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    Steamboat round the bend
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    3,4
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    7 critiques spectateurs

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    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    En 1935, John Ford n'a pas encore réalisé sa première oeuvre phare La chevauchée fantastique (1939), mais vient tout de même de faire Le mouchard , film important si l'on se penche sur la filmographie du metteur en scène. Steamboat round the bend, lui, est plus méconnu. A tort, car on trouve déjà toute la poésie, l'humanité, et la simplicité de ce grand réalisateur. Il arrive à mêler tension (le jour de la pendaison approche), émotion (le mariage en prison), avec d'autres scènes pleines d'humour et de légereté (le développement des relations entre le vieil oncle et la jeune fiancée). Sur le plan technique, le film à très peu vieilli ; la mise en scène, sublime, rappelle celle de tous les autres noirs et blancs de Ford, même les plus récents. Steamboat round the bend est donc un grand Ford à redécouvrir.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    C'est loin d'être le chef d'oeuvre de John Ford mais "Steamboat Round the Bend" n'en est pas moins un film très plaisant à regarder notamment grâce à ses personnages pittoresques et à sa description à la limite du folklorique que le réalisateur fait du Mississippi. L'intrigue en elle-même est plutôt prévisible mais elle emporte l'adhésion grâce à la légèreté qui l'anime tout au long du film. La séquence de la course de bateaux à vapeur est très réussie et Will Rogers est aussi sympathique qu'Anne Shirley est mignonne. Une petite curiosité cinéphilique qu'il se faut d'avoir vu.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2007
    Ce film est incroyablement drole (surtout vers la fin) avec une course de bateau jubilatoire.Ford traite son sujet avec une décontraction incroyable.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Long-métrage qui est certes imparfait mais qui mériterait tout de même d'être un peu plus reconnu dans la filmographie de John Ford, "Steamboat round the bend" est une oeuvre attachante grâce à la sympathique prestation de son casting, dont celle de la très attachante Anne Shirley, et aussi par rapport à la mise en scène qui propose quelques bons moments, comme par exemple la fameuse course de bateaux à vapeur qui est présente à la fin du film.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Troisième film réalisé en 1935 par John Ford, « Steamboat Round the Bend », coincé entre « Le mouchard » (considéré comme le premier film majeur du cinéaste) et l’excellent « The Prisoner of Shark Island » (Je n’ai pas tué Lincoln), est un film à la fois dévalorisé et oublié de l’imposante filmographie de John Ford. Sorti peu après la mort accidentelle de Will Rogers (que John Ford appréciait énormément) son succès outre atlantique lui apporta une certaine notoriété, alors qu’il reste inconnu en Europe, en dehors des cinéphiles. Et pourtant il ne manque pas de qualité. Dès les premiers plans, le réalisateur s’efface derrière les personnages et la présentation du sympathique Charlatan, le « Doc », oncle du futur mari de la rebelle Fleety Belle nous fait entrer de plain pied et de bonne humeur dans un récit qui pourtant ne manque ni de drame, ni de mélancolie. Leur première rencontre montre la maestria du réalisateur, avec une finesse et des mouvements de caméra d’une telle légèreté qu’ils ne se remarquent pas tout au long du métrage. Au long d’un Mississipi folklorique, habité par des personnages hauts en couleur comme The New Moses (Berton Churchill), Efe (Francis Ford), le shérif Rule Jeffers (Eugène Palette), le Capitaine Eli (Irvin S. Cobb) et Jonah (Stepin Fetchit), la souplesse et la décontraction à la fois de l’étude de caractères et du déroulé de l’action, laissent admiratifs devant un telle maîtrise. La scène de la prison entre les amoureux et les prisonniers qui chantent pour eux, ainsi que le mariage, sont des grands moments, typiques du cinéaste. Pour être complet, la course de la fin est à la fois remarquable de précision et de tension, tout en restant gagesque, et, donc, sans se prendre vraiment au sérieux. « Steamboat Round the Bend » est interprété par un casting dirigé d’une main de maître par John Ford, dont se détachent l’excellent et sympathique Will Rogers et la gracieuse et fraiche Anne Shirley. Avec sa tendresse habituelle pour ses personnages, le réalisateur nous les rend attachants. Un très bon moment que tout amateur se cinéma doit voir.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2010
    Une histoire linéaire et bien racontée malgré une première moitié de film un peu paresseuse. Mais la course de bateaux sur le Mississipi est épique et, comme toujours chez John Ford, il y a des personnages truculents (le faux prophète, le vieil ivrogne, le docteur miracle…) délicieusement interprétés (par Francis Ford et Eugene Pallette notamment). Tout cela rend ce film - mineur dans l’œuvre gigantesque de son auteur - sympathique et agréable à regarder en même temps qu’il est un quasi documentaire sur ce moment et ce lieu de l’histoire des Etats-Unis.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Troisième film de l'année 1935 pour John Ford, Steamboat Round the Bend représente aussi sa dernière collaboration avec Will Rogers dont il dira de lui : "Les gens de l'Ouest étaient comme Will Rogers. C'étaient des hommes bourrus et imparfaits, mais beaucoup étaient foncièrement doux et la plupart étaient foncièrement moraux et religieux, comme la plupart des gens qui vivent de la terre".

    Ici il nous emmène autour du Mississippi où l'on va suivre un docteur et sa belle-fille qui vont tout tenter pour empêcher la pendaison du fils de celui-ci, alors que son meurtre était en état de légitime défense. Dès les premières secondes et la scène du prêtre sur le bateau, il nous immerge dans une ambiance folklorique pour y suivre des personnages hauts en couleur mais qu'il décrit, bien souvent, avec une immense tendresse, permettant de nous y intéresser puis attacher.

    Il trouve toujours le bon ton, évoque avec légèreté la période de l'après-guerre civile, laissant planer un soupçon de mélancolie sur tout le récit et apportant quelques touches d'humours qui marchent bien, voire même dramatiques bien que ce point-là ne soit pas vraiment accentué. La réussite provient autant des personnages que de l'histoire où, si elle est un peu prévisible, elle n'en reste pas moins savoureuse avec cette longue quête pour la liberté qui aura pour point d'orgue une fabuleuse course de bateaux à vapeur. Le traitement des personnages est toujours juste, il ne tombe pas dans un quelconque excès et arrive à trouver une bonne dose d'humanisme dans chacun du trio principal, redonnant même de la dignité à la "sauvageonne". Il n'oublie pas non plus de critiquer l'hypocrisie de certains, la justice mais aussi la religion à travers des piques savoureuses contre les prêcheurs de la parole chrétienne.

    Derrière la caméra il trouve toujours le bon équilibre, sachant s'effacer aux profils des personnages et de l'action, sublimant aussi le vrai peuple américain. Il se montre inspiré à l'image des péripéties autour du musée d'histoire tandis qu'il dirige merveilleusement ses acteurs. Will Rogers décèdera peu de temps avant la sortie du film d'un accident d'avion alors qu'il tentait le tour du monde et il livre ici une composition juste sans tomber dans la caricature dans la peau d'un sympathique charlatan, face à lui Anne Shirley et John McGuire sont impeccables.

    John Ford se montre particulièrement inspiré dans cette oeuvre qui ne manque pas de péripéties, ni de charme, d'humour ou de mélancolie et où il trouve toujours le bon équilibre entre les différents tons, et personnages, qu'il aborde. Un régal comme on en voit plus...
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