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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 29 juin 2010
George A. Romero, le réalisateur spécialiste des films de zombies réalise ici une Série B faiblarde comparée à ses précédentes œuvres. Ici, la population n’est pas en proie à des zombies mais à un virus. Lui qui nous avait littéralement bluffé avec son premier film (La Nuit des morts-vivants - 1970) déçoit grandement ici avec un scénario trop mince et doté d’une mise en scène brouillonne. La Nuit des fous vivants (1973), un titre ridicule comparé à son titre original : The Crazies. On en attendait beaucoup de ce film, peut être un peu trop, vu l’ennui qu’il procure tout au long.
Ne vous fiez pas au titre francais absolument ridicule qu'est la nuit des fous vivants,car cette sorte de suite comme le pense apparement nos distributeurs n'a rien à voir avec le précédent:la nuit des morts vivants.The crazies montre que Romero avait de l'idée et une folle envie de dénoncer nos sociétes et là en l'occurence l'armée.Un bon film avec une puissance de dénonciation grace à l'aspect du film trés 70's donc terne et à la fois violent.On regrette juste qu'il n'y ait pas eu autant de budget qu'avec Zombie.
Un bien mauvais film , je l'ai vu en V.O apres avoir vu le remake sortie il y a quelques mois.L'histoire est plate, les personnages sont sans charisme et jouent mal (ils ne font que parler la moitié du film pour savoir comment éradiquer ce virus).Je ne parle meme pas des effets spéciaux ridicule (on est en 73)Surement le 1er film de Romero mais le plus bidon sans doute
Le film ne perd pas de temps et s'avère efficace dès le début. Les acteurs sont tous très bons et le rythme est super efficace. Juste un an après "Season of the witch", Romero change son style de réalisation pour une réalisation plus épurée. Violent et très critique.
Au contraire du remake, on rentre directement dans le vif du sujet. Et c'est violent, tant dans l'action que dans la critique de l'armée. On reste encore avec une fin sobre au contraire du remake. C'est peut-être mieux même.
film qui a bien mal vieilli... une action qui se traîne et se perd dans des circonvolutions inutiles... de mauvais acteurs et des clichés made in US dont était si friand le cinéma américain... à éviter
La nuit des fous vivants est un film plutôt pas mal. Le film démarre fort avec une scène d'intro particulièrement marquante : des enfants qui assistent avec incompréhension et impuissance à la folie meurtrière de leurs pères. La scène est vachement osée. Je ne suis pas du tout fan des films de zombies de George A. Romero (et pas du tout fan de films de zombie tout court), mais j'ai trouvé le pitch plutôt intéressant ici. Une partie de la population d'un village entre dans une folie meurtrière mais on ne peut la distinguer de celle qui n'est pas contaminé par le virus qui rend fou. La confusion dans l'apparence (puisque les fous ressemblent aux gens normaux et peuvent même comporter comme eux,spoiler: à l'image de cette vieille dame s'approchant tranquillement d'un soldat pour soudainement le poignarder violemment avec une aiguille ) rajoute beaucoup d'intérêt, tout comme la violence croissante des militaires complexifiant les capacités de discernement des spectateurs. Entre la folie due au virus, celle due à un état de tension permanente et celle pré-existante chez certains individus, difficile de cerner le bon du mauvais. Après, les protagonistes sont assez peu attachants et mémorables. Leur sort importe assez peu. De la même manière, la résolution scientifique n'a que peu d'intérêt. En revanche, le film accuse clairement de son âge sur le plan des fusillades : c'est très mou. Et sur le plan de l'épouvante, on peut dire que c'est carrément inexistant (à aucun moment, on ne frissonne vraiment). Comme beaucoup de films de Romero, l'idée de base est excellente mais le reste est très peu convaincant. Le final est à la fois classique spoiler: (le virus se répandant sur une plus grande échelle) mais il est très fort en signification spoiler: (la folie humaine est inarrêtable et loin de cela, des individus derrière leurs bureaux s'auto-congratulent alors que l'opération militaire fut un véritable fiasco et semblent parfaitement à l'aise avec le fait qu'un pays entier puisse sombrer dans la folie et la guerre civile) . C'est incroyable à quel point ce film résonne au vu de la situation actuelle aux États-Unis, avec toutes les tueries de masse quasi-quotidiennes partout dans le pays. On a l'impression que ce film était prophétique de la folie de cette société. Mais au-delà du propos très bon, le film a plutôt mal vieilli.
