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Votre avis sur La Dernière tentation du Christ ?
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Au dela de la polémique,W.Dafoe est habité dans ce rôle.Un film ambitieux et audacieux.
Une réécriture très interessante de la vie de Jésus. Selon moi, celle-ci lui donne tout son sens et lui procure un message d'autant plus beau qu'il en est humain.
Wille Dafoe HABITE tout simplement son rôle et trouve ici l'un des instants les plus magnifiques de sa carrière.
La stylistique du film est impeccable (Scorses oblige). Mais celle si patit de la longueur du film (on connait Scorsese et son goût pour les films de plus de 2h30) qui s'enlise dans des séquences parfois trop lentes et ennuyeuse. Et le message patit lui aussi d'une incompréhension qui parfois laisse le spectateur de côté...
Dommage, on aurait put atteindre un chef d'oeuvre engagé et porteur d'un message magnifique.
Wille Dafoe HABITE tout simplement son rôle et trouve ici l'un des instants les plus magnifiques de sa carrière.
La stylistique du film est impeccable (Scorses oblige). Mais celle si patit de la longueur du film (on connait Scorsese et son goût pour les films de plus de 2h30) qui s'enlise dans des séquences parfois trop lentes et ennuyeuse. Et le message patit lui aussi d'une incompréhension qui parfois laisse le spectateur de côté...
Dommage, on aurait put atteindre un chef d'oeuvre engagé et porteur d'un message magnifique.
Je viens de revoir ce grand, très grand film, dont les détracteurs - pour la plupart des illuminés réacs - étaient des abrutis incapables de voir plus loin que l'évangile (et je suis catho). Je fais allusion à eux car justement ce travail de Scorsese était immense dans tous les sens du terme, c'est-à-dire entre autres dans le sens de l'ouverture d'esprit, du progrès de la réflexion, et de l'acceptation de nouveaux points de vue.
Je ne dis que ça car tout le reste est cinéma, du très grand cinéma, et qu'il est vraiment dommage que sa sortie fut entachée de la sorte.
Et puis, en prime, David Bowie comme acteur et Peter Gabriel à une fabuleuse BO. Que demander de plus que tous ces bonheurs ?
Je ne dis que ça car tout le reste est cinéma, du très grand cinéma, et qu'il est vraiment dommage que sa sortie fut entachée de la sorte.
Et puis, en prime, David Bowie comme acteur et Peter Gabriel à une fabuleuse BO. Que demander de plus que tous ces bonheurs ?
maxime ...
Il me manque encore quelques Scorsese ( pas mal enfaîte ), La dernière tentation du Christ y compris. Willem Dafoe sort une interprétation digne de son talent, le plus grand point positif de ce long métrage. La mise en scène de Martin Scorsese est également magnifique, certains plans sont d'une beauté renversante, le film à 26 ans et pourtant il ne prend aucun coup de vieux en grande partie dut au talent de son réalisateur. Malgré tout, La dernière tentation du Christ est parfois très ennuyeuse ! Moi qui suit pourtant athée je dois bien avoué être mal à l'aise vis à vis du remaniement de cet histoire ... Une retranscrip-tion " exact " m'aurais surement bien plus passionné ! Une oeuvre unique, avec certains passages avec une très grande intensité !
Il fallait le faire ! "La Dernière Tentation du Christ" c'est le pari osé de Martin Scorsese revisitant l'impossible : un tollé à l'époque ! La première chose qui frappe c'est la BO, parfois tribale, parfois contemporaine aussi (Peter Gabriel), cela ne m'a pas gêné étant donnée sa qualité et sa subtilité, bien au contraire... Ensuite JC - qui ne pouvait être blond aux yeux bleus soit dit en passant - est incarné par un Willem Dafoe extraordinaire, totalement habité par son personnage, un Homme qui doute, qui a peur surtout : extraordinaire dialogue au début du film ! Aussi, Harvey Keitel convainc en Judas réhabilité. Bien sûr la réalisation est excellente
spoiler:
(à part le feu de satan mal fait)
, c'est du Scorsese. On suit avec fascination les différentes étapes qui mèneront JC à la crucifixion, et là Scorsese se lâche en prenant ses libertés spoiler: (notamment le rêve où JC deviendrait vieux et père de famille m'a un peu perdu au début, puis m'a franchement ennuyé car trop développé, rallongeant inutilement l'ensemble, quoiqu'il permettra de conclure de belle manière)
. Très ambitieux.
