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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 24 avril 2020
Brainstorm (1983) est clairement un film précurseur, en abordant des thèmes comme la mort ou l’au-delà, via le prisme de la réalité-virtuelle (et des univers virtuels) et ce, bien avant que le thème ne soit repris avec Strange Days (1995).
Le film nous entraine dans une incroyable découverte scientifique majeure, celle de pouvoir partager avec autrui les sensations, émotions, souvenirs, … par le biais d’un casque qui accède aux fonctions cérébrales du cerveau. Ce dernier est relié à une sorte de magnétoscope futuriste permettant d’enregistrer nos 5 sens sur une bande magnétique.
Douglas Trumbull, que l’on ne présente plus, pour avoir été l'un des pionniers des effets spéciaux, notamment sur 2001, l'odyssée de l'espace (1968), Rencontres du troisième type (1977) ou encore Blade Runner (1982), n’aura de cesse de nous bluffer avec une mise en scène bien particulière (notamment l’utilisation de la caméra subjective). En effet, ne pouvant utiliser le procédé qu’il avait conçu (le ShowScan) pour des raisons financières, il a dû se limiter à ne tourner en Super Panavision 70mm que les images mentales et le reste du film en 35mm. Mais le rendu final est quoi qu’il en soit stupéfiant, ajoutez à cela les effets numériques et autres effets spéciaux, on est clairement dans de l’orfèvrerie (notamment lors de la séquence finale dite de "l’expérience de mort imminente"), le tout magnifié par la B.O. de James Horner.
En mettant à bon escient la science-fiction, il parvient à la rendre crédible aux yeux des spectateurs, alternant entre le thriller et la romance (les problèmes de couple entre Natalie Wood & Christopher Walken).
Près de 40ans après sa sortie, il est remarquable de constater à quel point le film reste dans l’air du temps et n’a que peu souffert du poids des années (si l’on fait abstraction de l’évolution technologique des machines). Les propos, l’audace visuelle et la réflexion philosophique (et éthique) qui s’en dégagent ne nous laisse pas indifférent.
Génie des effets spéciaux, Douglas Trumbull ne l'est visiblement pas en ce qui concerne la réalisation... Deuxième œuvre importante de sa carrière, « Brainstorm » a beau traiter un sujet passionnant (l'enregistrement des sensations et des émotions ressenties par l'Homme), il est peu dire que nous ne sommes pas captivés pendant 100 minutes, la faute à un gros souci de rythme et une mise en scène sacrifiant beaucoup trop l'action au dépens d'échanges et de réflexions se répétant assez vite. Alors oui, au moins l'ami Douglas tente des trucs (techniquement, notamment), mais ces efforts louables font en définitive plus film amateur qu'autre chose, et ce malgré quelques scènes réussies, notamment les plongées « intérieures » dans l'esprit humain. De plus, difficile de ne pas être ému de voir Natalie Wood pour la dernière fois à l'écran, bien entourée par Christopher Walken, Louise Fletcher et Cliff Robertson, mais même si tout n'est pas à jeter, il m'est bien difficile de faire l'éloge d'un titre m'ayant ennuyé la plupart du temps, qui plus est sur un sujet aussi prometteur spoiler: (même si je reconnais que le dénouement, aussi mystique et confus soit-il, a fait son petit effet sur moi) . Non, décidément, Douglas Trumbull restera à jamais comme le directeur des effets visuels de « 2001 », « Rencontres du troisième type » ou « Blade Runner » : à défaut d'être un bon réalisateur, le cinéma lui en restera pour cela éternellement reconnaissant.
L'idée de départ semble intéressante et puis... ça n'avance pas, ça ne passionne pas, ça devient incompréhensible, et malgré des acteurs de bon niveau, ça tourne en rond sans retenir l'attention. On ne sait que penser de tout ça.
