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    Le Vent
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    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2024
    Magistrale par sa réalisation qui use de ressorts symboliques tout en faisant ressentir le souffle harassant de ce vent, à la fois élément perturbateur et épreuve identitaire, ce drame présente le passage à l'âge adulte d'une jeune ingénue romantique confrontée à la réalité de l'Ouest encore sauvage. Bien que certains choix narratifs éloignent maladroitement des réels enjeux de ce récit aux limites du fantastique, l'interprétation intense de Lillian Gish compense, de même que des dialogues pertinents et un personnage masculin bien plus moderne et touchant qu'à première vue. Un intéressant exemple emblématique de l'intelligence et des qualités artistiques d'un cinéma muet en plein chant du cygne...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Immense chef-d’œuvre, probablement l'un des 10 ou 20 plus grands films muets. Avec ce long métrage, je découvre enfin le Victor Sjöström cinéaste. Et quel talent ! Son art est d'une extrême finesse : tout passe par l'image, la marque des grands. Avec une économie de moyens redoutable, il suggère bien des choses.

    Il est aidé en cela par Lilian Gish, dans l'un de ses plus grands rôles. Lilian Gish est peut-être bien la plus grande actrice de l'ère du muet... Elle le prouve ici, avec un jeu très subtil : elle est capable de passer par toutes les émotions, sans jamais verser dans l'outrance, qui caractérise hélas un grand nombre de comédiens de l'époque du muet... Il faut dire que tous les interprètes sont ici excellents, Sjöström étant non seulement un formidable faiseur d'images, mais aussi un maître dans la direction d'acteurs.

    Si l'on ajoute un scénario très fort, pleine de symboles et de seconds degrés, confrontant civilisation et nature, raffinement et rusticité, voire brutalité, amour et érotisme, espoir et désespoir... On obtient un très grand film. Qui toujours surprend, en ce qu'il déjoue les clichés d'une histoire qu'on pensait déjà vue, pour hisser le long métrage sur des hauteurs inégalées... Bref, un film à voir absolument.
    L'Arène d'Airain
    L'Arène d'Airain

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Petite perle d'onirisme, d'étrangeté et d'ambiance fascinante. La symbolique et le rêve sont omniprésents. Un souffle, un vent, et une musique comme j'en ai rarement ressenti dans un film muet. Il ne manquera pas de faire penser à La femme des sables de Hiroshi Teshigahara. Du langage cinématographique à l'état pur qui se passe de commentaires et de dialogues inutiles.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Le vent-titre ne cesse de souffler et de tout balayer dans l’un des derniers films muets réalisés par Victor Sjöström en 1928. Ce chef-d’œuvre du cinéma muet c’est aussi une narration qui file à toute allure comme emportée par une bourrasque de vent et que rien ne semble pouvoir arrêter. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2018
    Beau mélodrame muet. Lillian Gish est splendide (sans doute son meilleur rôle). Et les acteurs sont tous très justes et évitent le côté surjoué que l'on trouve trop souvent dans le cinéma muet...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2017
    Parmi les films muets célèbres, celui ci est sans doute celui que j’apprécie le moins à cause de sa lourdeur. Bien sur, beaucoup de choses sont bien rendues, le mérite de Lilan Gish est grand d’avoir tourné dans des conditions si éprouvantes et le ‘’personnage’’ principal : le vent poussant à la folie est particulièrement présent dans les 20 dernières minutes. A cet égard la scène finale qui voit Letty entre les bras de son mari mérite sa célébrité. Cependant il y a tant de séquences peu intéressantes et dépourvues de lumière, les personnages masculins sont si fades car pas encore sortis de l’expressionnisme imposé par la mode de l’époque, que l’ennui est souvent présent. Une belle histoire d’amour aurait sans doute donné à ‘’Le vent’’ une autre dimension avec une part de lyrisme qui manque ici cruellement. Au lieu de cela une fin escamotée et illogique à achevé un scénario tenant déjà mal la route. Le vent est un exemple typique de pièce de musée du cinéma Muet.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    Alors que le cinéma muet, en passe de se faire remplacer par le parlant, en est au crépuscule de son existence, ses dernières années verront des cinéastes atteindre leur sommet sous cette forme-là, à l'image de Lang, Murnau ou encore Borzage. Arrivé à Hollywood en 1924, Victor Sjöström va participer à cet apogée créatif en signant The Wind, où il met en scène le destin d'une jeune fille arrivée de Virginie pour travailler avec son cousin, au risque d'attirer la jalousie de la femme de ce dernier.