, c'est du Scorsese. On suit avec fascination les différentes étapes qui mèneront JC à la crucifixion, et là Scorsese se lâche en prenant ses libertés spoiler: (notamment le rêve où JC deviendrait vieux et père de famille m'a un peu perdu au début, puis m'a franchement ennuyé car trop développé, rallongeant inutilement l'ensemble, quoiqu'il permettra de conclure de belle manière)
. Très ambitieux.
Le film a le mérite de ne pas être consensuel et ne pas hésiter à être polémique. Cependant le film est trop long, trop classique et fatigue même s'il est bien réalisé. Pas du grand Scorsese mais une interprétation de Dafoe qui vaut le détour. Même ce Scorsese ressemble à un film de mafieux Italo-américains...
Je n’avais encore jamais vu ce film (il faut dire que moi et le petit Jésus…) mais j’en avais beaucoup entendu parler. Aujourd’hui, je comprends toute la controverse qu’il a pu susciter à l’époque et je pense qu’aujourd’hui, il pourrait encore faire couler beaucoup d’encre.
J’avoue que ce qui m’a attiré c’est le pourquoi autant d’acharnement sur un sujet qui a été adapté un nombre incalculable de fois et sous toutes les formes. Et si « La Passion du Christ » de Gibson avait gravé les esprits, le film de Scorcese avait posé les bases. Si c’est tout aussi violent (quoique Gibson avait mis les bouchées doubles !) physiquement, c’est psychologiquement que le films dérange autant qu’il peut amuser.
Un petit Jésus qui cause tout seul et devenant quasi fou, plus représenté comme un schizophrène paranoïaque (et oui, il n’est pas aidé le pauvre), le personnage a de quoi inquiéter malgré sa gueule de paumé.
On prendra aussi en pleine face les rituels diverses toujours lorgnant sur un côté sexuel plus ou moins assumé mais qui souvent met mal à l’aise vis-à-vis de la représentation de la femme (juste bonne à vider quelques bourses) ou tout simplement de la religion en elle-même (qui parfois frise l’hystérie et des cultes bien plus occultes que cultes).
Ce qui m’aura le plus fait rire, c’est ce machiavélisme avec lequel Scorsese montre le messie plus proche du maladroit déclenchant une guerre que le porteur de la bonne parole. Certes, il souhaite de tout cœur faire comprendre que l’amour est plus favorable que la guerre mais s’y prenant comme un manche, il déclenche un esclandre. Et ce encadrant un passage où le messie plonge carrément dans le terrorisme absolu, ou du moins dans une idée de terrorisme. Le plus dérangeant dans l’histoire, c’est qu’on ne sait pas s’il refuse son plan initial parce qu’il n’a pas de courage ou parce qu’il se rend compte à quel point il est fou !
Bref ! Cette tentation est des plus dérangeantes, malsaine à chaque seconde, un vrai calvaire pendant 2h45 où on plonge dans les abysses de la folie pure. Je n’ai jamais ressenti une telle sensation de mal-être à part devant « Apocalypse Now ». Je sais que j’ai adoré ce film parce que, justement, j’ai détesté cette ambiance pesante, ces images qui agressent, qui prennent à la gorge, qui ne vous lâchent pas et qui, plus que jamais, nous mettent devant le constat d’une société décadente.
J’avoue que ce qui m’a attiré c’est le pourquoi autant d’acharnement sur un sujet qui a été adapté un nombre incalculable de fois et sous toutes les formes. Et si « La Passion du Christ » de Gibson avait gravé les esprits, le film de Scorcese avait posé les bases. Si c’est tout aussi violent (quoique Gibson avait mis les bouchées doubles !) physiquement, c’est psychologiquement que le films dérange autant qu’il peut amuser.