Dernier film de la belle Natalie Wood, je ne m'attendais à rien en regardant ce film. Je m'attendais surtout à un vieux film de SF très années 80's, truffé d'effets spéciaux de cette époque qui ont maintenant très mal vieilli. En plus de Natalie Wood, on a quand même la présence de Louise Fletcher (l’infirmière de Vol Au-Dessus D'un Nid De Coucou d’ailleurs oscarisé et un peu bouffi ici) ainsi que Walken (tout juste oscarisé pour the Deep Hunter), donc c'est pas mal de ce côté-là. Mais je suis agréablement surpris (sans crier au chef d'œuvre). L'idée de base est plutôt intéressante, la création d'un machine qui permet de ressentir les émotions et sentiments des êtres humains et qui bien sur sera tenter d'être utilisé de manière néfaste par certaines personnes. L'ajout d'une petite romance ne terni pas le film (elle est en effet très minime) C'est aussi assez bien rythmé, et malgré tout ce n’est pas bête comme film (même si c'est dommage certains points auraient pu être plus approfondis.) Les décors sont quand même très typé "80's" c'est hallucinant ! (ainsi que les sons numériques de l'époque et certains gadgets sois disant futuriste !) mais il faut reconnaitre que c'est bien fait, surtout les extérieurs. Donc la mise en scène est bonne, il y a beaucoup de dialogue, et c'est assez intéressant, et on a une fin... enfin je ne sais pas trop quoi en penser !! J’ai été très surpris ! C'est donc plutôt plaisant à regarder, agréable. Les acteurs sont bon, Walken, Fletcher...et enfin Natalie Wood parfaite jusqu'au bout, qui vieillissait merveilleusement bien (ils auraient juste pu lui faire une autre coiffure) qui aurait surement mérité un chef d'œuvre comme dernier film. Mais ça reste un bon film, captivant et pas bête.
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3,5
Publiée le 24 novembre 2020
Un « Strange Days » avant l'heure avec une sensation nouvelle de relief pour un film datant seulement de 1981! Le film est aussi bien même si Douglas Trumbull n'a pas la virtuositè de Kathryn Bigelow! Christopher Walken trouve un rôle similaire à "Dead Zone" en contemplant des visions, offrant au passage ses propres souvenirs. "Brainstorm" marque aussi et surtout l'ultime rôle au cinèma de la star Natalie Wood qui mourra tragiquement en cours de tournage! Noyade accidentelle ou meurtre dèguisè en accident ? Le mystère reste entier mais on ne peut qu'être èmu par cette actrice mythique qui joue ici une scientifique! Le rèalisateur rèècrivant pour le coup le scènario en utilisant la soeur de Wood pour les scènes restantes! Lire absolument le livre de Marin Ledun qui montre que Robert Wagner et Christopher Walken ètaient loin d'être des saints dans cette affaire de dècès et il ne fait aucun doute qu'ils savent ce qu'il s'est rèellement passè sur le tristement cèlèbre Splendour! R.I.P Natalie Wood...
Dernier film de la regrettée Nathalie Wood, une approche en définitive très philosophique, très intellectuelle de la manipulation du cerveau. Intéressant et plutôt bien traité, le film souffre tout de même parfois de longueurs bien regrettables.
Ayant bossé sur les mythiques 2001 et Blade Runner, Trumbull peut se vanter de s'y connaitre en science fiction alors que ce Brainstorm est son deuxième film avec en prime l'invention du showscan dont bénéficie le film. Allant au bout de ses idées et assumant totalement son concept et son postulat de science fiction( l'enregistrement d'émotion qui sera repris dans Strange day), le film est une réussite fascinante à l'image très années 80 et reste le dernier film de Natalie Wood qui trouve avec Christopher Walken un acteur à sa hauteur sans oublier Louise Fletcher. Profondemet méconnue, le film est pourtant un des hauts lieux de la science fiction.
Le sujet de "Brainstorm" (une machine permettant de faire vivre les émotions d'autrui) demeure assez original, mais il perd vite de son intérêt au fur et à mesure du film qui a mal vieilli. Il reste néanmoins un efficace Christopher Walken en savant manipulé.
