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ferdinand75
Un bon polar , plutôt bien mené, bien écrit. Ventura au Top qui va partir à la recherche de celui ou celle , qui lui veut du mal , ayant subit plusieurs agressions directes. Un bon suspens , bon retournement de situation , mais une en scène trop classique qui manque de brio.
Modeste citoyen, Bastien est soudainement victime de menaces et d'agressions. Par qui et pourquoi? C'est l'objet de ce petit polar maladroit et peu inspiré dont on ne retiendra que la présence toujours charismatique de Lino Venura.
Claude Pinoteau ne parvient pas à donner à son intrigue, déjà un peu faible au départ, une quelconque mais nécessaire intensité. Surtout qu'avec son co-scénariste Dabadie, pour bien montrer que Bastien est un type très ordinaire, ils affligent leur anti-héros d'une grande famille: ex-femme et enfant adopté, maman italienne et beauf "rigolo", autant de personnages fades, pour ne pas dire potiches. Leur présence épisodique et artificielle n'a que l'effet de brouiller le développement de l'intrigue policière, laquelle n'avait pas besoin de ce vain habillage tant elle est déjà poussive.
Jean-Loup Dabadie, scénariste de Sautet par ailleurs et donc rompu aux petites histoires de famille, crée un microcosme qui sent le procédé et dont l'absence d'intérêt cause dans le récit d'ennuyeuses digressions. La tentative des auteurs de dessiner un polar à visage humain les détourne d'une action policière efficace.
Reste donc Lino Venura, mâchoires et poings serrés, toujours plus agacé par les intimidations anonymes dont son personnage fait l'objet mais finalement plutôt patient, sinon docile.
Claude Pinoteau ne parvient pas à donner à son intrigue, déjà un peu faible au départ, une quelconque mais nécessaire intensité. Surtout qu'avec son co-scénariste Dabadie, pour bien montrer que Bastien est un type très ordinaire, ils affligent leur anti-héros d'une grande famille: ex-femme et enfant adopté, maman italienne et beauf "rigolo", autant de personnages fades, pour ne pas dire potiches. Leur présence épisodique et artificielle n'a que l'effet de brouiller le développement de l'intrigue policière, laquelle n'avait pas besoin de ce vain habillage tant elle est déjà poussive.
Jean-Loup Dabadie, scénariste de Sautet par ailleurs et donc rompu aux petites histoires de famille, crée un microcosme qui sent le procédé et dont l'absence d'intérêt cause dans le récit d'ennuyeuses digressions. La tentative des auteurs de dessiner un polar à visage humain les détourne d'une action policière efficace.
Reste donc Lino Venura, mâchoires et poings serrés, toujours plus agacé par les intimidations anonymes dont son personnage fait l'objet mais finalement plutôt patient, sinon docile.
Excellent thriller à la française de Claude Pinoteau. On a du plaisir à revoir Lino Ventura . Le scénario est solide et même, si le rythme a un peu vieilli, il nous tient en haleine jusqu'à la fin.
J'adore les films d'espionnage/complot de Lino Ventura (bon, j'adore cet acteur en général, aussi), comme "Espion Lêve-Toi", "Le Silencieux"...et ce film, un de ses derniers, et son dernier film d'espionnage. Sorte de "Silencieux" en moins réussi (il faut le dire), car on trouve des éléments similaires dans les deux films (et les deux films sont signés Pinoteau), "La 7ème Cible" n'en demeure pas moins un bon divertissement dans son ensemble, un film secondaire dans la filmographie venturienne mais un de ceux que je revois avec le plus de plaisir (aux côtés des plus mémorables "Les Grandes Gueules", "Les Aventuriers" et "Garde A Vue" ; sans parler de ses comédies policières lautnériennes).
Vu pour la première fois ce film, l’un des tous derniers avec Lino Ventura. Le scénario, qui m’a paru le point le plus faible, semble tout droit issu d’un bouquin de la collection « Fleuve noir » : un peu démodé et quelque peu irréaliste. Néanmoins, l’ensemble se laisse regarder sans déplaisir, et ce polar à l’ancienne nous fait bénéficier de quelques acteurs et actrices de talent, d’une mise en scène précise, et d’une bonne musique, même si le thème principal est répétitif. Un divertissement potable.
Le film possède un ton de suspense neurasthénique très agréable. Lino Ventura est victime d’agressions plus ou moins graves: coup de téléphones anonymes, voiture percutée, tabassage. Ce qui fournit une incertitude dans la narration et laisse la possibilité de faire évoluer le sujet: est-ce politique, personnel, criminel? Et puis le scénario oriente le spectateur vers une piste et permet de traiter les origines du problème dans le dernier tiers.
Les personnages de la police sont bien écrit, avec leur dubitativité et ironie: est une bonne idée et rajoute de l'incertitude, car Lino Ventura ne peut pas trouver d'aide auprès de la police. Avec un Jean-Pierre Bacri subtil et amusant à la fois.