Un petit Jésus qui cause tout seul et devenant quasi fou, plus représenté comme un schizophrène paranoïaque (et oui, il n’est pas aidé le pauvre), le personnage a de quoi inquiéter malgré sa gueule de paumé.
On prendra aussi en pleine face les rituels diverses toujours lorgnant sur un côté sexuel plus ou moins assumé mais qui souvent met mal à l’aise vis-à-vis de la représentation de la femme (juste bonne à vider quelques bourses) ou tout simplement de la religion en elle-même (qui parfois frise l’hystérie et des cultes bien plus occultes que cultes).
Ce qui m’aura le plus fait rire, c’est ce machiavélisme avec lequel Scorsese montre le messie plus proche du maladroit déclenchant une guerre que le porteur de la bonne parole. Certes, il souhaite de tout cœur faire comprendre que l’amour est plus favorable que la guerre mais s’y prenant comme un manche, il déclenche un esclandre. Et ce encadrant un passage où le messie plonge carrément dans le terrorisme absolu, ou du moins dans une idée de terrorisme. Le plus dérangeant dans l’histoire, c’est qu’on ne sait pas s’il refuse son plan initial parce qu’il n’a pas de courage ou parce qu’il se rend compte à quel point il est fou !
Bref ! Cette tentation est des plus dérangeantes, malsaine à chaque seconde, un vrai calvaire pendant 2h45 où on plonge dans les abysses de la folie pure. Je n’ai jamais ressenti une telle sensation de mal-être à part devant « Apocalypse Now ». Je sais que j’ai adoré ce film parce que, justement, j’ai détesté cette ambiance pesante, ces images qui agressent, qui prennent à la gorge, qui ne vous lâchent pas et qui, plus que jamais, nous mettent devant le constat d’une société décadente.
Benjamin A
Martin Scorsese adapte en 1988 le roman « The Last Temptation of the Christ » de Nikos Kazantzakis, publié en 1955. Une adaptation qui fit beaucoup de bruits à sa sortie notamment lorsqu’un groupe fondamentaliste catholique incendie une salle du cinéma Espace Saint-Michel à Paris pour protester contre la projection du film.
Mais Scorsese surprend et nous offre un point de vue inédit sur la vie de Jésus où il présente ce dernier comme un être humain avec donc ses défauts et ses péchés, n'hésitant pas à montrer un Jésus lâche (qui est même prêt à supplier dieu de ne pas le crucifier) qui se réfugie dans la croyance comme il se réfugiait auprès de sa mère lorsqu'il était plus jeune (dixit Judas). D'ailleurs, c'est l'autre point très intéréssant de cette reconstitution, c'est de ne pas montrer Judas comme le traite et le méchant, c'est à dire l'image qu'il a dans l'opinion général, mais comme celui qui était le plus fidèle à Jésus puis à dieu. Malgré une ou deux petites longueurs (enfin surtout le début, c'est un peu long à démarrer) il arrive à nous captiver et à même à nous passionner pour ce récit, dont on n'oubliera facilement les quelques petits défauts (personnages sous-exploités notamment) pour l'apprécier. Les interprétations sont plutôt bonne et notamment William Dafoe dans le rôle de Jésus, sachant bien montrer les contradictions de ce personnage.
Scorsese arrive finalement à nous intéresser et à nous passionner comme en témoigne certaines scènes fortes du film (et plus particulièrement celle de face à face entre Jésus et Judas). Si ce n'est pas exempt de tout reproche, on ne peut que saluer l'audace et la passion du réalisateur pour nous livrer ce récit.
Mais Scorsese surprend et nous offre un point de vue inédit sur la vie de Jésus où il présente ce dernier comme un être humain avec donc ses défauts et ses péchés, n'hésitant pas à montrer un Jésus lâche (qui est même prêt à supplier dieu de ne pas le crucifier) qui se réfugie dans la croyance comme il se réfugiait auprès de sa mère lorsqu'il était plus jeune (dixit Judas). D'ailleurs, c'est l'autre point très intéréssant de cette reconstitution, c'est de ne pas montrer Judas comme le traite et le méchant, c'est à dire l'image qu'il a dans l'opinion général, mais comme celui qui était le plus fidèle à Jésus puis à dieu. Malgré une ou deux petites longueurs (enfin surtout le début, c'est un peu long à démarrer) il arrive à nous captiver et à même à nous passionner pour ce récit, dont on n'oubliera facilement les quelques petits défauts (personnages sous-exploités notamment) pour l'apprécier. Les interprétations sont plutôt bonne et notamment William Dafoe dans le rôle de Jésus, sachant bien montrer les contradictions de ce personnage.
