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J31frites
9 abonnés
214 critiques
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4,0
Publiée le 3 novembre 2024
Un classique français qui arrive à nous faire oublier tous les faux raccords et les invraisemblances (l'âge de Fernandel, l'évasion sans trop d'encombres) grâce à son charme, son humour léger, sa jolie musique et sa vache aussi attachante que notre évadé. Beaucoup de gags amusants, de répliques poétiques. Le côté drame du film est surtout présent dans la dernière minute qui nous laisse pantois.
Aussi célèbre soit-il, le film d'Henri Verneuil n'est sans doute pas le beau film qu'il aurait pu être. Cela tient autant aux insuffisances de cinéaste de Verneuil, au manque de créativité et de personnalité de sa mise en scène, qu'à la faiblesse du scénario. L'histoire de Charles Bailly, ce prisonnier de guerre français évadé d'une ferme et arpentant la campagne allemande en compagnie d'une vache qui lui est comme un laisser-passer, introduit des péripéties artificielles et convenues, diminuées de surcroît par la pauvreté de la réalisation. De fait, le suspens lié au succès ou non de l'évasion de Charles en devient presque sans importance.
Pourtant, la balade champêtre qu'entame Fernandel na manque pas d'être insolite. Sur un ton mélé de fantaisie et d'amertume, que détermine la composition de Fernandel, entre légèreté et émotion, le voyage incertain du fugitif offre des situations singulières. Mais en se détournant d'un réalisme et d'une gravité plus conformes à la nature du sujet, en privilégiant la badinerie, les auteurs affaiblissent le caractère périlleux et épique de l'aventure qui, somme toute, en constitue l'intérêt majeur. Tout reste superficiel, des personnages à l'action.
Comédie sympathique qui a tout de même mal vieilli et dont les scènes censées être amusantes sont devenues assez plates. Cela n'enlève tout de même pas l'intérêt du film, ce duo original entre Fernandel et une vache qui fonctionne bien. Inspiré d'une histoire vraie, le film raconte l'histoire d'un prisonnier qui tente de s'évader et qui trouve la bonne idée d'utiliser une vache allemande comme passe-partout, une idée qui va étonnamment fonctionner. Mais le reste du film est malheureusement trop oubliable malgré un bon Fernandel.
Une sympathique comédie qui est devenue avec le temps un classique du cinéma français. Henri Verneuil filmé les tribulations d'un prisonnier de guerre (Fernandel) qui décide de s'évader et de retourner en France. Pour passer inaperçu il prend avec lui une vache. Le duo va tenter de franchir à pied 250 km à travers l'Allemagne. C'est assez bucolique et Fernandel est très à l'aise, commentant en voix off certaines séquences. C'est un film qui a su garder un certain charme et fait passer un moment agréable.
Un périple qui se suit agréablement, aucune longueur, c'est mis en scène et filmé avec brio. Fernandel dans son rôle culte du prisonnier accompagné de sa belle Marguerite.
Magnifique œuvre. Fernandel est exceptionnel de justesse et de simplicité. C’est bien filmé, les cadres sont superbes. Un très bon moment à passer, toujours.
Un incontournable du cinéma populaire français, un des films les plus diffusés à la télévision et un des grands succès tricolores en salles (8,8 millions d’entrées). La recette était bonne : une histoire vraie, simple et sympathique (tirée d’un roman de Jacques Antoine), un acteur populaire dans un rôle sur mesure (Fernandel), une réalisation classique et efficace (signée Henri Verneuil). C’était du « cinéma de papa », à mille lieues de la Nouvelle Vague qui déferlait en cette fin des années 1950. À la revoyure : la tonalité est globalement gentillette ; on ne fait pas l’économie de clichés franchouillards. Mais l’ensemble demeure toujours assez agréable, grâce à une tendresse retenue et une ironie légère.
Sans être génial , ce film a des aspects sympathique. Ce n'est pas facile de faire un film humoristique avec pour arrière plan une période aussi tragique. On n'est pas dans le vaudeville comme avec la grande vadrouille où l'aspect historique a éré totalement occulté. Ici on a quelques moments dramatiques qui rappellent les problèmes de ceux qui essayaient d'échapper aux nazis. malgré quelques longueurs, ce film n'est pas déplaisant .
Suivant une logique de road-movie quelques années avant la Grande Vadrouille ou la 7e Compagnie, ce sympathique film avec Fernandel offre une illustration très nuancée sur des sujets souvent occultés dans le conflit de 39-45, à savoir les prisonniers de guerre et leur comportement, et aussi les bombardements aveugles sur les populations civiles. Alternant avec plus ou moins de bonheur les effets comiques, dans le plus pur style de son acteur principal, et les petits drames des humbles qui amènent à réfléchir, Verneuil réalise ici une œuvre élégante et sensible, malgré quelques errances et des cahots dans le rythme global du film.
Rencontrant un grand succès populaire lors de sa sortie en salle en 1959, cette comédie d’Henri Verneuil constitue un bel hommage aux prisonniers français en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Dans le rôle principal, on retrouve Fernandel qui incarne cet homme évadé décidé à rejoindre clandestinement la France en compagnie d’une vache. On assite à une aventure où les embuches et les rencontres insolites sont souvent teintées d’humour mais dont le fond dramatique reste toujours présent. Bref, une histoire remplie de tendresse, tout comme le sort finalement réservée à Marguerite dont le réalisateur s’employa à lui trouver un pré à la fin du tournage plutôt que de la laisser partir à l’abattoir.
Une comédie populaire “vachement” sympathique, au récit rocambolesque et à l’humour burlesque, desservie par de grosses longueurs, et portée par l’interprétation attachante de Fernandel.
Un film culte de Henri Verneuil, la vache et le prisonnier raconte l'histoire de Charles Bailly, un soldat français captif en Allemagne, en 1943, dans une ferme allemande. Il décide de s'évader retourner en France en demandant à la propriétaire de la ferme qu'on lui donne une vache. Cette dernière accepte, ainsi commence la route vers la liberté. Le film réunit un drôle de duo pour le coup à l'écran, Fernandel et une vache, et l'alchimie fonctionne. C'est un grand classique du genre et Fernandel est touchant , montrant son savoir-faire tout en nous faisant sourire. On ne se lasse pas de voir ce film, qui est devenu un bon cru du cinéma français. La relation entre le personnage Charles Bailly et la vache est très touchante. Le film nous tient en haleine jusqu'au dénouement finale. Culte de chez culte.
Du cinéma populaire d'après-guerre avec un héros qui est justement l'anti-héros à qui il arrive des aventures. Quelques moments sont sympathiques et ont dû faire rire dans les chaumières ceux qui ont connu la période de l'occupation ou les camps de prisonniers en Allemagne (les soldats sur le pont laissant passer la vache Marguerite au garde à vous, les bucherons du stalag tire-au-flanc). Le visage amical de Fernandel colle bien à ce rôle mi-comique, mi-dramatique et c'est avec tendresse et espoir que nous suivons les péripéties de ce prisonnier et de sa vache.
Génial comme Henri Verneuil et Fernandel. Avec ce film et dans le contexte de la création des deux Allemagne, on sentait que le temps était à la réconciliation franco-allemande. J'ai déjà juré de ne plus manger de veau.