Les personnages de Jean Poiret et Léa Massari, couple d'amis avec des fêlures permettent d'enrichir la narration d'à-côtés sans rapport avec l'intrigue principale en donnant de la densité au personnage de Lino Ventura, ancien amant de Léa Massari, ami de Jean Poiret.
Au total le film constitue un bon film à suspense. Sans la dimension technologique qu'aurait le film de nos jours ni la dimension film d'action qui serait hypertrophiée (le film conte quelques cascades en voitures néanmoins pour assurer le minimum syndical du polar des années quatre-vingt).
Les personnages de la police sont bien écrit, avec leur dubitativité et ironie: est une bonne idée et rajoute de l'incertitude, car Lino Ventura ne peut pas trouver d'aide auprès de la police. Avec un Jean-Pierre Bacri subtil et amusant à la fois.
Les personnages de Jean Poiret et Léa Massari, couple d'amis avec des fêlures permettent d'enrichir la narration d'à-côtés sans rapport avec l'intrigue principale en donnant de la densité au personnage de Lino Ventura, ancien amant de Léa Massari, ami de Jean Poiret.
Au total le film constitue un bon film à suspense. Sans la dimension technologique qu'aurait le film de nos jours ni la dimension film d'action qui serait hypertrophiée (le film conte quelques cascades en voitures néanmoins pour assurer le minimum syndical du polar des années quatre-vingt).
C est le genre de film qu on ne produit plus en France . C etait une époque où tout tournait autour d un acteur aimé du grand public ici Lino Ventura. Le scénario n est finalement qu un prétexte pour le mettre dans des situations difficiles et de voir comment il va s en sortir. La participation de Jean Pierre Bacri donne aussi un charme particulier à ce film des années 80 .
Lino Ventura a tourné en fait deux films après celui-ci mais seulement en tant que personnage secondaire. Et un autre film qui n'est jamais sorti pour le public. Ce grand acteur qui nous manque toujours est décédé trois ans plus tard d'un accident vasculaire cérébral. C'est une grande perte pour l'industrie du cinéma français. Pour en revenir à celui-ci nous pensons à plusieurs autres longs métrages que Ventura a réalisés dans le passé avec presque le même schéma. C'est l'histoire d'un citoyen ordinaire enfin presque qui doit faire face à des événements étranges qui vont mettre sa vie en danger. En tant que thriller La 7ème cible est agréable bien que l'intrigue soit trop tirée par les cheveux et trop élaborée à mon goût...
La septième cible. C’est un film qui date. Il est sorti en 1984. Lino Ventura reste magistral dans ce film. Il joue un one man show incroyable. Le film commence lentement mais prend, aux files des minutes, de l’ampleur et du sens. Il y a des acteurs intéressants dans ce film. Il y a de très bons seconds rôles qui campent des rôles intéressants et aussi, ils restent empruntés de psychologies profondes. L’énigme reste entière jusqu’à la fin du film.
La Septième Cible, un superbe polar, un thriller à la française de 1984 réalisé par Claude Pinoteau, Lino Ventura en tête d'affiche, magnifique musique de Vladimir Cosma, le jeune Jean-Pierre Bacri dans un rôle dont seul lui a le secret, Jean Poiré, Lea Massari et des seconds rôles tous intéressants ...
Un scénario bien construit, une enquête haletante, du bon vieux cinéma français, bien réalisé, bien écrit, bien joué. un film solide. Quelle plaisir de se refaire un bon vieux Pinoteau des années 80 !
Un scénario bien construit, une enquête haletante, du bon vieux cinéma français, bien réalisé, bien écrit, bien joué. un film solide. Quelle plaisir de se refaire un bon vieux Pinoteau des années 80 !
Caine78
Réputé pour être un Lino Ventura mineur (et son dernier « grand » rôle), « La Septième Cible » confirme son statut de film moyen, où l'on se demande un peu ce qui a vraiment pu séduire l'acteur, habituellement si exigeant, pour s'engager dans ce projet. Déjà, ce dernier en écrivain, qui plus est « intello », difficile d'y croire, apparaissant bien plus crédible lorsqu'il distribue des droites et bouscule tout le monde que lorsqu'il doit parler de son métier (ce qui est assez peu le cas, d'ailleurs). Surtout, sur un point de départ intrigant, à base de menaces sourdes et mystérieuses, n'ayant a priori pas vraiment lieu d'être et pouvant venir de partout, Claude Pinoteau offre un suspense assez moyen, pas très excitant, à l'image de la résolution de l'énigme et des motivations de l'antagoniste, banales. Après, il y a quand même un savoir-faire inhérent à ce type de cinéma solide, carré, se regardant sans déplaisir du début à la fin, prenant le temps de dessiner des personnages assez séduisants, notamment parmi les seconds rôles : Jean Poiret, Roger Planchon et surtout Jean-Pierre Bacri, déjà dans son registre de prédilection. Jolie musique de Vladimir Cosma, sans oublier un final berlinois de bonne facture, avec, à l'époque, un mur pas encore tombé... Plus pour sa culture personnelle que pour découvrir un grand Lino. Quoi qu'il en soit, salut l'artiste.
