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    Adieu Philippine
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    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Si le film commence bien, on fini par se rendre compte qu'il est rempli de défauts. Le début est prenant, les personnages bien introduits, et on profite d'une belle vue d'ensemble sur les années 60. Plus le film avance, plus le rythme ralenti. Passé la moitié, ça devient presque n'importe quoi. Le film part dans la direction la moins intéressante possible, et les scènes se ralongent de plus en plus sur des détails peu importants avec des musiques assourdissantes. Enfin, toute la scène final démontre par elle même que ce film n'a pas vraiment d'intérêt... Une liste des défauts n'est pas utile, ne perdez pas votre temps sur ce film, ça vaut mieux.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Dans la Nouvelle Vague, au milieu des Godard, Truffaut et Rivette, il y a eu Jacques Rozier. Souvent oublié, celui-ci distilla pourtant avec son premier long-métrage "Adieu Philippine" une des premières évocations de la guerre d'Algérie au cinéma. Tourné en 1960, le film ne sera d'ailleurs montré qu'en 1963 à cause de la censure. Souvent de façon subtile, le conflit et sa gravité peuple en filigrane les aventures de Liliane et Juliette, deux inséparables qui tentent par tous les moyens d'empêcher Michel de partir faire son service. À travers leur relation, Rozier déballe déjà les règles du triangle amoureux, bien avant "Jules et Jim". Sans technicité particulière, le cinéaste passe des mouvements parisiens aux côtes corses, cernant avec justesse la musicalité d'une époque. La bande originale alterne ainsi entre Elvis Presley et quelques-un des classiques du standard insulaire. Film maudit, une chronique tragicomique tissée entre Paris, la Corse et l'Algérie. À découvrir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2018
    Cinéaste discret de la Nouvelle vague, Jacques Rozier signe avec "Adieu Philippine" un film léger qui rappelle les débuts de Godard mais avec un humour nettement plus accessible et une narration plus audacieuse. Dans son enchaînement de situations souvent banales, le film parait naviguer à vue alors qu'il est en fait d'une rigueur simple : deux grandes parties séparées par deux zones géographiques bien distinctes, un même trio gagné par des tensions sentimentales et un fil conducteur avec ce personnage de producteur risible joué par l'impeccable Vittorio Caprioli, qui finira par s'empêtrer dans les montagnes corses dans une scène d'une grande loufoquerie. Car c'est bien l'humour qui rend le film singulier, qui le distingue des autres cinéastes du mouvement, avec une extravagance qui ne fonctionne pas toujours – c'est le risque de ne pas miser sur un humour imparable – mais capable de nous faire franchement rire, que ce soit par exemple lors de la scène de la publicité de l'igloo répétée un nombre incalculable de fois ou bien suite au rire inimitable de Michel (Jean-Claude Aimini), qui fonctionne comme un running gag. Légèrement trop long et donc imparfait, "Adieu Philippine" fait néanmoins souffler un vrai vent de liberté, à la drôlerie décalée et à la sensualité émouvante.
    Loskof
    Loskof

