Ah ! le charme désuet des westerns des années 50, le noir et blanc, une musique pénible et « envahissante » qui surligne tout, le jeu débridé des acteurs qui cabotinent, nous ne sommes pas loin du muet et ils n’arrêtent pas de causer. Pas beaucoup d’action et beaucoup de bavardages. J’ai eu le privilège de regarder le film en VO sous-titrée avec des dialogues rédigés par un stagiaire de troisième (de notre époque, bien sûr, une catastrophe orthographique). Jane Russell est d’une sensualité lascive et elle va craquer face au beau Billy. J’ai adoré l’ambiguïté des rapports entre le Kid (le candide Jack Buetel), le Doc (le séduisant Walter Huston) et le shérif (le lourdaud Thomas Mitchell). La scène du Doc qui raccompagne le Kid à sa porte, puis lui offre son cheval, avant de lui reprendre sa blague à tabac, tout en parlant de cette déception que sont les femmes. Ajoutez la scène du marchandage femme/cheval. C’est édifiant : marrant ou consternant selon votre degré de misogynie. D’un point de vue psychanalytique, le film est passionnant. Côté divertissement, c’est un peu léger. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Il ne manque pas d'anecdotes ou d'histoire sur ce film, la propagande sulfureuse, et l'affiche racoleuse ne font que renforcer l'intérêt que l'on porte à ce film. Si l'on passe outre toutes les histoires, la folie de Hugues, et que l'on regarde ce film pour ce qu'il est, c'est à dire un western des années 40, il n'y a pas grand chose à sauver. On oscille toujours entre la comédie légère, et le pathos, la musique bien trop présente casse tous les effets des acteurs, en complet décalage, elle vient percée la coque du navire aux endroits ou le bois n'était pas encore pourri. Les acteurs cabotinent, et la jeune et belle Russell n'est qu'une faire valoir, pour le simple plaisir de son réalisateur, mais on n'est loin du charme envoutant de Ava Gardner dans "Les tueurs". Une curiosité qui ne s'inscrira pas dans la légende des westerns, si ce n'est pour son côté improbable avec tous les poncifs de la misogynie de l'époque.
Un bon scénario mais le film traîne beaucoup en longueur, durant la première heure surtout, le jeu de Jack Buetel est à plaindre, on dirait qu'on y a mis un vrai gamin pour jouer le rôle du Kid. Ce n'est que dans la deuxième moitié qu'on sent un peu de rythme et de sérieux et même la fin est assez bonne.
Un western naïf mais bien réalisé, des duels aux revolvers qui prouvent encore l'efficacité de la rapidité. Les acteurs ne sont pas excellents et la musique est assourdissante et omniprésente pour créer une ambiance. Il n'y a pas beaucoup d'acteurs mais de sacrés personnages : Doc Holliday, Billy The Kid. Et un cheval ! Le film tourne en rond à propos du cheval et de la volonté d'un duel au revolver qui ne semble jamais atteindre son but. Ce fut un bon film pour son époque et il y a encore de quoi s'en inspirer, surtout concernant les duels aux revolvers et les amitiés viriles des personnages.
Après visionnage du film de Hughes, on se rend compte que tout le scandale autour de l'audace du personnage de Jane Russell est tout sauf fondé ; pas de scène dénudée particulière, pas de déhanché provocateur. Le film n'est que machiste, maladroit et faussement classique. La mise en scène de Hughes ne contient pas de rythme ni de grandes idées, à part dans la photographie, mais ce qui la détruit le plus, ce sont la musique et le montage. La musique ici serait idéale pour un film comique, pour son abus du mickey-crossing et son instrumentalisation médiocre et hyperbolique. Le montage semble complètement amateur, la pire des séquences reste le duel Doc/Pat où la musique, le montage sont vraiment atroces. On ne comptera pas les plans de cavalerie tournés sur fond projeté et le cheval en carton pâte dans l'écurie au final. Les personnages ne sont en aucun cas fidèle à la légende, les cow-boys expriment très mal leur virilité par des relations douteuses, l'acteur principal joue tout sauf Billy the Kid et Jane Russell est aussi expressive que Kristen Stewart ( en plus de la ressemblance ). C'est dommage car la création d'un intermédiaire entre Billy et Pat était une bonne idée, si en contrepartie elle est bien gérée. De toutes les adaptations sur la vie du célèbre hors-la-loi, il faudra chercher et exclure déjà les ratages, à commencer par le film de Hughes.
