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    Ces messieurs dames
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    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Branle-bas de combat chez les bourgeois ! Où chacun à des cornes sur la tête. Qui dit comédie à sketches, dit inégale. C'est systématique. Sauf que celle-ci est bien plus pénible qu'inégale. Bavarde, cacophonique (à l'image du premier segment), bien trop longue et demandant bien du courage pour l'endurer jusqu'au bout. Alors oui, Germi tire au mortier sur la petite bourgeoisie de province italienne, les insultent pleuvent, les torgnoles partent facilement, ces messieurs ont la bave aux lèvres, ces dames sont affriolantes au maximum, mais ça ne suffit pas pour donner de l'intérêt. Je dois faire partie des rares personnes à n'avoir jamais aimé "Ces messieurs dames" et je l'assume. A chaque fois, je n'en retiens que Virna Lisi, belle à vous en rendre fou.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2020
    …Bonsoir. La fin du titre n’arrivera qu’à la toute fin, comme s’il nous le fallait mériter, ce qui n’est pas incobérent vu à quel point le film est bavard en mots & en actions. Revenu de deux films en Sicile, Germi fait de Trévise le nouveau bouc émissaire de sa haine contre l’hypocrisie – trait commun à de nombreux cinéastes italiens mais que Germi a toujours traité à sa manière. Sauf ici où l’on pourrait dire aujourd’hui qu’il s’est fait un kif.

    Le film se donne pour credo de doter tous ses personnages de cornes : une stratégie triviale mais efficace quand il s’agit de s’attaquer aux… démons de la nation. Étude (endiablée donc) de la frivolité du groupe, l’œuvre n’a pour limite que la taille de la foule dont elle est en mesure d’explorer les vices. À cette fin, le casting était déjà large, mais le réalisateur s’est permis de constituer trois sketchs histoire de varier les points de vue – une technique qui se voulait révélatrice des intrications du cercle d’amis mais qui révèle finalement surtout que l’histoire est en circuit fermé.

    Conséquemment, si Mesdames et messieurs est un amusement doux-amer constant, il est aussi très long. Germi a perdu de vue dans la dérision & l’autodérision que sa création n’était pas immunisée à être imbue d’elle-même : trop pris par son idée & ravi par la possibilité de laisser ses acteurs en roue libre, il me semble avoir été aveuglé par la fluidité de son tournage : flux tendu de moqueries où, il faut bien l’avouer, sont saisies les institutions avec une facilité grisante (je n’ai jamais vu une police aussi réactive), le film assomme même si l’on connaît la propension italienne à mettre – beaucoup – de mots sur tout.

