On passe dans une autre décennie, et même si Harry se veut toujours en froid avec sa hiérarchie, son attitude change, c'est plus un homme qui colle d'avantage avec son époque, même si on le traite de dinosaure, c'est lui qui reste dans le coup; il court, il prend un chien, aussi laid que possible et surtout il cède la vedette à la gente féminine, qui prend une place prépondérante dans le récit.
Les autres acteurs, tous auteurs de crimes, sont décrits comme des loosers, des dingues, des coincés, des hystériques, et cette histoire de viol, montre que les victimes n'en sortent pas indemnes, que la justice doit être plus attentives, plus sévère, et que c'est un crime.
Harry sous le couvert de sa plaque tire plus vite et expédie les truands à trépas, la justice est rendu, quoi qu'il en soit. On passe dans un film d'atmosphère, plus sombre, plus dramatique moins lyrique que les précédent, mais, le film gagne en profondeur, et en voyeurisme.