrose hystérique dans son aspect le plus sombre. La destructivité d'elle-même et des autres y compris de ses propres filles est tragiquement, cliniquement, exact. Ce film dépeint la face mal cachée d'une Amérique dont l'une des faces a la phobie des laissés-pour-compte, qui rejette le plus loin possible son angoisse de la marginalité et ne peut soutenir la vue de l'échec social. La face inverse de cette Amérique triomphe dans la vitalité du personnage de Matilda qui concentre toutes ses forces de vie pour contredire sa mère et affirmer que la vie vaut la peine d'être vécue et que l'on peut poser sur elle un regard enchanté. Sa passion pour les sciences naturelles est l'antidote du poison maternel, en neutralise le fiel mortifère et produit le miracle espéré. Paul Newman signe un immense film tourné avec sa fille et sa femme. Couple discret à la ville, Woodward et Newman se sont adorés pendant 50 ans (1958-2008) jusqu'à la mort de Newman, une prouesse de couple dont le conjoint fut l'un des hommes les plus convoités de tous les temps par ces dames. Et avant tout un immense artiste.
De l'influence des rayons Newman sur le comportement du spectateur ... ça donne ... Beaucoup d'ennui. Peut-être qu'à sa sortie initiale, ce film était novateur. En tout cas, je trouve qu'il a vraiment mal vieilli. Le jeu outrancier des acteurs est davantage ridicule qu'émouvant. L'intrigue avance si peu ... plusieurs éléments de l'histoire arrivent au fur et à mesure de l'histoire, mais sans grande crédibilité. Toutefois, on ne peut pas dénigrer l'originalité de l'histoire initiale. C'est juste dommage que la mise en image ressemble à un amas de mauvaises molécules, toutes composées d'atomes défaillants et générant le sommeil ...
Parti voir ce film à la filmothèque du quartier latin un soir d'automne, n'en attendant rien, assez irrité par le titre repoussant. Sorti bouleversé.
Ce film, c'est tout simplement un de mes plus beaux moments au cinéma. Dire que j'ai été a un doigt de ne jamais le découvrir... "De l'influence..." est souvent comparé a Une femme sous influence et aux autres Cassavetes. Personnellement, j'y vois une différence fondamentale, le film de Newman touche au coeur, il bouleverse, épate et surprend comme aucun des Cassavetes, 100 fois plus estimée, ne réussirait à le faire. Les acteurs sont géniaux : la mère épatante en femme névrosée, vulgaire, et cependant attachante ( c'est la force du film, d'être nuancé et d'apporter un témoignage réel ) mais aussi et surtout sa petite fille, son exact opposé, qui encaisse et endure, en se taisant, et en accomplissant sa passion. Elle est tout juste bouleversante de pureté. Ce film nous fait passer du rire au larmes, et certaines scènes en feront pleurer pas mal ( je n'en dit pas plus...)
Je crois sincèrement qu'il peut changer une vie, ou ouvrir en tous cas les yeux aux gens quand a leurs différentes relations avec leurs proches, c'est d'ailleurs ce que voulait Newman, être considéré comme un homme qui a aidé les gens a mieux se comprendre...
je m'arrète la, j'ai la légère impression que ce que je dit ne pourra jamais être a la hauteur de ce film merveilleux, qu'il faut aller voir, car c'est LE chef d'oeuvre méconnu du cinéma indépendant américain, bouleversant et qui nous renvoie a la question de l'évidence, et du pourquoi et comment Newman a t'il pu faire, aussi facilement, ce que d'autre n'arriveront jamais a accomplir ?
Le titre du film décourage en 2008 à sa re-sortie en v.o. : tarabiscoté, va-t-on revisiter la période d'enc... de mouches des seventies ?... Curieux que l'annonce du décès récent de Paul Newman réhabilite ses propres films, situés à cent lieues de sa stature de playboy du bon côté de la barrière américaine. Inspiré d'un livre déroutant. J'ai eu des mouvements de recul dans les portraits présentés tellement ils sont peu complaisants.C'est un rien caustique,flirt avec le sordide, la musique de Maurice Jarre ajoutant sa part de malaise, on a peur pour l'ancêtre jetée là... L'épouse du réalisateur (Joanne Woodwards), parfaite emmerdeuse dans son jeu, gêne aux entournures étant donné l'ampleur de ses frasques. Haut la main, la blonde cadette Matilda (propre fille du couple Newman/Woodwards)émerge du lot : une voix cosmique qui semble maintenant immortaliser son père. Les scientifiques, les poètes inclus les "barrés", les écologistes, devraient raffoler. Fait partie de ces films ardus mais profonds, à voir au moins deux fois pour accrocher.
Le beau film de Paul Newman s’est encore bonifié avec le temps. Le style en savant artifice est mis au profit de l’analyse des caractères, avec des cadrages recherchés, la marque des meilleurs artisans des seventies. Construction lumineuse du récit, soin de chaque scène, dialogues ciselés, interprètes parfaits jusqu’au plus petit rôle. Famille d’acteurs bénie des dieux ! L’épouse, Joanne Woodward, dans le rôle de la mère psychologiquement tourmentée qui élève tant bien que mal ses deux filles, est prodigieuse, sur ce film la plus grande actrice du monde vraiment ; Nell Potts, la fille du couple, qui n’a plus tourné, est un diamant (scène bouleversante où elle concourt à l’école pour le prix des sciences). Grâce à elle, le final est d’une force poétique rare. "De l'influence...", aussi indispensable que le meilleur Cassavetes touche au cœur. Il y demeure longtemps.
"De l'influence..." a pour héroïne Beatrice Hunsdorfer, une femme d'une quarantaine d'années. Séparée de son mari, elle élève seule ses deux filles et vit dans une maison délabrée dont elle sous-loue une chambre à des personnes en fin de vie.
"De l'influence..." a été tourné en 1972 par Paul Newman qui était alors au sommet de sa gloire. Le rôle de Beatrice est interprétée par son épouse, l'actrice Joanne Woodward. Il est tiré d'une pièce de théâtre qui venait de remporter le Prix Pulitzer.
"De l'influence..." est emblématique de son temps. À commencer par son titre à rallonge qu'on n'aurait plus l'idée de donner aujourd'hui. Il est inspiré d'une pièce de théâtre, comme l'était un grand nombre de films de la décennie précédente : "Qui a peur de Virginia Wolf ?", "La Chatte sur un toit brûlant", "Un lion en hiver.".. Surtout il s'inscrit dans un registre dramatique qui est aujourd'hui totalement passé de mode. À l'époque, le théâtre et le cinéma avaient une tendance à l'hystérisation qui s'est perdue. Les personnages étaient paroxystiques, au bord de la folie. Aujourd'hui, si le sujet des films n'a pas changé - "Aurore" sorti le mois dernier avait pour héroïne une femme divorcée élevant seule ses deux filles - leur ton n'est plus le même. Il est plus réaliste, plus doux, et surtout plus comique. La solitude d'une mère célibataire, hier, faisait pleurer. Aujourd'hui, elle fait, à tort ou à raison, rire.