    On sera rassuré par le fait que Germi n’était pas insensible à l’effet que pouvait produire son opus : très vulgaire comme s’il se faisait l’exutoire de lui-même, il met en scène un “emm***eur” (confer les sous-titres) dont le seul défaut est… qu’il parle trop, justement, & le personnage le plus attachant survit à sa propre histoire grâce aux boules Quies. La franchise germienne n’est donc pas totalement absente.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 202 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2018
    Les trois sketchs sont vraiment savoureux avec une préférence pour le deuxième. Comédie italienne avec rythme, débit de parole assez impressionnant, grands discours et des hommes toujours galants à outrance !!!! On rigole pas mal.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2018
    L’histoire originale de Pietro Germi et Luciano Vincenzoni, « Signore e Signori » se déroule dans la ville de Trévise et non en Sicile comme dans les deux opus précédents (« Divorzio all’italiana » et « Sedotta e abbandonata»). Elle se compose de trois sketchs où évoluent les représentants de l’ordre moral italien, à savoir : la bourgeoisie, l’église et la police. Les liens profonds qui unissent ces représentants de la cité sont la tartufferie et l’intérêt. Lubrique et financier pour les bourgeois, uniquement financier pour l’église et carriériste pour la police, tous à l’abri d’une presse corrompue et donc inoffensive. Pietro Germi, à la franchise et aux colères célèbres, cloue au pilori pendant près de deux heures le catalyseur de ces trois turpitudes, l’hypocrisie, qui même amenée au sommet est clairement le quotidien des protagonistes égoïste, lubriques, envieux et menteurs. Le premier sketch est une farandole hystérico vulgaire de cette bande de dépravés dont il serait fastidieux d’énumérer qui baise avec qui, tellement la liste serait longue. En la résumant à « tous avec toutes » le compte devrait être bon, à une ou deux exceptions près. Si le scénario est suffisamment drôle grâce à l’apport du fameux tandem Age et Scarpelli, l’ensemble rappelle le cinéma de Federico Fellini, la perspective en moins, le cynisme mais aussi la balourdise en plus. Heureusement les deux suivants atteignent les sommets. L’histoire touchante d’un amour véritable entre le malheureux Gastone Moschin et la sublime Virna Lisi, que les trois tenants de l’ordre moral s’efforceront de réduire à néant, pour être certain de ne pas sortir de la fange, du stupre, du mensonge et de la corruption au profit de la beauté et du véritable. Non mais ! C’est clairement le moins drôle des trois, mais c’est certainement le plus douloureux. Enfin dans le dernier, chacun des membres du groupe de salauds va profiter à son tour d’une candide paysanne de 15 ans !!!! Pas de chance, le juge, malgré la « compréhension » de l’église, et à l’opposé du pronostique des avocats, est bien décidé à les envoyer devant le tribunal pour détournement de mineure. Mais grâce à l’argent, dont quelques millions finiront dans les caisses de l’orphelinat catholique, tout est bien qui finit bien. Le plus drôle, mais aussi le plus abject des trois.
    En exceptant Gastone Moschin, Virna Lisi et Aldo Puglisi, le casting se composait d’acteurs peu connus. Néanmoins la direction précise du cinéaste amène l’ensemble au niveau souhaité. Malgré ce premier sketch un peu raté, les deux suivants méritent largement d’être visionnés. Palme d’or du festival de Cannes, ex-aequo avec « Un homme et une femme » de Claude Lelouch, sous les huées de critiques peu lucides. « Excusez-moi de vous avoir fait rire... » leur répliqua Pietro Germi.
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2016
    Enfin Pietro Germi semble sortir du semi-oubli dans lequel il était tombé, lui l'égal de Risi, Scola, Monicelli et tutti quanti dans la comédie italienne. Jamais la satire de la moyenne bourgeoisie provinciale (Trévise, en l'occurrence) n'a été aussi féroce que dans Ces messieurs dames (Palme d'or à Cannes en 66, partagée avec Un homme et une femme) qui annoncent Les monstres de Risi. Un vrai régal que ce massacre en règle du machisme ambiant et de la veulerie de cette micro-société dont les seuls moteurs sont l'argent et le sexe. Et bien réalisé, qui plus est, sur un scénario divinement écrit, à travers trois histoires distinctes où l'on retrouve peu ou prou les mêmes protagonistes. Une comédie italienne "al dente" qui n'a rien perdu de sa saine méchanceté.
    Prad12
    Prad12

    96 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Signore et signori est l'occasion pour Pietro Germi de peindre avec un humour féroce et satirique une certaine bourgeoisie de province (Trévise n'est jamais citée). Mais pas seulement, tous les protagonistes de tous les milieux sont impitoyablement décrits dans toutes leurs faiblesses et bassesses.... Ce film frappe et juste là où ça fait mal, la morale, l'église, la police et surtout l'hypocrisie mais avec une drôlerie et un humour inimitable, à l'inverse d'un cinéma français qui n'a jamais réussi à faire pareil (Chabrol est d'une suffisance et d'un manque d'humour intolérable)..... les acteurs et actrices sont grandioses et Virna Lisi magnifique.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Pietro Germi déplace son observation de la méridionale Sicile (Séduite et abandonnée, Divorce à l'Italienne) à la septentrionale et riche Vénétie (la ville de Vérone ou de Trévise, ce n'est pas clair) catholique et industrieuse, qui ne dédaigne pas pour autant les moments de détente. Mais attention, rien à voir à voir à la dolce vita romaine, bien plus décadente et mistérieuse. On s'amuse, oui, mais d'abord on travaille (le pharmacien, le médecin, le commerçant de chaussures, etc,.) et surtout on essaye de faire de l'argent, désormais la valeur suprême.
    Danse ce contexte Germi nous donne un portrait au vitriol mais pas dépourvu de tendresse d'une certaine bourgeoise, pas forcement représentative mais réelle, et surtout encore d'actualité.
    Aidé par cast d'excellents comédiens très complices et en pleine forme, méconnus en France mais pas en Italie, sauf la très belle Virna Lisi, le film est magnifiquement filmé, en noir et blanc, dans un rythme endiablé soutenu par la très belle musique de Piero Piccioni.
    Il s'agit là d'un des meilleurs exemples de la comédie italienne, on rit, amèrement, A voir, bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Hilarant. J'ai eu un plaisir fou à regarder ce film. À VOIR!!!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    Palme d'or un peu oubliée d'un cinéaste un peu oublié aussi. Ce film a effectivement été couronné à Cannes en 1966 (ex-aequo avec Un Homme et une Femme). Pietro Germi, sous les sifflets, avait alors déclaré : "Excusez-moi de vous avoir fait rire..." Le réalisateur avait déjà fait rire les spectateurs, dans le passé, avec notamment Divorce à l'italienne, fleuron de la comédie... italienne. Mais la postérité a moins retenu son nom que ceux de Monicelli, Risi ou Scola.
    Dans Ces messieurs dames, Germi passe à la moulinette satirique les moeurs de son temps, avec une verve mordante et sur un rythme enlevé. Tout y passe. Dans le tableau d'une bourgeoisie jouisseuse, sans-gêne et omnipotente, on trouve des hommes menteurs, trompeurs, hypocrites, lâches, vils, fourbes, et des femmes nunuches ou farouches, des mégères hargneuses... Tout ce petit monde soutenu par l'Église et les banquiers, pour sauver les apparences d'une bonne morale. C'est vachard et cynique à souhait, et souvent drôle.
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Cette comédie italienne remporta la palme d'or à cannes (ex æquo avec un homme et une femme de Lelouch) n’épargne pas un instant la petite bourgeoisie italienne.Elle égratigne tout les travers des ces hommes et ces femmes.Dans cette farce brillamment écrite et réalisée.
    jacquesecret
    jacquesecret

