Un film de S-F injustement méconnu de Douglas Trumbull, qui a conçu les effets du 2001 de Kubrick. Dans Brainstorm, une invention scientifique permet de revivre les sensations éprouvées par d'autres personnes (à l'aide d'un casque). Une des scientifiques, victime d'une crise cardiaque, met le casque au moment de mourir. Plus tard, son collègue ( Christopher Walken) essaie de revivre le moment de son trépas en conservant seulement les perceptions visuelles (mais pas la douleur physique) afin de percer les mystères de la mort, mais l'armée l'en empêche. Il faudrait faire un remake de ce film au potentiel incroyable, en gardant la musique de James Horner et en creusant certaines idées: l'orgasme passé en boucle, les moments d'adrénaline (grand 8, surf...) "revécus" dans la salle de conférence, les visions morbides de la mourante...
Le singe doué de raison, les jeux dépassant en importance les études sérieuses, l'intelligence robotique rattrapant presque le cerveau humain, avec les missions humanitaires et médicales désormais sanglés par les maigres crédits accordés par de mesquins fonctionnaires: Tout les sujets spectaculaires d'un bon thriller d'anticipation sont présents dans un voyage dans un microcosme scientifique de recherche un peu daté mais aux effets FX actuels.
Le scientifique bohème et créatif (incarné par Christopher Walken) soutenu par sa femme (Nathalie Wood) en soutient amoureux jusqu'au-boutiste, qui dans leur recherche éperdue de connaissance absolue de l'univers oublient tranquillement leur fils à l'hôpital, victime d'un choc psychotique à cause des conneries de son propre père...
Un film qui arrive à nous intéresser et que l'on suit avec plaisir. Même s'il ne parvient pas à devenir plus qu'un simple film de science fiction sympathique, il a le mérite de tenir ses promesses et à ne pas nous prendre pour des idiots. Pour ces raisons je le conseille.
Une vieille science-fiction qui a mal vieilli. Un film bavard et dormissif malgré une bonne idée de départ et un Christopher Walken pas si mauvais que ça.
A voir pour ceux qui aiment les films de science fiction ET les années 1980.
Avec un sujet repompé par Kathryn Bigelow dans Strange Days en 1995, Douglas Trumbull part un peu dans tous les sens : ça commence comme un film de science fiction, ça continue avec une histoire d'amour et ça se termine en thriller.
Le tout avec des séquences en vue à la première personne tournées en Imax, des casques à fils et à diodes qui font bip bip, des bandes magnétiques dorées et des ordinateurs portables plus lourds qu'une valise de candidates de "l'amour et dans le pré" avec modem à brancher sur un combiné de téléphone à cadran...
Bref un film qu'apprécieront les curieux mais qui n'aura pas marqué l'histoire du cinéma.
Film qui a très mal vieilli.... Reste le plaisir de voir Natalie Wood dans son dernier rôle, mais l'histoire n'est en aucun cas captivante.... On s'ennuie ferme devant un scenario mièvre et à l'intrigue ringarde. A voir pour les premières images de synthèse parcourant avec parcimonie le film, mais c'est tout. Perso je vous conseille de passer votre chemin....