Scorsese arrive finalement à nous intéresser et à nous passionner comme en témoigne certaines scènes fortes du film (et plus particulièrement celle de face à face entre Jésus et Judas). Si ce n'est pas exempt de tout reproche, on ne peut que saluer l'audace et la passion du réalisateur pour nous livrer ce récit.
Je ne remettrai pas le talent de Scorsese en cause mais je dois avouer que je suis extrêmement déçu par ce film. Ce réalisateur de talent, qui figure parmi mes réalisateurs préférés, n'a jamais eu peur de choquer notamment avec ce film ou dernièrement avec "Le loup de Wall street". Hélas, tout au long du film, je ne suis jamais parvenu à rentrer dans la vision personnelle de Scorsese quant au récit de la vie de Jésus. J'étais la plupart du temps perplexe et dubitatif. C'est surtout la fin du film qui m'a le plus indigné.
J'admet que Scorsese a le mérite d'avoir exploré de façon philosophique la vie de Jésus et de lui avoir donné un côté plus humain mais je suis obligé de constater, qu'au final, je me suis vraiment ennuyé.
J'admet que Scorsese a le mérite d'avoir exploré de façon philosophique la vie de Jésus et de lui avoir donné un côté plus humain mais je suis obligé de constater, qu'au final, je me suis vraiment ennuyé.
Ce film de Scorsese n'est peut-être pas à ranger parmi ses plus grands chefs-d'oeuvre, mais il n'est pas dénué d'intérêt pour autant. Il y a évidemment une envie de provoquer, mais au final j'ai été surpris de devoir constater que le christianisme n'est pas vraiment rabaissé, c'est peut-être même le contraire. Au final, qu'on soit croyant ou pas, "La dernière tentation du Christ" invite à la réflexion. En ce qui me concerne, les 163 minutes ont passés rapidement.
Si je devais décrire ce film en un mot je dirai : Incompréhensible
Une 1ère partie de film interminable dont on ne comprend quasiment rien mais cependant une 2ème partie bien menée qui remet en cause les croyances enseignées de façon beaucoup plus rationnelles et crédibles... Scorseze nous montre a chaque fois qu'il est un surdoué des temps modernes
Une 1ère partie de film interminable dont on ne comprend quasiment rien mais cependant une 2ème partie bien menée qui remet en cause les croyances enseignées de façon beaucoup plus rationnelles et crédibles... Scorseze nous montre a chaque fois qu'il est un surdoué des temps modernes
J'ai du mal à comprendre l'intense controverse que provoqua ce film dans les milieux chrétiens à l'époque. En effet, si Scorsese s'intéresse avant tout à la dimension humaine de Jésus (d'où la présence du doute et de l'erreur), il ne remet jamais en cause sa nature divine. Les rares coups de canifs dans l'évangiles (Jésus fournisseur officiel de croix pour l'autorité romaine, Juda martyr consentant, la fameuse dernière tentation...) sont autant de ressorts scénaristiques qui permettent au réalisateur d'explorer le cheminement spirituel et les facettes politiques de ce grand personnage. Au delà de toute polémique, La Dernière Tentation Du Christ est une œuvre audacieuse qui souffre seulement d'un certain manque de caractère et d'une ambiance sonore plutôt quelconque.
Moyen dans l'ensemble mais force est de constater que Willem Dafoe offre ici une performance assez exceptionnelle. Martin Scorsese ne nous a pas habitué à ce genre de film, et on peut dire que sa version est assez intéressante, sans en faire trop. Bizarre aussi de voir Harvey Keitel dans le rôle de Judas. Le film est quand même un peu trop long, mais la fin vaut le coup.