    392 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    J'ai l'impression d'avoir vu un sous A bout de Souffle. On retrouve la même volonté de casser les codes,de faire différent frais, sauf qu'ici ça fonctionne moins. Et c'est dommage car il y a des moments vraiment forts, la relation entre les 3 personnes est très bien menées. On pourrait rétorquer que les personnages sont clichés mais moi j'y vois des portraits on ne peut plus vrais, avec le garçon qui ne voit pas les sentiments des filles, les séduits puis ne sait plus qui choisir. Et ces filles qui sont des filles, qui sont complices, se jouent du mec mais au final elles le veulent toutes les deux, en plus sont dans le bon ton tout le long, pétillantes. Mais à côté de ça j'ai vu certains effets qui m'ont complètement fait sortir du film. Là où Godard avait des personnages instables, en parfait accord avec sa réalisation, ici on a vraiment deux extrêmes. D'un côté une histoire sobre, simple, avec des personnages vrais. De l'autre une réalisation qui essaye tout, qui est hachée, multiplie les effets. et là ça me fait sortir du film car je ne vois pas l'intérêt. On a une belle histoire, pourquoi faire du superflus? Ce qui m'a vraiment achevé c'est l'enregistrement a posteriori des voix, car c'est (volontairement?) mal maîtrisé ici. Du coup on a des dialogues vrais, mais l'enregistrement est faux, c'est horrible, ça casse tout... C'est là qu'on voit que la nouvelle vague n'avait pas tout juste, tu ne peux pas faire un film expérimental avec une histoire si belle et si simple, car c'est la gâcher...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Excellent ! Le décor le jeu des acteurs. On se place en 1960 et le film est meilleur que ceux d'aujourd'hui. Le noir et blanc donne encore plus de plaisir, je suis tout simplement content d'être aller le voir !
    Magnifique !!!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Plus de soixante ans après sa sortie, ce cinèma vèritè a toujours ce charme unique! Une des toutes premières « comèdies » de la nouvelle vague, avec un esprit de libertè total, d'èconomie et du regard sur le rèel! Les amours d'un jeune machiniste de la tèlèvision et ses dernières vacances avant son dèpart pour la guerre d'Algèrie! Un auteur s'est affirmè, dès ce premier long-mètrage, avec sa fraicheur de ton, son insolence, sa modernitè! Très tèmoin de son temps sur la politique et les jeunes de l'èpoque, on sent, dèjà, que Jacques Rozier n'accepte pas de se soumettre à quelques règles qui soient! La jeunesse y est dècrite avec un souci constant d'autenthicité, ce qui - hormis chez Pascal Thomas - est rare pour que ce film emblèmatique de la nouvelle vague mèrite votre attention! D'autant plus que l'acteur principal (avec ses faux airs de Horst Buchholz) est d'un naturel confondant! Le duo « d'amandes » lui rèsonnera longtemps dans nos mèmoires! Comme un accord parfait d'insouciance et de jeunesse...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Adieu Philippine est un film typique Nouvelle Vague, moment du cinéma français dont je ne suis pas du tout fan en général, mais qui passe plutôt bien avec ce film, le premier, de Jacques Rozier, réalisateur assez rare du cinéma français. Avec ce premier film, il signe une œuvre rafraichissante, bénéficiant d’abord d’excellents interprètes. Tous plus ou moins débutants, sauf Marco Perrin dans un petit rôle, le trio de tête, Jean-Claude Aimini, Yveline Céry et Stefania Sabatini est réellement au top. Il porte le métrage sur ses épaules, chacun faisant preuve d’un naturel déconcertant. Leurs répliques sont ciselées mais parfaitement naturelles, il y a la petite touche d’humour qui va bien, les familiarités de l’oral, le reflet d’un réel qui tourne ici volontiers vers quelque chose de gentiment burlesque, et c’est ce qui fait le charme de ce film Nouvelle Vague par rapport à d’autres.
    Alors certes, il n’y a pas d’intrigue. On suit les tribulations de notre trio de héros dans des aventures quotidiennes, puis dans des vacances en Corse. Il s’agit de tranches de vie que pourraient partager finalement n’importe quel français avec eux. L’ensemble reste très sympathique et divertissant, en particulier car il y a de l’humour, une petite touche sexy, un côté rocambolesque dans la dernière partie. Maintenant, je dois reconnaître que le film est un peu trop long, que la deuxième partie n’a pas la saveur d’observation de la première qui a une dimension plus satirique, notamment du monde de la télé et de la pub. Rozier essaye d’équilibrer en tirant la deuxième partie en longueur, dommage, son film aurait fait 90 mn au lieu de 105 et je pense que l’ensemble aurait vraiment gagné en saveur.
    Formellement, Adieu Philippine est plutôt propre. Rozier filme les paysages de Corse avec un plaisir évident et on retrouve déjà son intérêt porté à la mer, très présente dans son cinéma. On plonge bien dans les années 1960 et il y a de belles idées de réalisation, notamment une séquence dans la rue que j’ai trouvé hyper maline. Tout paraît naturel mais est en réalité extrêmement travaillé, et ça se sent. A noter que la bande son est particulièrement remarquable et soutient carrément la mise en scène.
    Pour ma part Rozier signe un premier film emballant, malgré ses longueurs et son manque d’intrigue qui finit quand même, à la longue, par produire une petite lassitude. Maintenant, dur de ne pas aimer la fraîcheur du métrage, plein de légèreté et piqueté d’humour. Ok, la dernière partie est un peu plus aléatoire en terme de qualité, mais pour ma part l’ensemble mérite un bon 3.5.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2022
    Voilà un film qui a pris un coup de vieux terrible. L'avantage c'est qu'on peut revivre ses années 60 si on y a vécu, sinon c'est naïf, ridicule et long. Ennuyeux et rébarbatif dans cette histoire d'amour où l'on a envie de dire: amusez-vous tous les trois mais laissez le spectateur tranquille.....
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2024
    Chronique nouvelle vague pleine de charme mais trop en roue libre d’une jeunesse insouciante avant la fin de l’innocence et le départ pour la guerre d’Algérie. 1,75
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2023
    Un film phare de la nouvelle vague, qui en reprend tous les standards , la jeunesses des 60's qui veut s'affirmer , la guerre d' Algérie en toile de fond, des jeunes filles qui veulent s'émanciper des carcans post guerre. Beaucoup de prise de vue dans rues, en extérieur, le style " nouvelle vague" . Mais le film a beaucoup vieillit , et la poésie n'est pas toujours au RDV. Quelques souvenirs intéressant de l' ORTF de cette époque ( où travaille le jeune homme). La dernière partie du tournage en Corse et est la meilleure , et tout particulièrement le passage au "Club Med" de PortoVecchio ( le 1er club en case ) ,avec des prises de vue " live " avec de vrais vacanciers , ambiance épicurienne et festive ,avec les vrais colliers de billes de plastique . Un témoignage énorme, "historique", nostalgie quand tu nous tiens. Faiblesse aussi des acteurs qui transmettent très peu , ce qui manque . Ils ne feront d'ailleurs pas grandes carrières
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    Un des films mythiques de la Nouvelle Vague qui m’a, je dois le dire, un peu déçu…C’est bien sûr quasiment parfait techniquement et le propos apparaît clairement dès le début : c’est un film sur le cinéma, même et surtout à travers sa petite cousine, la télévision. C’est un film sur l’image, sur le son, sur la vie… C’est tout d’abord de la part de l’auteur une recherche incessante pour casser le rythme, pour surprendre et innover, pour être là où on ne l’attend pas. Mais Rozier est encore balbutiant dans cet art, loin de la maîtrise future qu’il aura dans Maine Océan. Ses effets sont parfois maladroits et puérils, à l’image de cette bande de gamins attardés que l’on suit sur les routes de Corse ou d’ailleurs… Il y a quand même de très bons moments de cinéma qui font que ce film garde une réelle valeur, même s’il a pris un solide coup de vieux en traversant les époques.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2023
    Premier long-métrage de Jacques Rozier, Adieu Philippine est l’une des œuvres emblématiques de la Nouvelle vague. Elle coche en effet beaucoup de cases caractéristiques de cette petite révolution cinématographique : équipe de tournage légère, décors naturels, acteurs non-professionnels, dialogues inspirés de la vraie vie, célébration de la jeunesse et des corps,… À travers cette histoire de trio amoureux, Rozier raconte sans détour l’atmosphère et les mutations de la société française des années 60 – guerre d’Algérie, naissance de la société médiatique, conflit de générations, émergence des loisirs de masse – tout en célébrant le voyage, la mer et les vacances : toute une partie du film se déroule dans une Corse aux paysages sublimes. Drôle, léger, mais avec une petite musique de fond tragique.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Cinéaste de la nouvelle vague, soutenu par la critique mais délaissé par le public, Jacques Rozier est à la tête d'une filmographie de quatre titres.

