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tuco-ramirez
133 abonnés
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3,0
Publiée le 23 octobre 2009
Un prisonnier de guerre, en 1943, cherche à s'évader d'un camp de travail Allemand pour rejoindre la France...avec une vache, celle ci lui servant de couverture tout le long de ce road movie francais lent et bucolique. Ce film est léger, tendre et sans prétention. On passe un bon moment de détente, du bon cinéma populaire des années 50. Quelques moments clés du film: le champ de marguerite, l'inscription KG dans le dos des prisonniers, les prisonniers qui imitent le bruit des scies à bois, Fernandel qui simule la crevaison des vélos allemands (pan...pffssss); et surtout le voix off qui donne un ton de conte à ce film. A voir pour la maitrise d'Henri Verneuil et le mythique Fernandel... Le film a tout de même un peu vieilli
Une très belle comédie dramatique, l'un de mes films préférés avec Fernandel. L'histoire est très touchante, les péripéties qui survienne tout au long de ce voyage, les personnages, Marguerite, évidemment ! Une histoire simple et belle contée par H. Verneuil.
Fernandel nous attendrit avec sa Margueritte bavaroise qui lui sauve la mise à maintes reprises. Ce film n’a pas vieillit malgré son âge. L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard et le scénario n’a rien à envier à certains chefs-d’œuvre de son temps mais le film reste quand même un très grand film du cinéma français, à une époque où on savait faire de la bonne comédie.
Ce film a beau avoir 50ans, il n'en reste pas moins un classique, un bijou de la comédie française. L'histoire est simple, émouvante, rythmée et inspirée de faits réels. Les répliques sont excellantes, la composition de Fernandel, pleine d'humanité, est superbe. Certains passages sont cultes et la fin est hilarante.
Une bonne comédie populaire,ou se glisse par moment quelques moments plus"dramatiques".C'est assez prenant,même si le toût à désormais vieilli,et que par moment,il ne se passe pas grand choses.
C'est un chef-d'oeuvre de Verneuil : Un Francais prisonnier décide de s'évader par le moyen le plus simple et le plus pacifique, pour rejoindre la capitale si chère à son coeur. A cette epoque (en 1954), on savait encore faire des films, sans violences, sans effets speciaux, et même sans couleurs, mais avec un humour riche et acerbe, pour se moquer dans les grandes largeurs des Allemands, Boches, Chleux, Fridolins, Fritzs, Nazis. (Exception faite du couple et de leur fille, qui eux, étaient Européens avant l'heure, sans le savoir). A cette epoque, des réalisateurs savaient faire des films intelligents qui vantaient les vertues du patriotisme, du nationalisme, du courage, de l'abnégation et de la désinvolture qui caractérisent si bien l'esprit Francais. Une scène culte symbolise l'ensemble : La vache Marguerite refuse de reculer et force une garnison entiere de la Wermarcth à se mettre au garde à vous tandis qu'elle franchit un pont. Tout est dit : C'est l'exeption Française dont nous sommes fiers. Fernandel, génial, est émouvant aux larmes.
Un film populaire au sens noble du terme. Inoubliable et intemporelle, l'oeuvre d'Henri Verneuil dépasse le simple cadre du cinéma en s'aventurant sur le chemin escarpé de la poésie. Pour servir ce projet, Fernandel donne une fois encore le meilleur de lui-même, éclipsant par son formidable talent, sa justesse de ton et la puissance de son jeu les carences du scénario. Au final, la "Vache et le prisonnier" demeure un modèle du genre. Une œuvre à part dans l'histoire du cinéma français, firmament de l'absurde et de la poésie que d'autres cinéastes ont parfois essayé d'atteindre, avec succès pour certains, sans réussite pour la plupart.
Nous voila devant un des plus célébres, des plus beaux films du cinéma francais. L'histoire, basée sur des faits réels, est originale et éloignée des chantiers battus : un prisonnier de guerre francais choisit une vache comme complice de sa tentative d'évasion d'un camp en Allemagne, long périple en perspective. A première vue le synopsis laisse donc penser à du grand burlesque, nous en sommes à des années lumières. En réalité nous sommes devant un magnifique voyage initiatique emprunt d'humour, de tendresse, de tristesse et d'émotion, cocktail savoureux qu'Henry Verneuil traite magistralement et avec beaucoup de soin, sous une apparente simplicité par l'intermédiaire d'un ton léger et sans prétention pour développer une belle réflexion pleine d'humanité; exploit savoureux par un trés grand du cinéma francais. Les scénes cultes restent indéfiniment dans les mémoires; le champs de "marguerite", l'imitation du bruit du pneu crevé qui fait s'éffondrer une patrouille à bicyclette, les monologues nostalgiques avec la vache ou encore l'attente sous le déluge au milieu d'une colonne de blindés allemands. L'ensemble est surligné par le choix judicieux de la musique placée à des moments stratégiques. Et que dire de l'interprétation magistrale de Fernandel au sommet de son art qui arrive à crever l'écran tout en jouant juste et avec retenue, il est à la fois drole, prenant et émouvant, véritablement une prouesse d'acteur,prouvant de nouveau que seul avec l'inimitable Bourvil, il est aussi génial dans le drame, le comique et l'émotion. Cette odyssée champêtre, cette fable touchante au rythme lent de l'héroine bovine, retracant les pérégrinations d'un évadé pas comme les autres, ne peut laisser personne indifférent, tant les sentiments sont puissants et leur traitement remarquable dans ce chef oeuvre. A l'époque divine ou le cinéma francais était au zénith au moins l'égal d'Holliwood. Voila pourquoi ce film est un des plus grands succés du cinéma francais.