Alors, celui-là, ça faisait un bout de temps que je ne l'avais pas vu. L'enfant sacré du Tibet voulait sûrement surfer sur le succès du Temple Maudit de Spielberg. Et dans sa manche, il avait un sérieux atout : Eddie Murphy alors au top de sa carrière. Et le brave Eddie nous ressort ni plus ni moins que son personnage de black cool popularisé par Le Flic de Beverly Hills. Je peux le comprendre. Quand on a une recette qui marche à Hollywood où tout va très vite dans un sens comme dans l'autre, pourquoi vouloir changer ? Donc, en gros, c'est Axel Foley qui doit aller récupérer un gamin kidnappé possédant des pouvoirs surnaturels. Au début sceptique (on le serait à moins), il acceptera vite cette quête envoûté par la beauté de sa jolie partenaire. Tour à tour rieur, blagueur, séducteur, bagarreur, Eddie Murphy livre un florilège de tout ce qu'il a pu offrir dans les années 80 à grands coups de clins d’œil complices à la caméra. Depuis, les effets spéciaux ont évidemment pris un gros coup dans l'aile. J'irai même jusqu'à dire que ça a assez mal vieilli. Mais le spectacle reste divertissant et fait office de bon film d'aventure.