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Nico2
84 abonnés
939 critiques
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4,0
Publiée le 25 mai 2010
George A. Romero délaisse les morts-vivants pour s'intéresser aux fous. The Crazies pose une question permanente : qui sont les vrais fous dans cette histoire ? Ceux contaminés par le virus ? Ceux qui refusent l'aide de l'armée ? Ou les membres de cette armée voulant étouffer un scandale militaro-sanitaire dont elle est responsable ? The Crazies reprend tous les thèmes chers à Romero sur la paranoïa, les réactions diverses des hommes dans une situation de panique, la méfiance des instances autoritaires qu'elles soient militaires ou politiques. Les acteurs sont très convaincants et le film, comme d'habitude, possède un suspense qui tient en haleine jusqu'à un dénouement pessimiste, comme souvent chez Romero. The Crazies est un thriller efficace très bien mené qui confirme le talent de Romero en la matière, même si ce dernier ne parvient toujours pas à approcher du chef d'oeuvre.
putain de film signé romero avec une belle critique de la société et de l'humanité un film hyper hyper intelligent n'allait pas voir le remake qui est mauvais par rapport à cet perle
Quand on parle de Romero, on pense tout de suite a sa trilogie des morts-vivants. « La nuit des fous-vivants » est assez méconnu et cela est plutôt dommage lorsque l’on se rend compte qu’il critique l’armée de façon cynique. Le fait que les militaires soient en tenue de protection peu nous faire douter sur la folie des personnages, et si les vrais fous n’étaient pas les militaires ? Romero a l’art de critique notre société dans chacun de ses films. Ici, avec « La Nuit des Fous-Vivants », Roméro, ne parvient cependant pas avoir un rythme digne d’autres films du genre. Le scénario est un peu faiblard car quand on a compris le concept (a savoir la fuite donc la poursuite par l’armée), c’est bien d’incérer quelques rebondissements.
Malgré un titre français bien débile( une spécialité de nos distributeur) voulant surfer sur "La Nuit des morts-vivants","The Crazies" reprend ce qui qui avait fait le succès du précédent film avec une trame scénaristique assez proche où une petite ville est contaminée par un virus transformant ses victimes en fou sanguinaires. Romero livre là un film riche en action au côté antimilitariste particulièrement incisif et malgré un budget ultra limité qui limite les effets de réalisation, le film est une vraie réussite au ton sombre et paranoïaque qui est un peu la marque de fabrique de son réalisateur que l'on peut qualifier de maitre du genre.
Un film sans prétention qui soulève plusieurs problèmes à la fois. Il parle autant de la peur du gouvernement que de la peur des réactions du peuple. Alors que dans "la nuit des morts vivants" Romero nous montrait comment un petit groupe tentait de survivre dans l'ignorence totale, dans "The Crazies" il nous montre comment l'armée tente de rétablir une situation qu'elle comprend mais qui est pourtant foutue d'avance. L'action commence dés le début du film et ne nous laisse aucun répis. G. Romero a bien choisi son sujet, en 73 l'Amérique était sous tension et craignait ce genre de catastrophe.
Tout simplement énorme ! Forcé je suis de constater que George peut aussi faire des films qui ne parlent pas de zombies. L'hystérie collective est très bien gérée, les réactions de l'armée (décriées même par les gradés sur place) sont bien retranscrites... Pour faire court : un scénario qui dépote et sans gros temps mort, un style documentaire du meilleur goût, des acteurs plutôt convaincants. Malgré une fin abrupte (elle coupe l'élan du film, qu'on aurait aimé voir aller plus loin), ce film fout réellement la trouille, et parle de lui même (pas besoin de faire de grandes analyses pour voir où il veut en venir). Un film efficace, lisible et documentaliste, que demander de plus ?
Fantastique brillant par son absurde: toutefois il est vrai que l'équité dans le découpage des séquences est simplement bluffante, sinon la scène de la laiterie suivie de celle plutôt cynique des seringues contenant l''antidote-poison'.