Une curiosité, qui plus est, étonnante pour l’époque alors que sévissait le code Hays. Visiblement Howard Hughes s’est fait plaisir derrière sa caméra, il s’est tant appliqué à bien faire qu’il a sorti un sommet de western ennuyeux avec des longueurs interminables et des plans bizarres aussi obscurs que mystérieux; Ce qui est évident cependant dans sa façon de cadrer les personnages, c’est que nous avons à faire à un vieux couple d’homosexuel que l’arrivée d’un jeune troisième homme va fortement perturber. C’est complètement inattendu en 1943 et le fait d’avoir fait croire à la présence envahissante d’une femme, véritable‘’bombe sexuelle’’, qui en vérité passe complètement inaperçue est une idée géniale pour une fausse piste. Hughes pousse même le bouchon un peu loin en donnant la première place affective à un cheval. En dehors de plans répétitifs sur les trois hommes dans des lieux clos, il n’y a rien. Les bavardages pléthoriques sont de niveau zéro, les extérieurs inexistants et aucune action, c’est dire si c’est un western passionnant! Et pour couronner le tout les personnages de doc Holliday et surtout de Pat Garrett sont vraiment mal choisis ce qui accentue le coté baroque de ce drôle de western raté que les truquages lorsque les colts se dégainent ne grandissent pas.
Ce film ne jouit pas d'une bonne réputation et on se demande bien pourquoi ? C'est vrai que la réalisation est molle, abusant des plans-contreplans et que c'est un peu longuet, mais sinon ? Le film a la particularité de s'organiser autour du personnage secondaire de Rio incarné par Jane Russel, laquelle y est magnifiée (ah, cette scène où elle galope devant les indiens qui la poursuive !). Le personnage de Doc Holliday est absolument parfait, et si Pat Garret est plutôt falot, Billy the Kid crève l'écran. Là où on aurait pu s'attendre à un bellâtre sans consistance on a droit à un éphèbe sulfureux parfaitement campé mettant en évidence l'homosexualité refoulée des personnages masculins et révélant la complexité de leurs rapports. Le scénario est intelligent ne sombrant jamais dans le manichéisme. A (re)découvrir d'urgence.
Le film fit scandale à l'époque pour le décolleté qu'arborait Jane Russell malgré les interdictions du Code Hays. Si la poitrine de Russell est toujours aussi sympathique aujourd'hui, le film a tout de même pris un sacré coup de vieux notamment au niveau de la mise en scène. Il n'est pourtant pas inintéressant, décrivant les relations humaines de manière ambiguës et montrant deux hommes qui s'apprécient et qui pourtant ne cessent de se battre pour une femme et pour un cheval (d'ailleurs plus pour le cheval que pour la femme). Les relations entre les personnages ne cessent d'évoluer, balançant sans cesse entre l'amour et la haine quitte à parfois perdre un peu en crédibilité. Mais à part cet aspect intéressant qui met en scène trois figures mythiques du Grand Ouest (Pat Garrett, Billy the Kid et Doc Holliday), on s'ennuie un peu et la mise en scène n'aide pas.
Le milliardaire Howard Hughes n'a pas laissé une grande cinématographie dans son expérience de réalisateur. Le banni fait partie de ces petits westerns de série B qui n'engendre pas un enthousiasme délirant sans être pour autant déplaisant. Cependant, il s'agit d'une énième histoire sur le célèbre trio, Pat Garret (Thomas Mitchell), Doc Holliday (Walter Huston) et Billy the Kid (Jack Buetel). Aucun des acteurs ne parvient réellement à convaincre, à commencer par le ventripotent Thomas Mitchell dans un rôle à contre emploi. Ensuite, Walter Huston, le père du célèbre John Huston, n'est pas vraiment crédible dans la peau de Doc. Seul Jack Buetel tire son épingle du jeu. Quant à la belle Jane Russell, l'une des "36" conquêtes féminines de Hugues, elle n'a qu'un rôle secondaire. Le tout est bâti sur un scénario quelque peu bâclé aboutissant au final à l'un des plus mauvais westerns de la décennie quarante. La dernière demi-heure résulte du grain de folie, purement grotesque et digne d'un ubuesque vaudeville de boulevard.
