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CH1218
198 abonnés
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3,5
Publiée le 25 août 2024
En 1970, trois films, et pas des moindres, épousent la cause des indiens : « Little Big Man », « Soldat Bleu » et « Un Homme Nommé Cheval ». Ce dernier, réalisé par Elliot Silverstein témoigne d’une grande rigueur dans la reconstitution des us et coutumes de la culture amérindienne, dont de saisissants "voeux du soleil", et offre à Richard Harris, l’un de ses plus grands rôles.
Avant Danse avec les Loups, il y a eu Un Homme Nommé Cheval. L'histoire est intéressante, bien interprétée et, pour une des premières fois, donne à voir les coutumes des indiens sans les prendre uniquement pour des sauvages.
J'ai globalement été déçu par ce film. Je n'ai pas trouvé la prestation de R. Harris assez convaincante. Peut-être est-ce du aussi à la réalisation, le manque de moyen. L'ensemble qui est donc plus un film sur les Indiens qu'un western m'a paru plutôt terne.
Faisant partie de ces films qui ont contribué à nuancer le regard d'Hollywood sur les Amérindiens, Un Homme Nommé Cheval est avant tout la remarquable composition de Richard Harris, pleine d'intensité, au cœur d'une mise en scène à la violence sèche et radicale. Teintée de mystère et de mysticisme, cette lente compréhension mutuelle est parsemée de scènes choc et de moments éthérés ou drôles, un peu ternie en même temps par une esthétique qui paraît avoir 10 ans de retard (Leone et Peckinpah sont quand même passés par là depuis les années 50, pour ne parler que d'eux) et par un fil conducteur vite évident et dépourvu de grandes surprises. Néanmoins, c'est un film qui interpelle son spectateur.
Ce film " pas comme les autres " est un vrai regard sur la vie des amérindiens, puisque fait par un américainspoiler: ( Silverstein, nom d’origine juive d’Europe de l’Est) qui ne montre aucun conflit entre les « cowboys et les indiens », seulement le contact, puis l’assimilation d’un Lord anglais chez les sioux, (un peu forcé), mais aussi porté par l’amour. Tous les « natives » parlent sioux pendant tout le film et sans un mot d’anglais, ni de sous titre spoiler: (la traduction étant assuré par un prisonnier blanc de longue date, ce qui est crédible) , les habitudes, croyances, mœurs et cérémonies du peuple sioux sont réalistes et bien documentés Les costumes comme les coiffes sont issus de recherches historiques, Une majorité de rôles est dévolue aux Sioux (exception faite des 2 héros). Richard Harris spoiler: (irlandais, l’inoubliable « Dumbledore » des 1ers « Harry Porter ») offre une performance très réussie, malgré sa blondeur décalée ;-/ Œuvre intéressante et complémentaire de « little big man » de la même époque.
Un grand film, particulièrement impressionnant. À la fois film ethnographique sur une tribu Sioux, film d’aventure et d’action. Les souffrances, puis l’adaptation et l’apprentissage de ce lord anglais, jusqu’à l’inclusion réussie dans cette tribu sont remarquables. En particulier la cruelle scène d’initiation, qui est vraiment réussie. Du côté Indiens, on est loin des clichés habituels et l’on distingue bien entre ce qui fait d’eux une société très particulière et, malgré tout, des humains comme les autres. On a droit à la langue sioux, sans sous-titres, paroles et gestuelle, très intéressant. L’intrigue reste toutefois basique, voire convenue et je n’ai pas très bien compris pourquoi spoiler: ce départ à la fin , sauf à ménager une suite (ce qui est le cas, il y en aura deux).
Ce qui me semble frappant après avoir vu " Un homme nommé cheval" ou l'histoire de ce lord anglais capturé par des sioux, qui, après un apprentissage très difficile, parviendra à s'intégrer à la tribu, c'est la visible influence qu'il a pu avoir sur un film comme " Danse avec les loups". Un western pro-indien, naturaliste, un récit d'apprentissage aussi avec le magnifique Richard Harris et un acteur québécois étonnant Jean Gascon..
Vu il y a plusieurs années de cela , ce western est étrange et marque la fin de la période faste des années50-60 des westerns hollywoodiens . Le récit est plutôt original sur les mœurs et coutumes indiennes et a peut être inspirer Kevin Costner pour " Danse avec les loups" mais il manque de souffle et est parfois caricatural . L'ensemble est sauvé par l'interprétation magistrale de Richard Harris qui semble envouté par ce rôle . Quelques plans animaliers et une scène de rite plutôt rare à l'écran agrémentent ce western mais cela ne suffit à le classer parmi les plus grands .
impossible à regarder .. une caricature de western... et pourtant j 'ai accroché jusqu'à la fin. Pourquoi ? ... un début d'expliquation a la lecture des critiques elogieuses de cinéphiles... et oui Le cinéma a une histoire... et cela peut expliquer que je n'est pas décrocher.... mais franchement c'est nul !!!!