Un film de Georges A.Romero qui porte bien l'empreinte de ce maitre du cinéma horrifique... Le cinéaste innove un peu a travers cette histoire pour le moins originale, qui reprend pas mal les codes du film de Zombie, c'est-a-dire le fait que l'homme soit déshumanisé, a partir du moment ou il est touché par la maladie (en l'occurrence la folie. Une folie furieuse et violente) il n'est plus considéré que comme un monstre... Et il y a derrière ca une critique hyper-engagée de la société (a la différence d'autres films du réalisateur comme "La Nuit Des Morts-Vivants", il ne s'agit pas d'une étude dénonciatrice de la nature humaine, mais plutôt d'un film anti-militariste, entre-autres.). La mise en scene est de qualité malgré un budget qui semble faible, le scenario bien maitrisé, ainsi que la musique, tres intéressante. Une œuvre injustement méconnue.
On est ici très loin des films de morts vivants de Romero. Enfin pas si loin que ça puisque bien qu'il n'y ait aucun zombie, on retrouve dans La nuit des fous vivants l'idée d'épidemie. On suit ainsi plusieurs groupes de personnages (un groupe de "survivants", un chercheur, un groupe de militaires) sans savoir au final qui est le bon ou le mauvais. On a alors affaire à des personnages peu attachants qui gâchent les bonnes idées du scénario.
The Crazies est certainement le film le plus anti-militariste que j'ai vu. Tout le talent de la mise en scène de George Romero y est présent du début à la fin. Le scénario est très originale et les interprètes ont énormément de talent. George Romero est certainement le réalisateur le plus énigmatique des années 70. Un film passionnant et intélligent!
Belle réussite que ce film de George A. Romero. Film qui reprend le canevas de l'épidémie qui se propage de manière non contrôlée, et qui rend les gens fous, d'où le titre. Ce ne sont pas des morts-vivants, mais des gens qui ne maîtrisent plus leurs pulsions. Le talent de George A. Romero est de rendre tout cela crédible, avec sa direction d'acteur à la serpe qui fonctionne parfaitement. Avec les subtilités dans les échanges entre les personnes en couples. Dans son cinéma d'horreur, les couples, leurs relations dans le cadre de l'arc dramatique principal, sont traités souvent traité avec justesse et subtilité alors que l'histoire n'en contient aucune. Le reste est par contre traité avec le style du réalisateur qui ne fait pas dans la dentelle et est exempt de subtilité psychologique ou de délicatesse. Les États-Unis d'Amérique du réalisateur sont sans finesse et grossier. Le film contient son lot de séquences spectaculaires, violentes, horribles, mais le tout est enveloppé dans des séquences d'actions et de poursuites. spoiler: Bien sûr, le gouvernement à l’origine du virus (indiqué dès le début du film) se révèle vite comme ne pouvant pas apporter beaucoup d'aide, si ce n'est tout détruire avec une bombe atomique. Schéma vu, revu et pillé dans de multiples films.
Du jour au lendemain, les habitants d'Evans City deviennent fous. Un avion transportant un soi-disant vaccin expérimental s'écrase dans la rivière et infecte ainsi l'eau. Ici très peu de scènes gores. "The crazies" est avant tout un film "politique" : armée contre civils, Etat contre sherif... Nous suivons cinq personnages dont les personnalités vont s'exacerber au contact du virus. Le recalé de l'armée revanchard, le couple futurs parents, un père et sa fille. La scène avec cette jeune Kathie, au milieu des moutons, allant fraternellement à la rencontre des soldats en combinaisons et masques est, nous sommes en 1973, est une image antimilitariste forte. Le passage du scientifique confondu dans la foule avec le commun des mortels est un juste retour des choses façon Romero. Un film très réaliste, avec quelques scènes dures et choquantes dans la violence. Trop peu de délires des crazies ici et là... dommage.
Pour une fois, nous n'avons pas affaire à des Zombies mais des fous ayant l' envie irrepressible de tuer. L'approche est interessante, plutôt directe, sans compromis, montrant un gouvernement essayant d'etouffer un incident sanitaire en parquant des civils comme des animaux. La violence engendrant la violence, les civils se soulevant contre l'armée ne feront que remettre à plus tard l'ineluctable. Plutôt violent pour les années 70.
Romero réussit sa propagande anti-militariste à merveille!Un film génial où la violence dessert tous ceux qui y ont recours.Une lutte efficace dans le chemin du pacifisme.Un grand talent et bien sûr du courage et de l'engagement.