Un faux-semblant d'un film d'Hitchcock. On aimerait bien rentrer dedans et être un peu stressant, mais quelques incohérences gâchent le tout.
Je vous le dis tout de suite, ce film n’a pas fait l’éloge de la critique de l’époque mais pourtant il résume l’homme, sa carrière et sa vie. Avant de vous expliquer pourquoi, je vous mets dans le contexte : Bastien Grimaldi, un ancien grand reporter devenu écrivain, est victime d'agressions et de menaces de mort. Il décide, dans un premier temps, de mener son enquête lui-même.
spoiler:
Il découvre qu'il est la cible d'un maître-chanteur, Sylvain Hagner, qui dirige un réseau d'escroquerie et d'extorsion de fonds. Ayant informé la police, celle-ci lui communique beaucoup de renseignements concernant Hagner. Il découvre aussi que Laura, sa fille adoptive, est la maîtresse de ce Hagner
…
Vous êtes dans le bain ? Bien dans La Septième Cible on retrouve cet homme harcelé par Hagner, enclin à deux trois bagarres mais qui retrouve la tendresse une fois sa fille adoptive à ses côtés. Un peu enfant aussi au côté de sa mère... La dimension psychologique du personnage est également présente avec cette traque infernale tout au long du film. Ah j’oubliais un point essentiel… Vladimir Cosma, le célèbre compositeur a signé la musique. Elle est au centre du scénar et franchement, à chaque écoute, elle me met les frissons. Bref, tous les éléments montrent que La Septième Cible est un grand film ! Je pourrais vous en parler des heures mais retenez une chose : quand vous regarderez ou regarderez le film, faites attention au regard final de Lino Ventura. Ce regard que l’on connaît si bien à la fin de La Bonne Année ou La Gifle n’est pas tout à fait le même dans La Septième Cible. Vous remarquerez que le regard spoiler: destiné à Laura
prend une toute autre tournure sachant que ce fut son dernier tournage . Est-ce un adieu au cinéma ? Empli d’humilité comme il en a fait preuve tout au long de sa vie, de sa carrière ? Je ne sais pas mais en tout cas, ce regard en dit long sur l’homme qu’était Lino Ventura.
…
Vous êtes dans le bain ? Bien dans La Septième Cible on retrouve cet homme harcelé par Hagner, enclin à deux trois bagarres mais qui retrouve la tendresse une fois sa fille adoptive à ses côtés. Un peu enfant aussi au côté de sa mère... La dimension psychologique du personnage est également présente avec cette traque infernale tout au long du film. Ah j’oubliais un point essentiel… Vladimir Cosma, le célèbre compositeur a signé la musique. Elle est au centre du scénar et franchement, à chaque écoute, elle me met les frissons. Bref, tous les éléments montrent que La Septième Cible est un grand film ! Je pourrais vous en parler des heures mais retenez une chose : quand vous regarderez ou regarderez le film, faites attention au regard final de Lino Ventura. Ce regard que l’on connaît si bien à la fin de La Bonne Année ou La Gifle n’est pas tout à fait le même dans La Septième Cible. Vous remarquerez que le regard spoiler: destiné à Laura
prend une toute autre tournure sachant que ce fut son dernier tournage . Est-ce un adieu au cinéma ? Empli d’humilité comme il en a fait preuve tout au long de sa vie, de sa carrière ? Je ne sais pas mais en tout cas, ce regard en dit long sur l’homme qu’était Lino Ventura.
Un bon film à voir avec le binôme Ventura-Pinoteau.
Le scénario de Dabadie notamment est pas mal, mais je trouve que la fin n'est pas à la hauteur.
C'est un bon film mais pas un grand film.
A voir pour Ventura, son dernier grand rôle.
Le scénario de Dabadie notamment est pas mal, mais je trouve que la fin n'est pas à la hauteur.
C'est un bon film mais pas un grand film.
A voir pour Ventura, son dernier grand rôle.
J'adore Lino, j'adore les films policiers, j'aime bien me replonger avec nostalgie dans les années 80 mais là, trop c'est trop... Que d’invraisemblances au niveau du scénario, et que dire du jeu des acteurs où seuls Lino fait tant bien que mal, son boulot et Bacri, débutant joue juste, Poiret cabotinant trop et surjouant ; je ne vais pas parler des autres. Tout sonne faux ici, le réalisateur aurait mieux fait de faire la Boum 3 et moi de regarder autre chose...
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