    Les hasards des rééditions permettent de les revoir en salles en copie rééditée. Le premier d'entre eux " Adieu Philippine" (1962) est celui dont la renommée est restée la plus grande.

    Le scénario relâché constitue sans doute la faiblesse du titre. Mais l'intérêt est ailleurs. On est ici dans la description d'une époque, au moment de la guerre d'Algérie.

    C'est à l'aune de cet événement tragique pour la jeunesse métropolitaine qui va devoir quitter un monde d'insouciance ( les conditions matérielles et les relations H/F sont certes composées de frustrations) pour se confronter à la tragédie cruelle de la vie.

    Il y a de la fraîcheur, de la liberté dans cette histoire d'une rencontre entre un ouvrier employé par la télévision et deux copines.

    L'univers de Rohmer, voire celui de jean Eustache sont sans doute ( en tout cas, de mon point de vue) ceux qui se rapprochent le plus de celui de Rozier.

    Il faut se laisser porter par le film qui utilise sans limite l'ellipse et où le cinéaste affiche sa liberté créatrice au même titre que ses personnages.

    Parallèlement " Adieu Philippine" est rétrospectivement un document sur un moment des trente glorieuses dont on verra qu'elles n'étaient pas rose pour beaucoup.

    On notera enfin que le titre fait référence à un jeu entre les copines qui essayent de lire dans le futur pour savoir laquelle des deux deviendra la petite amie du personnage masculin.

    L'amateur de cinéma du patrimoine ne le manquera pas
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Un bon petit film bien représentatif de son époque et du courant de la nouvelle vague. Un "Free Cinéma" que Godard et quelques autres ne renieraient pas. Les acteurs jouent un peu comme des pieds mais les dialogues fait d'expressions révolue "si j'avais su j'aurai pas venu", la beauté de la photographie et l'odeur presque palpable de la mer méditerranée l'emporte largement sur le reste. Michel comme les 2 filles sont un peu caricaturaux du ciné de cette époque mais on s'y attache assez facilement. Je ne connaissais Jacques Rozier qu'à travers "les naufragés de l'ile de la tortue", plus moderne toujours aussi libre, en couleur cette fois avec un Pierre Richard hilarant. Son cinéma se résume peut être comme ça, des acteurs à l'aise qui respire la joie de vivre dans des paysages plus nature que béton. Si vous voulez lâcher prise, "Adieu Philippine" est fait pour vous
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2008
    Ah!la promenade sur les grands boulevards!
    Ah!les petites routes corses qui conduisent à Liliane dansant les yeux face à la caméra!
    Quarante cinq ans apres, j'ai toujours vingt ans parce que ce cinéma c'est une potion magique.
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