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stebbins
501 abonnés
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4,5
Publiée le 26 février 2012
C'est simple : j'ai adoré le premier film de Wong Kar-Wai. Il ne ressemble pas à ce que le réalisateur hong-kongais a l'habitude de nous concocter ( nous sommes très loin de l'esthétique de In the Mood for Love et de 2046 ), mais le résultat est vraiment efficace. Un montage agressif, une musique géniale ( surtout le thème répétitif de Giorgio Moroder ) et des scènes de baston à couper le souffle. Ce drame urbain est bien évidemment une sorte de remake de Mean Streets de Martin Scorsese, mais Wong Kar-Wai y apporte sa propre vision en situant son film dans le milieu des Triades ( la Mafia asiatique ). Il est vrai que les deux personnages principaux ( Wah et Fly ) font penser à Charlie et Johnny Boy ( Harvey Keitel et De Niro ) et leur relation fraternelle est très similaire à celle qu'entretiennent les deux personnages scorsesiens, et pourtant...je préfère As Tears Go By à Mean Streets. Je suis d'ailleurs étonné de voir que je suis pour le moment le seul à lui avoir donné la note maximale. L'un de mes films préférés sur le sujet des triades ( supérieur à Election ). Un opéra de la violence hors du commun !
Personne n'aurait jamais entendu parler de ce film si Wong Kar-Wai n'avais pas eu la carrière qu'on lui connait. Absolument impossible pour moi de prendre la moindre scène au sérieux tant les choix musicaux sont inadaptés. J'avais parfois l'impression de regarder un mauvais clip de karaoké Chinois. Alors c'est un premier film certes, mais je le trouve de mauvais gout.
Un recopiage pur et dur de « Mean streets » de Scorsese, preuve aussi que le copié/collé ne se déroule pas uniquement dans un sens. Ceci dit, Wong Kar-Waï ne sen cache pas, et faute avouée, à moitié pardonnée.Le récit de « As tears go by » transpose le milieu mafieux de Little Italy à celui des triades de Kowloon. Les deux personnages centraux de Charlie/Harvey Keiteil et Johnny Boy/Robert De Niro sont repris presque à lidentique par Andy Lau et Jacky Cheung. Comme dans « Mean streets », il sagit de petits mafieux de bas quartier, de la petite mafia de rue, que lon pourra classer dans le genre « drame urbain ». A noter que non seulement des personnages de « Mean streets » ont été recopiés, mais également des séquences entières comme la célèbre scène de baston de la salle de billard. « Mean streets », qui influencera tous le style de Wong-Kar-Waï, bien au-delà de « A tears as go by », sur le thème de la descente aux enfers. Dans cet ensemble complètement impersonnel, on retrouvera tout de même quelques indices de prémisse du style à venir du réalisateur. Par exemple, la passion pour la Love story douloureuse et les couples en permanence séparés, thèmes principaux de « In the mood for love » et « 2046 ». La relation du couple dans « As tears as go by » constitue dailleurs le seul aspect intimiste du récit, mais assez important tout de même pour que lil du cinéphile commence à s'y intéresser. De beaux moments sur le thème des amours difficiles ou impossibles, qui réussissent à sortir par moment, telles des respirations intimistes, de lenfermement scénaristique et des règles codifiées peu originales et étriquées. Autre indice, celui du thème de la répétition, qui explosera dans « In the mood for love », et utilisé ici avec la répétition du thème musical « Take my breath away » à travers plusieurs séquences. Un premier film de cinéphile sous très grandes influences, pour se faire un nom et une réputation.
Une oeuvre très critique envers la mafia efficacement mise en scène. La double narration oscillant entre le romantisme et la criminalité est d'une grande intelligence participant à la critique du milieux et donnant de l'épaisseur au film. L'interprétation est réussie pour un film bien humain.
Wong Kar-wai c'est directement inspiré du grand Mean Streets de Scorsese pour élaborer As tears go by et il ne s'en cache pas. Il réussi des débuts très prometteurs avec ce film, rythmé et contrasté, qui comporte déjà sa patte.
Pour son premier passage derrière la caméra Wong Kar-Wai nous offre un drame urbain de bonne qualité. On est loin de son style aujourd'hui mondialement reconnu mais l'on peut déjà sentir sa patte dans les nombreuses scènes intimistes et un remarquable talent pour les scènes d'action si bien chorégraphiées que l'on croit assister à un ballet. Le scénario n'est pas très original vu la similitude avec "Mean streets" de Scorcese mais l'interprétation est excellente et le tout permet de passer un bon moment.