Une vision de la vie du Christ pour le moins surprenante, plus humaine et moins mystique, avec une dernière partie du film totalement réinventée ! Quelques longueurs cependant ... Mais regardable dans l'ensemble !
Si le film est resté aujourd'hui c'est surtout pour le très fort parfum de scandale qu'il a provoqué à sa sortie, parce que vu avec le recul "La Dernière Tentation du Christ" est une oeuvre assez laborieuse, qui compte parmi les plus faibles du géant qu'est Martin Scorsese...
Vu le nombre de fois qu'il a mis des références christiques dans ses films antérieures, il aurait été très étonnant qu'il n'aborde pas directement la figure de Jésus-Christ.
Et pour cela il prend un parti-pris audacieux (trop visiblement pour certains à l'époque !!!) et donc intéressant ; celui de présenter le Christ comme un être humain qui est souvent en proie au doute, qui peut parfois se laisser aller à la violence, qui n'est pas franchement emballé des masses par la perspective d'être crucifié (on le comprend !!!) et qui surtout ne résistera pas à une tentation.
Autre chose intéressante, celle de présenter Judas non pas comme un traître mais au contraire comme le plus fidèle apôtre de Jésus, ne faisant en fait qu’obéir aux demandes de ce dernier...
Mais reste donc que le résultat est assez laborieux du fait d'abord que Scorsese veut présenter Jésus par son côté le plus humain mais hésite aussi à le montrer comme un être surnaturel, ne parvenant pas à trouver le bon équilibre entre les deux.
Ensuite l'autre grande faiblesse, c'est qu'il ne parvient pas à donner une véritable consistance à l'entourage immédiat du fils de Dieu. Pierre et Paul par exemple ont plus l'air de faire de la figuration qu'autre chose. Quand à Judas, s'il est beaucoup mieux gâté sur ce plan là il souffre d'une interprétation bizarrement assez médiocre, car l'acteur est d'habitude très bon, d'Harvey Keitel.
"La Dernière Tentation du Christ" est au final une tentative bancale mais malgré tout touchante, en partie à cause paradoxalement de cela mais surtout parce que l'on sent Scorsese sincère dans sa tentative d'humaniser au maximum le Christ... Mais la sincérité ne fait pas forcément du grand cinéma.
Vu le nombre de fois qu'il a mis des références christiques dans ses films antérieures, il aurait été très étonnant qu'il n'aborde pas directement la figure de Jésus-Christ.
Et pour cela il prend un parti-pris audacieux (trop visiblement pour certains à l'époque !!!) et donc intéressant ; celui de présenter le Christ comme un être humain qui est souvent en proie au doute, qui peut parfois se laisser aller à la violence, qui n'est pas franchement emballé des masses par la perspective d'être crucifié (on le comprend !!!) et qui surtout ne résistera pas à une tentation.
Autre chose intéressante, celle de présenter Judas non pas comme un traître mais au contraire comme le plus fidèle apôtre de Jésus, ne faisant en fait qu’obéir aux demandes de ce dernier...
Mais reste donc que le résultat est assez laborieux du fait d'abord que Scorsese veut présenter Jésus par son côté le plus humain mais hésite aussi à le montrer comme un être surnaturel, ne parvenant pas à trouver le bon équilibre entre les deux.
Ensuite l'autre grande faiblesse, c'est qu'il ne parvient pas à donner une véritable consistance à l'entourage immédiat du fils de Dieu. Pierre et Paul par exemple ont plus l'air de faire de la figuration qu'autre chose. Quand à Judas, s'il est beaucoup mieux gâté sur ce plan là il souffre d'une interprétation bizarrement assez médiocre, car l'acteur est d'habitude très bon, d'Harvey Keitel.
"La Dernière Tentation du Christ" est au final une tentative bancale mais malgré tout touchante, en partie à cause paradoxalement de cela mais surtout parce que l'on sent Scorsese sincère dans sa tentative d'humaniser au maximum le Christ... Mais la sincérité ne fait pas forcément du grand cinéma.
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