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2012
    Une comédie "à l'Italienne" servie par d'excellents comédiens et une débutante, Verna Lisi, belle à tomber !

    Je classe ce film dans la même catégorie que "Le fanfaron" , quant aux portraits de ces messieurs-dames et à la finesse de l'analyse psychologique !

    Vraiment très drôle !!!

    PS: qui sait que ce film a eu la Palme d'Or ex aequo avec "Un homme et une femme" de Claude Lelouch ?
    benoitparis
    benoitparis

    115 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Un sommet de la comédie italienne primé à Cannes au milieu des années 60. Les ingrédients de base appartiennent à la comédie de toujours avec cocuages, hommes menés par leurs pulsions, femmes légères ou harpies… mais les grands cinéastes italiens dépassaient la grosse farce en y ajoutant une satire sociale féroce. Chez ces « messieurs-dames » les petits notables s’en tirent toujours, les classes moins privilégiés, moins près des pouvoirs, sont-elles toujours perdantes. Pour elles les conventions, l’honorabilité, les institutions, peuvent même s’avérer terriblement écrasantes, ainsi pour un simple employé trouvant l’amour et cherchant à fuir une épouse abusive. Le cocktail d’allégresse ostensible et de cruauté foncière est d’une efficacité imparable.
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Grand classique de la comédie italienne, "Ces messieurs dames", de Pietro Germi, porte un regard cynique et féroce sur des petits bourgeois d'une ville italienne qui vit au rythme de ses joies et de ses problèmes. La critique est parfois amusante, car elle n'épargne aucun personnage et les rend ridicule devant leurs aspirations, leurs désirs et leur insouciance, mais au final, le film est trop bavard, manque cruellement de peps et de rythme. Les deux premiers sketches sont d'ailleurs plutôt ennuyeux, et pas vraiment drôles. Le troisième en revanche est bien plus réussi, et dans sa fraîcheur distille une euphorie communicative. L'oeuvre est loin d'être ratée en somme, mais est plutôt inégale, et a même pas mal vieilli. Reste le charme dû à la (fausse) légèreté du récit, ainsi qu'à la musique, également très sympathique.
    kinophil
    kinophil

    21 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2012
    Film en trois sketches reprenant les mêmes personnages sur un thème commun : les turpitudes de mâles notables italiens face aux conventions sociales qui ne tolèrent pas les écarts. Film dans la pure tradition de la comédie italienne, farandole de personnages minables, grotesques, vulgaires, bruyants. Et les femmes, (idiote, alcoolique, bigote ou harpie) ne valent guère mieux dans ce jeu de massacre. Humour, vivacité des dialogues, ironie caustique mettent à mal l’hypocrisie et la bigoterie de la bonne société de la région vénitienne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Une comédie à sketchs à l'italienne. Diviser en trois chapitres de qualité assez inégale, la première partie est la plus drôle et la dernière plutôt de mauvais goût. Des actrices affriolantes qui jouent les idiotes et les acteurs ont la cinquantaine et sont obsédés. Du bon comique de situation.
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