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Gfa Cro
53 abonnés
573 critiques
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1,0
Publiée le 19 juin 2019
Vu et avis le 20190401
Je ne comprends pas qu’elle est le but, l utilité d un tel film.
Je le trouve vide et ennuyeux. Plutôt bien fait en effet, mais il doit bien raconter quelque chose pour que le réalisateur ait jugé bon d en faire un film. Je n’ ai pas trouvé de point remarquable. A la rigueur filmer pour filmer, mais quelle utilité s ? Quel objectif ?
Quelle virtuosité dans ce premier film ! Travellings magnifiques, plongées et contreplongées inspirées, "Rysopis" est un film constamment en mouvement, dont le héros, faussement libre, vit ses dernières heures avant l'enrôlement auquel il s'est résigné. Beau noir et blanc, réussite de la nouvelle vague, écho polonais de "Vivre sa vie" et des "Amours d'une blonde".
Un vent de liberté qui souffle sur la Pologne des années 60 - certainement pas une bourrasque révolutionnaire, plutôt une bise légère et rafraîchissante.
Film de fin d'études de Skolimowski, ce long métrage est attachant et rompt avec l'académisme du réalisme socialiste. Il confirme que la Nouvelle vague n'a pas eu lieu seulement en France. Jolie séquence finale.
Signes particuliers : néant est le premier film réalisé par Jerzy Skolimowski. Il fut comme son successeur, Walkover, présenté en première mondiale durant le festival de Cannes mais n’a jamais été jusqu’à ce jour distribué en France. Le cinéaste polonais présente ainsi la particularité d’avoir eu ses deux premiers longs métrages sélectionnés durant la même édition du grand rendez-vous mondial du 7ème art, en l’occurrence celle de 1965. De nombreux autres points communs unissent ces deux films. Skolimowski y est bien sûr crédité comme réalisateur mais aussi en tant que scénariste et acteur principal, puisqu’il y interprète un personnage commun, nommé Andrzej Leszczyc. A l’instar de Walkover, la caméra ne cesse de suivre les déambulations du héros dans son quotidien. Cependant ici, les prises de vue sont moins aériennes et les plans-séquences plus nombreux et moins longs. Tantôt fixe, tantôt en mouvement, la caméra est souvent vectrice de plans-séquences librement composés. Si les deux premiers métrages de Skolimowski ont été filmés en noir et blanc, la bichromie de Signes particuliers : néant se révèle plus charbonneuse et peu contrastée. Ainsi, les images produites qui ne font pas mystère d’un grain prononcé plongent à plusieurs instants dans une pénombre profonde rendant quasi imperceptible ce qui est filmé. En définitive, en intérieur comme en extérieur, les images de Signes particuliers : néant ne sont pas sans nous rappeler par leur texture celle de nombreux films muets. Il est intéressant également de noter que Skolimowski s’essaye à des expérimentations visuelles sur des surfaces plus ou moins transparentes et/ou réfléchissantes pour produire un effet sur le spectateur.
Pas mal, même si globalement le film ne fait que raconter une tranche de vie du personnage principal. Ce film est ingénieux, l'histoire ne sa passe pas qu'au second plan, mais également au 1er plan et est 3e plan, qui a beaucoup à raconter et renforce l'immersion. J'ai également aimé les petits plans séquencés parfaitement réalisés.
Ce film est une sublime nouvelle vague polonaise. Cependant je me demande si quelqu’un qui n’a jamais vécu dans un pays communiste peut en percevoir toute la splendeur. Le théâtre social, le théâtre homme-femme, le théâtre « héros de la IIe guerre mondiale », tous ces théâtres dans lesquels nous sommes empêtrés – voici le sujet du film. Cette nouvelle vague-là est moins légère que sa sœur occidentale ne serait-ce par les allusions à la mort en pointillé. Mais ici on se moque de tout. J’aime beaucoup Skolimowski comme acteur. Quel charme!