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chrischambers86
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5,0
Publiée le 8 décembre 2009
Superbe hommage au cinèma, plus particulièrement à l'âge d'or du cinèma amèricain! Maurice Dugowson capte la France giscardienne, la crise et donc la morositè! Le rèalisateur pense tout d'abord à un film de cape et d'èpèe puis il travaille sur un autre scènario abordant les problèmes de vie quotidienne comme le chômage sur fond d'aventures! il en parle à Patrick Dewaere qui donne son accord, même s'il s'interroge sur la nature de son personnage dont il redoute qu'il soit trop nègatif! Dugowson le rassure en lui disant que ce n'est pas son personnage qui est nègatif mais le monde qui l'entoure! C'est le film le plus douloureux de Patrick qui venait de rompre avec Miou-Miou. il devait faire sembler de l'aimer alors qu'il n'ètait plus ensemble! Ce fût très dur pour lui et pour Miou-Miou aussi. Une fêlure apparait avec ce "F comme Fairbanks", Patrick, ne sera plus jamais le même. Malgrè tout ça il se montre extraordinaire de bout en bout (la scène du cheval est vraiment incroyable, tout comme son numèro d'èquilibriste et sa crise de nerfs en plein spectacle). Un vèritable chef d'oeuvre sur un personnage en dècalage avec son èpoque et un Patrick Dewaere gigantesque et d'une très grande fragilitè...
Un bien beau film qui aujourd'hui est hélas encore d'actualité. Dewaere est comme d'habitude excellent, tout comme Miou Miou (et pourtant je suis pas fan) dont le role lui sied a merveille.
J'ai souri tout le long... De Zorro à Clavier, de la voiture au cheval, du lit au quai de gare, de la grue au piano... Et puis soudain...Fairbanks... "L'Amérique de 29... Des comme ça on en fait plus..." Tout est dit. Tout y es. Un film plein, riche, tendre, moderne, actuel, incroyablement interprété... De ces films qui changent une vie et vous illustre le dépassement de soi... Lewis Caroll...Et la clef: Verlaine et son "rêve étrange et pénétrant"... Qui, dans ce cri, si Dewaere s'y était accroché, aurait du le sauver, parce qu'il aurait compris comme il le joue si bien, que l'amour est le contraire de la peur. C'est voler. Respecter le désir de chacun. Partager. Pas toujours ensemble. Rire. Vivre. Y croire encore. L'amour nous sauve du pire de nous-même, quel qu'il soit... Et comme c'est bien dit ici... Quelle réalisation! Un film rare. Puissant. Bref, un chef d'œuvre... Merci;-))
Un constat réaliste, pessismiste et sans concession de la société française qui, hélàs, n'a pas une ride. L'histoire du film pourrait très bien se passer aujourd'hui, il suffit juste de remplacer les petites fichettes accrochées aux murs de l'ANPE par des ordinateurs, car autrement de la France des années 70 à celle des années 2000, absolument rien d'autre à changé. C'est cela qui fait la force du film de Maurice Dugowson. Faisant à nombreuses reprises preuve de d'une certaine poésie dans sa réalisation, le cinéaste en a fait aussi dans le choix du titre "F comme Fairbanks". Fairbanks évoquant un monde, à jamais révolu, où "crise" n'était encore qu'un mot dans le dictionnaire et "lendemain" n'était pas synonyme d'angoisse. Patrick Dewaere, le grand représentant de cette époque, arrive à passer de l'enjouement à la déprime sans crier gare avec une justesse incroyable, nous montrant la grande fragilité de son être derrière une apparence a-priori solide. Le film lui doit énormément. Ce film est le miroir peu flatteur d'une société qui est loin de cesser d'être.
Les films de Maurice Dugowson, à défaut d’être connus, sont de sacrés claques. F...comme Fairbanks narre l’histoire d’un chômeur, André, au moral déclinant. Patrick Dewaere fait plus qu’interpréter André, il lui donne une âme, et ses malheurs comme ses espoirs deviennent les nôtres. La mise en scène saisit le déclin du personnage sans pathos, avec une humanité trop souvent absente des salles de cinéma. L’évolution d’André, tantôt amusante, tantôt réaliste, ne manque pas de toucher. Il faut parler de Dewaere, de cette force à incarner les faibles, de l’empathie que suscite chacune de ses apparitions, du désarroi universel que porte ses traits. La musique qu’il a composé pour le film est presque aussi incandescente que son jeu. Face à lui, Miou-Miou et Michel Piccolli l’accompagnent dans sa descente aux enfers. Mais F…comme Fairbanks c’est plus que le visage de Dewaere, c’est l’itinéraire tourmenté d’un homme avant d’être celle d’un sans-emploi.