Pour son premier film, Wong kar Wai nous livre un excelent film qui ne ressemble en rien à ses prochains. Andy Lau et Maggie Cehung forme un très bon duo que l'on retrouvera plus tard avec grand plaisir dans Chungking Express. A voir si l'on aime Wong Kar Wai.
Pour son premier film, Wong Kar-Waï réussit un fort beau coup dessai : As Tears Go By est un film prometteur et convaincant. Son incursion dans lunivers du film de triades peut dérouter en vue de ses autres réalisations (Happy Together, In the Mood For Love), mais il nempêche que ce premier film annonce dune certaine manière les prémisses du style de Wong Kar-Waï. Cette plongée dans la guerre des gangs de Hong Kong ne manque pas de style, As Tears Go By ne manquant pas de rythme et dénergie ; le montage impulsif, nerveux, retranscrit la fièvre dun monde violent et impitoyable. Car As Tears Go By est avant tout un film violent, peut-être trop parfois, certaines scènes se montrent assez crues. Mais cette peinture de la violence, Wong Kar-Waï parvient à la styliser, avec une réalisation honorable pour un premier film ; la musique, envoûtante, lui donne un charme évident. Mais le réalisateur sintéresse surtout aux relations humaines, les liens qui unissent les personnages entre eux (amour, amitié fusionnelle) ; il nen oublie pas non plus lhumour (personnage de Fly), qui évite au film de tomber de la lourdeur et le cliché. Enfin, à noter les bonnes interprétations de Andy Lau et de la talentueuse Maggie Cheung. Tout cela fait de As Tears Go By un film de qualité, réussite admirable pour une première réalisation. Un film prometteur, qui reste toutefois encore assez éloigné du style du réalisateur, style quil parviendra à imposer par la suite.
Très inspiré de Scorcese, un premier film néanmoins assez brillant où l'esthétique du réalisateur se met en place. Sans être exceptionnel, intéressant donc.
La baston pour la baston n'a rien d'intéressant et Fly est horripilant. J'ai aimé l'indéfectible lien d'amitié qui lie Wah à Fly mais si c'est un remake ça n'a rien de glorifiant.
Remake de Mean Streets (1973) de Martin Scorsese. Le film fut présenté à la Semaine de la Critique, lors du Festival de Cannes 1989 Nominations au prix du meilleur acteur (Andy Lau), meilleure actrice (Maggie Cheung), meilleure photographie (Lau Wai-keung), meilleur réalisateur, meilleur montage (Cheong Pi-tak), meilleure musique, meilleur film et meilleur second rôle masculin (Alex Man), lors des Hong Kong Film Awards 1989. Prix de la meilleure direction artistique (William Chang) et meilleur second rôle masculin (Jacky Cheung), lors des Hong Kong Film Awards 1989
Film Hong-Kongais, tiré du film Mean Streets de Scorsese à la façon HK, et dont j'ai bien aimé la fragilité, le tragique de ses deux acteurs principaux qui est Ah Wah et Fly. Ils tentent tant bien que mal à travailler pour des petits gangs et à survivre. L'arriver de Maggie Cheung va bouleverser l'amitié d'Ah Wah amoureux de cette fille, qui va vite tourner au cauchemars. Cependant, le film des années 80 n'est pas sensationnelle, mais les rôles sont admirablement bien jouer.
L'esthétique tant apprécié dans les films de Wong kar Wai est ici abandonnée au profit de la profondeur des personnages et de leur psychologie. Une sorte de "Stranger than Paradise" à Hong Kong.
Ayant revu les films de Kar-Wai, et impressionné par la grande majorité d'entre eux y compris les débuts (Nos années sauvages - admirable), celui-ci est très loin derrière et frise souvent le ridicule et le style outrancier ne trouve pas l'efficacité de ses autres opus. L'exotisme ne peut totalement faire oublier les paresses et exagérations, les expressions des personnages relèvent de la pose au point d'en faire un simple film de série B. Bien sûr que le talent de Kar-Wai peut parfois permettre de transcender la série B, mais le film reste très mineur par rapport à l'excellence de sa filmographie de manière générale.