    Dès les premières images puis le passage dans le train, Sjöström impose déjà une vraie force à son oeuvre, une vraie dimension qu'il va travailler jusqu'à un final magistral, où il terminera de faire ressortir toute la puissance et l'émotion de son personnage principal. Ici, il dresse le portrait d'une femme fragile qui va voir la vie ne lui faire aucun cadeau, rôle que Lillian Gish aura souvent obtenu dans sa carrière à l'image de ses somptueuses collaborations avec D.W. Griffith comme Way Down East ou Broken Blossoms. Elle non plus ne survivra pas vraiment au muet, continuant sa carrière à la télévision avec parfois quelques seconds rôles au cinéma. Dans The Wind elle propose à nouveau une composition d'une rare justesse et puissance, sachant faire passer tout un panel d'émotion, surtout la détresse, peur et amour à travers de simples gestes et regards. Elle confirme encore qu'elle est bien l'une des plus belles et talentueuses actrices qui m'ait été donné de voir.

    En adaptant le roman éponyme de Dorothy Scarborough, Victor Sjöström met en scène à sa façon la conquête de l'Ouest à travers le destin de cette femme qui va connaître les pires souffrances, souvent dues aux autres. Une descente aux enfers non préméditée, où elle débutait le film heureuse de retrouver son cousin, avant de voir les défauts de la nature humaine (jalousie, viol, hostilité, convoitise etc) empêcher son bonheur et précipiter sa chute. Un malheur annoncé, et symbolisé, par des vents d'une immense force qui ne font qu'accentuer sa peur. Bien que Sjöström reste constamment braqué sur elle, il ne néglige pas les autres rôles, où chacun apportera sa pierre à ce triste édifice, qu'il soit bon ou mauvais mais toujours traité avec une certaine justesse. L'histoire est épurée, sachant aller à l'essentiel sans détours inutiles. Il trouve toujours le bon équilibre entre les tons, sachant donner une vraie dimension à son mélodrame et le retranscrire à merveille jusqu'à un final déchirant, capable de prendre aux tripes et montrant, à nouveau et s'il y avait besoin, la magie et l'intemporalité du cinéma.

    Usant de quelques symboles, à l'image des spectres animaux, il montre surtout une grande maîtrise de la caméra, jouant dans un style expressionniste et donnant une ambiance de plus en plus prenante à l'oeuvre, oscillant entre angoissante, cauchemardesque, fascinante, intense, violente ou encore magnifique. Une vraie poésie se dégage de l'oeuvre, sublimée à la fois par le parcours de l'héroïne, qui devra puiser des forces inespérées en elle pour s'en sortir, que par les plans de Sjöström ainsi que son utilisation des décors (à l'image des scènes de vents). Il ne tombe pas dans le pathos ou quelconques excès, mais retranscrit avec justesse toute l'émotion des enjeux, sachant capter au mieux les pulsions et émotions des personnages, parfois à travers une simple expression ou regard.