Le banni un film réalisé par le mégalomane Howard Hughes.
Il tente ici de nous raconter une histoire sur Billy the kid.
Le film est profondément misogyne et s'intéresse exclusivement aux relations entre les trois hommes du film.
Mais bon après tout dans la réalité au far west cela ne devait surement pas être facile d'être une femme.
On sent que Hughes à prit du plaisir à filmé ses héros.
Mais le seul véritable intérêt de ce film c'est bien la sulfureuse Jane Russel qui fait sa première apparition au cinéma, hélas elle n'est qu'un objet dans ce film qui grâce à son décolleter a su parfaitement s'exporter dans le monde entier.
Pour ce qui est des acteurs je trouve que le jeune homme qui incarne billy the kid s'est trompé de vocation, il n'a rien d'un acteur.
Heureusement que Russel Huston et Mitchell sont dans le film.
Un faux classique ou tout est mauvais et risible...des acteurs tous plus mauvais les uns que les autres (excepté Jane Russell), un scénario misogyne sans le moindre enjeux ou les cowboys, plus proche des héros de Broadback mountain, échange femme contre cheval, des dialogues débiles et une mise en scène digne du mauvais théâtre de boulevard ! L'un des pires Western de l'histoire du genre !!! A fuir...
Le plus mauvais western des années 40,seul la présence de Walter Huston,le père de l’illustre John Huston sauf le film,c'est dommage pour Thomas Mitchel qui jouait ici un pat Garett pas très malin,lâche e unt peut trop vieux pour le rôle n'est pas du tout crédible,parlons aussi de l'acteur Jack Beuetel qui devait être à l'origine choisi par Howard Hawks qui avait commencé le film d'être le fils adoptif de John Wayne dans l'excellent western La Rivière rouge,ici il jouait le plus mauvais Billy le kid.
Ce western fut réalisé pour Jane Russell et rien que pour elle,dans ce film elle était archi -nulle ,heureusement qu'elle se rattrapera plus tard au cotée de Robert Mitchum dans Macao,l'enfer du jeu et au cotée de Marilyn Monroe dans "Les hommes préfère les blondes".
Certains westerns de sèrie B vaillent mieux que celui ci comme l'excellent Apache Drums(Quand les tambours s'arrêteront)
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3,0
Publiée le 25 juillet 2010
Le milliardaire Howard Hughes, qui consacrait alors une partie de ses activitès au cinèma, fut le dècouvreur de Jane Russell! il l'avait rencontrèe dans la salle d'attente d'un dentiste, chez qui elle tenait l'emploi de rèceptionniste! Sa poitrine opulente ne pouvait guère lui èchapper, ou du moins èchapper à son regard! Cette poitrine allait devenir cèlèbre sur tous les ècrans du monde et apparaître aux censeurs comme une sorte de dèfi permanent! Pour la sorti du premier film de Jane Russel, "The Outlaw", Hughes conçut toute une campagne publicitaire sur une photographie de Jane couchèe dans le foin, une èpaule dènudèe, la jupe relevèe sur une cuisse qu'elle appuyait contre un revolver très phallique! Toutefois, dans le film lui-même, la puissance èrotique du personnage semble curieusement assez peu opèrante: deux hommes partagent sans jalousie les faveurs de Jane, mais ils se disputent un cheval! Un comble! il en reste aujourd'hui un classique du cinèma amèricain, pour un western atypique et sulfureux...
The outlax est un film un peu réducteur vis à vis de l'histoire de Billy the kid. La fin elle, est dans l'ère du temps et ne gâche pas vraiment le film ce qui gçache le film c'est qu'il est presque, ou peut être même intégralement tourné en intérieur.