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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 octobre 2012
pour aimer ce film, il faut d'abord aimer lino ventura. et pour l'aimer, il faut connaitre le personnage.
si ce n'est pas votre cas, regardez les autres films de cet "Homme exceptionnel" et essayez de le connaitre un peu plus.
Regardez: "Adieu Poulet", "Garde à vue", "L"arme à gauche", "l'aventure c'est l'aventure", "les aventuriers", ...
et quand vous vous aurez accaparés quelle formidable personne il est, délectez-vous en le regardant dans son dernier grand rôle, dans "La 7ème cible"
dans la dernière scène du film, lino signe toute sa carrière, toute sa vie, toute sa tendresse, toute sa grâce, dans ce regard qu'il lance à sa fille : un regard qui parle... et que la musique de Vladimir Cosma - taillée sur mesure au personnage et à la situation - fait littéralement danser.
en connaissance de cause, je ne peux personnellement freiner mes larmes devant cette scène finale, tant elle décrit tout le charme et la puissance de l'immortel Angiolino.
Bon polar, bien rythmé. Typique des films d'action des années 80, relevé toutefois par un scénario original et un interprétation solide de Lino Ventura !
Un bon film bien Français comme on les aime ! Mais il faut "entrer" dans le film pour bien saisir et capter l'intrigue qui n'est pas aisée de but en blanc. Le premier rôle est vraiment venturien et la musique colle admirablement au film.
La septième cible est un bon thriller de Claude Pinoteau. La mise en scène du réalisateur est travaillée, il nous plonge tout de suite dans l’ambiance et réussit à nous scotcher à l’écran jusqu’à la fin. Le scénario est travaillé et l’intrigue nous permet d’être captivés. De plus, les acteurs comme Lino Ventura, Léa Massari et Jean Poiret sont tous convaincants dans leurs rôles. En clair, c’est un très bon film français.
Un polar agréable à suivre dont on ne découvre les ficelles de l'histoire qu'au fur et à mesure. C'est aussi bien, parce que le scénario est un peu tiré par les cheveux. Néanmoins, les acteurs réussissent à faire passer la pilule et à rendre l'histoire un minimum intéressante. C'est le mélange d' "hommes et femmes ordinaires" avec une situation extraordinaire qui rend le film acceptable. Autre point à souligner : la musique est très très réussie.
J'aurais aimé un but autre que l'argent... Il me semble que c'est beaucoup de bruit pour rien mais cela reste un divertissement acceptable surtout grâce aux acteurs, L. Ventura en tête.
Ce film m'a beaucoup déçu. Pinoteau a visiblement bâclé le scénario qui apparaît confus, poussif, mal ficelé. La mise en scène n'est pas du tout inspirée, que ce soit lors des scènes d'action, qui sont tout juste acceptables, ou bien dans les moments de tension, où le suspense se fait difficilement jour. Le montage n'est pas non plus irréprochable. J'ai l'impression que Pinoteau a tout misé sur l'interprétation de Lino Ventura, qui est certes un excellent acteur mais qui ne suffit pas à sauver le film à lui tout seul. Le personnage joué par Poiret ne sait pas ce qu'il fait dans ce film, et nous non plus. Les interprétations de la mère de Lino Ventura et sa "fille" sont vraiment caricaturales et pas du tout crédibles. Je me suis ennuyé durant plus d' 1h40, ça fait long...
Un bon suspense bénéficiant de la présence de Lino Ventura qui donne de la force à ce film qui en manque dans sa mise en scène. Si l'intrigue met du temps à s'expliquer La 7ème cible parvient à maintenir notre curiosité en éveil jusqu'à la fin. Dommage toutefois que ce film comporte trop de scènes inutiles qui n'apportent rien à l'histoire. Mais dans l'ensemble au final La 7ème cible s'avère un bon polar divertissant.
Evidemment, c'est un film avec Lino VENTURA qui est au mieux de sa forme, d'autres acteurs comme Léa MASSARI et Roger PLANCHON qui jouent de façon excellente, un suspense à couper le souffle et une action très bien menée mais avec un défaut que j'estime essentiel. On a l'impression que Pierrot, le fils adoptif de Bastien GRIMALDI admirablement joué par le petit Karol ZUBER est un peu considéré comme d'autres enfants dans ce genre de films comme un chien dans un jeu de quilles. On le met en pension et ensuite c'est le club de tennis. Pourtant, c'est un petit personnage très attachant- j'ai aimé la séance où son père adoptif lui renouvelle sa garde-robe- mais qui aurait pu jouer là une très belle partition si son rôle avait été davantage développé. Il aurait d'ailleurs plus logique que Sylvain HAGNER s'attaque à lui pour faire craquer Bastien GRIMALDI. C'aurait davantage donné de suspens au film qui aurait gagné en crédibilité. Sinon, la musique est très prenante et c'est un plaisir à l'écouter. J'ai beaucoup aimé le jeu de l'acteur interprêtant Jean, l'ami alcoolique. Il m'a semblé très authentique dans sa détresse et aussi son amitié sans faille. L'inspecteur Daniel ESPERANZA m'a paru atypique surtout quand il vient enquêter avec ses deux filles. Je crois quand même que Claude PINOTEAU a raté là l'occasion de nous faire un chef d'oeuvre qui aurait pu être une pierre blanche dans l'histoire du cinéma français mais je l'ai quand même enregistré en DVD car j'aime plus que de raison les films avec Lino VENTURE, un de mes acteurs français préférés. A voir et à enregistrer quand même !
Très bon film. Il réclame d'être constamment attentif car il est riche en détails aussi importants les uns que les autres. À noter, par exemple, la présence d'un des principaux criminels qui file Bastin Grimaldi (Lino Ventura) dans un restaurant, se faisant tranquillement allumer la cigarette par le petit serveur comique ! Ce n'est que bien plus tard qu'on le remarque, d'autant plus qu'il a un casier ! Les personnages secondaires sont réalistes, peut-être exagérés, mais cela différencie justement de la majorité des films. On peut y voir combien les artistes se gèrent mal, sentimentalement parlant ! Le rôle de la fille Laura a failli être tenu par Sophie Marceau (qui a finalement déserté) mais, à vrai dire, Élisabeth Bourgine, qui est arrivée en dernière minute, a non seulement sauvé ce rôle mais a largement été à la hauteur, de façon incroyablement crédible !
Bastien Grimaldi, écrivain d’origine italienne, est agressé de manière répétitive par des inconnus. Il découvrira qu’il s’agit d’une tentative de racket. Aidé par la police, il parviendra à mettre hors d’état de nuire le responsable. Avant dernier film interprété par Lino Ventura, la septième cible est tourné en « caméra subjective », et met donc constamment l’acteur au premier plan. Ventura, qui semblait avoir perdu de la présence et de la pugnacité dans les apparitions précédentes, réalise ici une grande prestation, Le scénario est consistant, son développement suffisamment progressif, et la scène finale dans un Berlin encore traversé par le mur magnifique. La réalisation à la sobriété nécessaire, et Pinoteau parvient à nous faire partager l’angoisse croissante du héros, installant un climat de tension grandissante que souligne l’intéressante musique de Cosma. Si le film n’est pas parfaitement réussi, c’est faute de conserver une cohérence d’atmosphère. Les personnages joués par Poiret (l’ami) et Bacri (le jeune inspecteur), perturbent l’unité d’action. La touche d’humour qu’ils apportent nuit à l’ensemble, ce d’autant que leur forte personnalité conduit à se focaliser plus que nécessaire sur leurs apparitions. Un grand film policier malgré tout.