Avec Die hard 1, John Mc Tierman s'est hissé au rand de grand maître du film d'action,
aux côtés de John Woo, des Wachowski, ou encore d'un Nolan.
Die hard embarque un Bruce Willis (l'époque où il avait des cheveux !) ultra nerveux, au top de sa forme, dans l'un de ses rôles les plus cultes :
Celui de John Mc Lane, un flic de new york divorcé, qui tente veinement de reconquérir sa femme.
Le personnage principal est des plus stéréotypés.
McLane est un anti-héro malgré lui, puisque le soir du réveillon, il se retrouve piégé dans une prise d'otage sans précédant (du moins pour l'époque).
La machine déraille, et notre bon flic doit tout faire pour stopper les terroristes dans leur action.
Avec des personnages stéréotypés à souhait, et un scénario simpliste au plus haut niveau, John McTiernan a réussi a faire de Die hard un film culte.
Déjà par son jeu d'acteur magistral, notamment grâce à l'interprétation splendide de feu Alan Rickman, qui incarne le grand méchant charismatique, Hans Gruber.
Ensuite par son scénario parfaitement maîtrisé, dans lequel McTiernan n'omet aucun détail.
Le maitre du genre nous gave en matière de grosses scènes d'action spectaculaires, dont on se lasse pas. Entre répliques cultes, gun fight, et moments calmes,
Die Hard est la crème du cinéma spectacle typiquement Hollywoodien.
Tous les codes du show à l'Américaine sont bien présent : la cavalerie de grosses voitures de polices qui débarquent, les sirènes, les flic ect.
Au niveau musical, Die hard est un énorme classique, puisqu'il est mis en valeur par la puissance de la 9ieme symphonie de Beethoven, plus précisément l'Hymne à la joie.
Le soundcore cinématique, composé par feu Michael Kamen est dantesque.
Les effets spéciaux de Die hard datant de 1988, ayants étés tournés en analogique, ont malheureusement très mal vieilli.
Cela dit, Die hard remplit parfaitement son sôle : celui d'un grand film d'action et de spectacle dans l'esprit purement Yankee, comme on en fait plus de nos jours.
Dévoré par la planche à billets verts, l'une des plus grandes licences Hollywoodiennes aura jusqu'à quatre suite:
Un deuxième moins bon que le premier, un troisième presque meilleur. Enfin, un quatrième épisode du même niveau que le premier, et le cinquième, qui sera une véritable catastrophe.