L'immersion bien malgré lui de ce lord anglais interprété par Richard Harris dans une tribu indienne est totale. Entièrement tourné en décor naturel, ce western de Elliot Silverstein fait la part belle aux paysages du Dakota et met en avant les valeurs de ces indiens sioux, plus par les actes que par la parole étant donné que seul cet "homme nommé cheval" ainsi que l'autre captif métis (qui sert en quelque sorte d'interprète puisque rien n'est sous titré) "parlent la langue". Les combats entre les Sioux et les Shoshones sont plutôt bien mis en scène et même si parfois on est à la limite de l'ennui (certaines scènes tirent en longueur...), l'ensemble reste agréable à regarder.
Le point de départ du film est très intéressant, découvrir l’Amérique en partant non pas du point de vue de l’homme blanc, mais de celui d’une tribu d’Amérindiens, des Sioux pour la circonstance. Le fil rouge est l’intégration d’un Lord anglais dans cette tribu avec comme summum un rite du soleil assez éprouvant pour le spectateur. Richard Harris, que l’on retrouvera dans le « Convoi sauvage » (1971), autre western âpre, va progressivement s’intégrer à cette tribu, tomber amoureux d’une belle squaw, et voir s’éloigner ses velléités d’évasion. Il va passer d’un statut de « cheval » à un statut de quasi « chef de clan ». L’attaque des Sioux par les Shoshones (avec ses conséquences dramatiques) est le clou du film. J’aime beaucoup le côté quasi documentaire de ce « Un homme nommé cheval ». Les personnages sont attachants à l’image de la grand-mère (Judith Anderson). Dommage que des acteurs « blancs » personnifient des Amérindiens (autre époque, autre mœurs). Idem pour l’utilisation, par moments, d’effets psychédéliques par vraiment utiles. L’histoire est simple, humaniste, et le propos universel. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Des images somptueuses, une mise en scène de folie, un récit magnifique qui se garde de tout manichéisme, de tout angélisme, c'est très rythmé, sans temps mort et on ne voit pas les deux heures passer de ce magnifique spectacle. Et puis il y a l'interprétation de Richard Harris, qu'on dirait habité par son rôle. Il faut aussi parler de Judith Anderson dans un rôle à moitié barré. Quant à Corinna Tsopei (miss Grèce et miss Univers en 1964 et dont ce sera le seul rôle marquant), quelle belle femme ! Alors bien sûr on peut chipoter, car c'est vrai que le film contient quelques défauts (spoiler: ce pantalon gris sorti de nulle part, le fait que Harris ne semble vraiment pas doué pour les langues, ou encore quelques tirades trop écrites… ) Mais on ne demande jamais à un chef d'œuvre d'être parfait on se contente de lui demander de nous émerveiller !
L’initiation aux rituels du peuple indien d’un aristocrate anglais fait prisonnier par les Sioux. Porté par un excellent Richard Harris, un western ethnologique intéressant mais pas toujours captivant sur la culture indigène, avec notamment quelques scènes marquantes.
Oublions les westerns. Aux alentours 1820,sur le territoire Sioux,le chasseur-aventurier issu de l'aristocratie Britannique John Morgan est fait prisonnier par une tribu Amérindienne. Subissant dans un premier temps les humiliations et les tortures,il réussira par la suite à force de courage et d'ouverture d'esprit à se faire accepter par la communauté. Récit quelquefois violent sur le choc des cultures,ce film unique mets en avant les règles et coutumes des "natifs" d'Amérique du Nord tels qu'ils vivaient à cette époque. Le talent de Richard Harris donne à ce long métrage de l'épaisseur et de la crédibilité à cette histoire saisissante. Marquant!
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1,0
Publiée le 7 juin 2021
Cette histoire d'aristocrates devenus esclaves ne tient pas debout parce que son réalisateur Elliot Silverstein n'a pas su décider de la lumière qu'il voulait donner sur la vraie nature des Indiens Sioux. Étaient-ils des chasseurs de scalps vicieux et sexistes ou d'inoffensifs amoureux de la nature et des arbres. Mais quel que soit le message que le réalisateur voulait faire passer sur les Sioux je pense que ce film a misé beaucoup trop lourdement sur l'effet évident qu'il aurait sûrement sur le spectateur non préparé. Quoi qu'il en soit loin d'être une expérience spirituelle Un homme nommé cheval a perdu encore plus de points pour les choses suivantes. L'apparence risible de la perruque blonde bon marché de l'acteur Richard Harris. Bien que l'on montre au spectateur presque tout le reste du mode de vie des Sioux on ne nous montre jamais qu'ils font des récoltes quelles qu'elles soient ou comment ils vivent vraiment...