    Une oeuvre d'art d'une rare intensité émotionnelle, où un regard ou geste en dit bien plus que n'importe quel mot, où chaque image se révèle d'une rare richesse et sensation et où Lillian Gish, merveilleusement fragile, incarne à elle seule la magie et l'intemporalité du cinéma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 190 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2015
    En 1928 le cinéma muet est au crépuscule de sa courte existence au moment même où il atteint son apogée artistique avec des films splendides signés par Murnau ("Faust", "L'aurore"), Lang ("Métropolis"), King Vidor ("la foule"), Borzage ("L'heure suprême", "Lazybone", "L'ange de la rue") ou Eric von Stroheim ("Les rapaces"). Le grand cinéaste suédois Victor Sjöström débarqué à Hollywood en 1924 par la volonté de Louis B Mayer collabore pour la deuxième fois avec Lilian Gish la grande star de la MGM pour ce film reconnu aujourd'hui comme l'un des meilleurs témoins de la perfection atteinte par un mode d'expression artistique bientôt balayé par l'innovation technique du parlant. Victor Sjöström rentrera en Suède en 1937 où il poursuivra sa carrière, travaillant notamment comme acteur pour son compatriote Ingmar Bergman ("Les fraises sauvages"). Lilian Gish abordant la quarantaine en 1930 glissera progressivement vers une carrière à la télévision entrecoupée de quelques apparitions remarquées sur le grand écran dont la plus significative sera le rôle de Rachel Cooper dans le chef d'œuvre intemporel de Charles Laughton, "La nuit du chasseur" (1955). La conquête de l'Ouest a été une rude épreuve pour les migrants, présentée souvent par la suite comme un voyage bucolique vers des contrées paradisiaques. Sjöström en adaptant avec la complicité de la grande scénariste Frances Marion le roman éponyme de Dorothy Scarborough prend le contrepied de cette imagerie populaire qui sera reprise par le western. La très fragile Letty (Lilian Gish) quitte sa Virginie natale pour rejoindre son cousin éleveur de bétail dans l'Ouest. Elle semble fuir un passé dont rien ne nous sera dit. Sa cohabitation avec le vent du nord incessant symbolisé selon les indiens de la région par un cheval qui galope dans les nuages sera un long chemin de croix rendu encore plus pénible par les difficultés d'intégration rencontrées par la jeune femme. Sur place empruntant un parcours initiatique douloureux elle devra faire face à l spoiler: a jalousie, la convoitise, l'abandon, le viol et enfin à l'amour rédempteur
    exigé par une MGM toujours soucieuse de préserver son happy end. L'ensemble est magnifiquement porté par une Lilian Gish gracile et virginale qui n'a pas besoin des mots pour exprimer sans pathos excessif l'angoisse qui la dévaste. Le vent omniprésent qui engloutit tout sur son passage et répand un bruit incessant finira par progressivement user la raison d'une Letty en plein tourment comme le symbole d'un destin impossible à accomplir. C'est la prouesse de ce film muet que de nous faire presque entendre via la caméra de Sjöström et le visage diaphane de son actrice le bruit incessant et obsédant de ce cheval sauvage perdu dans les nuages. S'il n'a pas la perfection visuelle des films cités plus haut "Le vent" n'en réussit pas moins la prouesse au moyen d'une narration ramassée mais fluide de nous serrer âprement le cœur.
    Plume231
    Plume231

    3 936 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Une oeuvre qui est loin de manquer de souffle (OK, je dégage !!!), mais jeu de mots pourri à part sans plaisanter "Le Vent" dégage un véritable souffle aussi bien sur le plan du rythme, car les 75 minutes passent à une vitesse..., que sur celui de l'histoire avec ce lieu fascinant éternellement battu par les vents.
    En regardant les derniers films du cinéma muet, on s'aperçoit qu'en fait dans son agonie ce cinéma a donné une grande part de ses plus belles œuvres, "Le Vent" en fait partie...
    Maîtrise impeccable du rythme (ça, je l'ai déjà dit je radote !!!), scénario aussi épuré que les plaines désertiques qui lui servent de cadre, Victor Sjöström inspiré comme jamais notamment avec ces plans du cheval fantomatique lors de la scène suggérée du viol, direction d'acteurs parfaite que ce soit pour la fascinante Lilian Gish, qui avait au moment du tournage près de 40 piges mais qui en faisait deux fois moins, que pour les acteurs masculins, personnages archétypaux dans un premier abord mais qui s'avèrent beaucoup plus complexes qu'ils n'y paraissent.
    Tout ce qui faut, là où il faut pour faire du grand cinéma pour un des derniers, sublimes, souffles d'un cinéma pourtant déjà condamné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Corps bousculé, corps emporté, corps plié, corps humilié; au rythme du vent, la jeune héroïne semble disparaître, maltraitée, déchirée par un souffle qui la ronge, comme un démon à quatre pattes. C'est avec une violence terrible que Victor Sjöström peint cette aventure, au pays du vent, où l'homme se lance vers l'inconnu, où il doit affronter la nature hostile, une nature perverse, une nature démente. A la grâce enchanteresse des premières rencontres, sublimée d'une excellente partition, succèdent peu à peu des catastrophes, conduisant l'héroïne jusqu'au repli sur soi, jusqu'à affronter elle-même, seule, cette terrible nature qui semble se déchaîner contre elle. Pourtant quelle poésie en émane, si la jeune femme est dévastée, elle en est aussi reconstruite, et le vent, alors ennemi d'un jour, devient ami de toujours. C'est ce vent là qui à la fois nous inquiète, fait tomber les arbres, menace de nous envoler, c'est aussi ce vent là que nous chantons, idolâtres devant son éternelle poésie, sa tumultueuse divinité. Cette histoire, c'est celle de la transformation la nature hostile à la nature alliée, d'une nature aussi en nous que nous apprenons à guider, de la haine à l'amour, de l'horreur à la poésie, c'est l'histoire de l'existence humaine, faire du lieu inconnu, étranger, son chez soi, là où notre vie prend sens, là où les choses nous aident autant que nous les adorons. Et cela par la force de la raison et, surtout, par la conviction d'aimer.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Le vent dont il est question ici, c’est le souffle des pulsions que déchaîne une adorable jouvencelle mais aussi celui de la passion que la jeune fille tente de repousser avant qu’elle ne la submerge. C’est donc celui de la vie qui traverse ce magnifique mélo, âpre et poétique. Lillian Gish apporte toute sa fragilité et son intensité à ce rôle bouleversant d’une femme qui découvre que l’amour passe par l’acceptation de l’altérité - de l’autre mais aussi du monde. Bref, un grand film métaphysique !
    real-disciple
    real-disciple