Il faut voir La Nuit des fous vivants uniquement en ayant à l'esprit que c'est une série B mais une série B n'empêche pas à un film d'être intelligent et réussi ce qui est le cas ici avec cette réalisation de Romero. Un film dynamique qui entre dans le vif du sujet dès le début.
Je veux bien admettre que la nuit des morts vivants du même réalisateur est un chef d'oeuvre et que "Zombie" est un très bon film, mais la filmographie de Romero tourne drôlement en rond et ne fait pas toujours des étincelles à l'image de ce piètre film aux effets spéciaux dignes des plus mauvais amateurs. Ajouté à ça une qualité d'image assez pauvre et une prestation d'acteurs très peu convaincante (et des personnages totalement risibles lorsqu'ils ne sont pas insipides), vous obtenez sans doute le plus mauvais film de romero.
Après le succès retentissant de La Nuit des morts-vivants, George Romero comprend que le cinéma de genre est un meilleur moyen de divulguer ses idées qu'un drame boursouflé. Aussi continue-t-il son attaque pamphlétaire sur une Amérique en perdition en mettant en scène le mal-nommé La Nuit des fous vivants (ou The Crazies en version originale) qui narre les mésaventures d'une escouade de rescapés tentant non seulement d'échapper à l'armée mais également à un mystérieux virus qui transforme chaque être humain en cinglé assoiffé de sang. Ici pas de mort-vivant ni de créature fantastique, l'être humain est le seul ennemi, qu'il soit rendu fou par le virus ou par sa soif de destruction expéditive. En effet, outre la course-poursuite haletante qu'il propose, Romero s'intéresse aussi longuement à des passages bavards où nous suivons des politiciens s'interroger sur la suite des événements et s'il faut oui ou non sacrifier autant de vies lors d'opérations militaires de plus en plus meurtrières (des séquences énormément coupées lors de la sortie française du film). Le réalisateur s'intéresse donc surtout aux dirigeants américains, eux qui ont pouvoir sur tout depuis leur confortable chaise. Finalement assez amateur en dépit de son sujet alarmiste, The Crazies souffre hélas d'un manque de moyens évidents, Romero s'entourant d'acteurs médiocres (seul Richard France tire son épingle du lot en scientifique pacifiste obstiné) et n'arrivant clairement pas à proposer des séquences réussies. Ici, rien de vraiment marquant, ni dans les affrontements entre fugitifs et hommes en combinaisons blanches, ni les fameux meurtres orchestrés par les "fous". Mise en scène extrêmement sommaire donc et résultat finalement moyen pour un réalisateur qui avait pourtant bluffé son monde avec un premier long-métrage exemplaire.
Surtout connu pour avoir lancé le film de zombies, George Romero a également réalisé "The Crazies", où des militaires doivent contenir une infection qui rend fou les habitants d'une ville. Le film pêche quelque peu sur la forme, parfois assez brouillonne : montage sonore très moyen, acteurs inégaux, montage visuel confus malgré quelques séquences très bien pensées. Certes, il s'agit d'une série B avec peu de budget, mais cela n'excuse pas tout ! En revanche, côté scénario, l'ensemble est très intéressant. La description de la tentative de gestion de crise et de chaos qui l'accompagne est détaillée et juste, tandis que le fond politique est féroce (inefficacité et brutalité de l'armée, manque de confiance des gens envers les institutions...). Un film inégal mais loin d'être inintéressant.