Vu il y a fort longtemps, pris dans les rayons d'un de ces clubs video comme on n'en voit plus. Il a sûrement vieilli. Mais je me rappelle qu'il reste un des films SF d'alors qui m'avait marqué par l'originalité de son sujet préfigurant les jeux video sensoriels d'aujourd'hui et de demain. Une idée fabuleuse qui sera reprise intelligemment par Kathryn Bigelow dans Strange Days, dont on peut dire sans exagérer que Brainstorm est son grand frère. Et puis voilà, toujours content de retrouver Christopher Walken dans ces belles années (pas loin de The Deer Hunter ou de Dead Zone). Et curieusement, peu de gens connaissent ce film qui de ce fait mérite réhabilitation. Et puis si on fouille un peu dans la carrière de Trumbull on y découvre qu'il est responsable des effets visuels de films comme 2001, Rencontre du 3ème type, Blade Runner ou récement The Tree of Life... Alors respect, Mister Trumbull ! C'est le coeur qui parle.
l'idée de départ, à savoir voyager dans la conscience des autres, sans être d'une originalité folle, est intéressante car peu traitée au cinéma, le film ne manque pas d'autres idées intéressantes d'ailleurs... hélas le scénario un peu bancal ne sert pas toutes ces idées, c'est vraiment dommage
tres bon film avec christopher walken et l actrice qui joue egalement l infirmiere de vol au dessous d un nid de coucou. film tres bien mais si l histoire n est pas celle decrit dans le synopsis. a voir.
Initialement, « Brainstorm » partait avec un concept fort et original. Néanmoins, l'intrigue qui se développe autour de celui-ci manque d'ambition et sombre dans le commun. On peut dire la même chose de cette réalisation sans consistance. Bref, un long métrage tout ce qu'il y a de plus moyen.
Film bavard où tout est dit et abordé de façon sérieuse sauf le côté science fiction qui est passé à la trappe. De la science fiction sans effets spéciaux et sans sciences. Un film sentimentale. C'est bien mieux que son remake Strange Days qui est une superbe daube.
Petite critique express de ce deuxième et dernier long métrage de Douglas Trumbull. Il fait suite 11 ans plus tard au culte Silent Running, ce qui augure de très bonnes choses sur le papier. Des scientifiques trouvent le moyen d’enregistrer les pensées et les sensations de quelqu’un. Ensuite, on peut se repasser ça avec un genre de casque virtuel et le spectateur ressent précisément ce qu’a ressenti la personne enregistrée. Un truc sympa sauf si l’enregistrement est celui d’une personne en train de mourir. Et si on met en plus l’industrie de recherche en armement dans l’histoire ça devient même un peu dangereux. A l’image, pas de surprise, ça a vieilli. En soi ce n’est pas un problème mais ça peut dissuader. Le rythme est assez inégal et l’intrigue se mélange les pinceaux, surtout dans la dernière partie du film où ça vire un peu au grotesque. A la mise en scène, c’est sérieux mais sans grande originalité. On aimera peut-être davantage les images de synthèses rétrofuturistes. A l’interprétation, c’est très bien et Christopher Walken est toujours aussi convaincant. En un mot comme en cent, ce n’est pas une grande réussite ni un échec cuisant. C’est plutôt un petit thriller passe partout au pitch intéressant mais hélas mal exploité. A tenter ? Pourquoi pas si vous êtes dans le mood mais on est quand même à mille lieues de ce que sut faire Trumbull dans les années 1960 et 1970.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 21 juin 2021
Brainstorm est surtout connu comme le dernier film de Natalie Wood et malheureusement il y a peu de choses à recommander pour le film lui-même. En dépit d'une histoire intéressante le centre d'intérêt est dispersé et il ne va jamais jusqu'au bout de ses nombreux points de l'intrigue. Il a été une déception au box-office et le dernier long métrage de Douglas Trumball. Les effets spéciaux la mise en scène les dialogues et les acteurs ne sont jamais plus que médiocres et le résultat est un film à la fois décevant et oubliable. Il déraille à cause d'un drame domestique banal impliquant un Christopher Walken qui n'est pas convaincant et une Wood mal distribués tandis qu'un conflit entre la science et l'intervention du gouvernement est joué par un Cliff Robertson inutile et une Louise Fletcher qui n'est pas une Bette Davis quand il s'agit de fumer. Le tabagisme de Fletcher est si constant qu'on se demande si l'industrie du tabac a financé le film...