En soit, le film n'a rien d'original ou d'exceptionnel. Mais la performance de Patrick Dewaere est telle, qu'elle donne à ce drame une toute autre dimension.
Patrick Dewaere joue son rôle à merveille comme d'habitude, mais je trouve vraiment ce film ennuyeux, un scénario plat, aucun rebondissement. Je me suis endormi avant la fin et le matin je me suis réveillé décu.
Magnifique, simple, touchant, «F... comme Fairbanks» de Maurice Dugowson est en parfaite continuité avec son premier film «Lily aime-moi» : ils partagent plus ou moins les mêmes acteurs et les mêmes thèmes (l'amour, le couple, la société, le chômage,...). Si «Fairbanks» est cinématographiquement parlant sensiblement aussi inspiré que «Lily», en revanche du côté de l'interprétation il lui est bien supérieur, en raison du rôle bien plus prépondérant de Dewaere et de Miou-Miou (tous deux au-dessus de tout éloge). Car il est évidemment impossible de parle de «F... comme Fairbanks» sans évoquer Patrick Dewaere (son rôle a d'ailleurs été écrit pour lui). On connaît les conditions de tournage et sa rupture avec Miou-Miou dans la vie réelle, comme on connaît l'immensité de son talent. Et une fois de plus il crève l'écran, peut-être même davantage que dans la plupart de ses autres films. La situation de sa vie privée n'y était bien sûr pas étrangère, mais c'est bien son travail et sa capacité à donner vie aux émotions les plus diverses, les plus subtiles et les plus contrastées qui firent de son jeu un modèle d'excellence, et de «F... comme Fairbanks» une réussite totale. Les scènes émouvantes ou drôles s'enchaînent sans relâche, sur fond de malaise social. A la chronique d'une époque s'ajoute en effet une sorte de poésie de la vie quotidienne, pour un résultat (heureusement) à l'opposé du naturalisme. Tout comme «Lily aime-moi», «F... comme Fairbanks» est une oeuvre bourrée de sensibilité, de tendresse et de mélancolie, portée par un duo d'acteurs impressionnants de charisme et de talent. Un film à voir sans hésiter, encore plus pour les fans de Dewaere ou de Miou-Miou! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
1976 le chomage grimpe en flêche et ce film est sans doute un des premiers à en montrer les conséquences sur le plan psychologique. cependant le film tatonne pas mal et malgré la présence du couple Dewaere Miou miou, le scénario n'est pas suffisant pour nous captiver.
Quelle idée d’aller jouer un couple d’amoureux alors qu’on vient juste de se séparer ? C’est pourtant le défi que tentent de relever Patrick Dewaere et Miou-Miou dans ce film chronique des années de crise au début de l’ère giscardienne. Les décors sont gris, le scénario est plat, les acteurs jouent triste… Les seuls moments de bonheur sont apportés par le personnage du père (John Berry II, pittoresque et touchant) et ses références cinématographiques, hélas trop rares en dehors du début et de la fin… Entre les deux, on assiste à la déambulation d’un personnage décalé, incapable de se faire une place dans la société nouvelle de ces années soixante-dix où les illusions de mai 68 sont balayées par les conséquences du premier choc pétrolier. Un film en demi-teinte qui manque de caractère, de précision dans la réalisation et d’inventivité dans le scénario.
Le film qui donne mal à la tête par excellence. Vas-y que je te hurle dessus sans raison et je te balance une ou deux grossièretés. Franchement pénible. Et que dire du personnage incarné par Patrick Dewaere ? J'ai rarement eu autant d'aversion pour un personnage au cinéma. Un feu follet qui se mute en psychopathe. Quant à la réalisation, je la trouve inesthétique et hasardeuse, par exemple avec le passage du bureau au tout début, ou celui de la caravane à la fin. Non, vraiment pas pour moi ce film.