    85 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    J'ai été un peu déçu par ce film qu'on a annoncé comme le plus grand fil muet. Je ne vois pas en quoi, beaucoup d'autres lui sont supérieurs à mon avis. Là où c'est par contre bien vu c'est d'avoir fait du vent un personnage à part entière qui va agir sur la psychologie des protagonnistes. On a l'impression d'entendre le vent tout en étant muet. Mais le scénario où cette jeune femme ne sait pas quel mari choisir n'est pas très intéressant.
    Buzz063
    Buzz063

    79 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2012
    Excellent film réalisé par Victor Sjöström, cinéaste important de la période du muet mais qui ne fera plus rien de marquant une fois le cinéma devenu parlant. L'intérêt majeur du Vent est le mélange entre des influences très différentes. Un réalisateur étranger s'empare du genre déjà dominant du ciné U.S., le western, et y apporte une influence très européenne en injectant dans le récit une dimension dramatique et surtout psychologique.
    Le cinéaste ne se sert pas seulement de l'omniprésence pesante du vent pour signifier l'inhospitalité du désert américain mais aussi pour traduire par la métaphore le trouble grandissant dans l'esprit de l'héroïne, s'appuyant également sur la performance admirable de Lilian Gish, sûrement la plus grande actrice américaine de l'époque.
    Sjöström injecte dans son film, grâce à cette ambiance, une atmosphère qui est proche du fantastique, en utilisant notamment l'image icônique et frappante d'un cheval furieux pour symbôliser la tempête ou encore dans la séquence où le vent déterre peu à peu un cadavre que Lilian Gish pense voir revenir à la vie. Autant d'images marquantes dont le spectateur se demande si elles ne sont pas le fruit d'hallucinations de l'héroïne.
    Le Vent aurait pu avoir un impact encore plus fort si Sjöström avait pu conclure son film comme il le souhaitait. La fin envisagée voyait Lilian Gish, rendu folle par les évênements, s'enfoncer dans la tempête. Totalement cohérente avec le reste du récit, cette conclusion est écartée au profit d'une fin plus conventionnelle.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Le rencontre du drame à la manière du cinéma nordique, avec sa violence psychologique (Sjöström a été un maître de Bergman) et de l’univers du western, avec son âpreté, la démesure de la nature et des éléments, accouchant d’un chef d’œuvre. L’intrigue est d’une simplicité basique et file la métaphore entre le déchaînement du vent et la passion non maîtrisée. La réalisation est une des plus forte et des plus abouties du cinéma muet, aussi bien dans les scènes d’intérieur que dans les étendue extérieures, et on peut en dire autant de l’expressivité du jeu de Lillian Gish. Un sommet du cinéma des années 20.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    70 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Victor Sjöström, génie suédois et maître d'Ingmar Bergman, concocte un chef d'oeuvre du cinéma muet et certainement le plus grand film de sa période américaine. Autour d'une Lilian Gish qui glisse lentement dans une démence fascinante, il dresse un monde à part presque irréel, une sorte de western qui flirte avec la fantaisie des légendes indiennes. Dans son récit élaboré, où les moeurs des hommes amoureux se heurtent à une femme terrorisée par ce nouveau monde qu'elle découvre, il fait ce qu'on pourrait presque qualifié de thriller psychologique tant l'aspect cauchemardesque du film est évident. C'est évidemment servi par une musique de circonstance et des paysages chaotiques magnifiquement filmés.
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