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Laurent Boutonnat
10 abonnés
281 critiques
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3,0
Publiée le 12 octobre 2024
Sympathique et divertissant, ce film met Bourvil en vedette dans le rôle d'un simple d'esprit vivant dans un village tranquille. Pour hériter d'une auberge, il doit obtenir son certificat d'études. On le voit donc retourner en classe avec des enfants. Notons aussi la présence de la jeune Brigitte Bardot. Ce n'est pas un grand film, mais c'est un joli témoignage de la vie de l'époque.
A l'école de la Neuve-Lyre les enfants apprennent à débiter les rois Capétiens depuis Hugues Capet. Rien que ça vous donne une sacrée nostalgie. Ce n'est pas le lycée Papillon. En plus, la jeune, jolie, et amusante Brigitte Bardot de 17 ans, fille de l'abominable et intéressée charcutière, vous récite des passages de Racine où Phèdre exhale son amour pour Hippolyte, pas Hippolyte Lemoine alias Bourvil, mais Hippolyte fils de Thésée et d'Antiope, ce qui crée la confusion dans les esprits. Toutes ces choses vous filent un méchant coup de vieux. Je sors de voir Shalako, western kitsch où une BB de 34 ans et toujours belle est séduite par Sean Connery alias James Bond. Ici, 34 ans c'est l'âge d'un Bourvil en pleine forme physique, d'un naturel confondant, totalement maître de ses effets comiques irrésistibles. Tous le acteurs sont bons, avec mention spéciale à Noël Roquevert qui retrouvera BB dans "voulez vous danser avec moi" pour un étonnant mammbô. Curiosité : la présence de Roger Pierre, en détecteur de talents dragueur. Une blague courait à l'époque : les deux grands révolutionnaires sont Robespierre et Jean-Marc Thibault. Certains passages font penser à "la guerre des boutons" ou aux "choristes". Je conclus : ce n'est pas un grand film, c'est simplet, mais c'est souvent drôle et toujours dépaysant.
Chef-d'œuvre absolu de la comédie classique française, qui m'a surpris moi-même... Bourvil est superbement accompagné par d'excellents acteurs, Noël Rocquevert, Brigitte Bardot, Roger Pierre... Un rebondissement à chaque minute, des moments très émouvants, une ambiance normande attachante...
Une jolie petite comédie humaine basée sur un héritage et la concupiscence d'une potentielle héritière. C'est rigolo, mais pas de quoi éclater de rire à chaque réplique, c'est bien joué, avec des décors naturels qui fleurent bon les années 50 et une Brigitte Bardot d'une époustouflante beauté dans un rôle peu empreint de bonté. A voir par les amateurs de comédie humaine, et les fans de Bourvil et les obsédés de BB!
Le film de Jean Boyer est typique d'un certain genre de comédie populaire de son époque construit autour de la personnalité comique de Bourvil. "Le trou normand" provient d'un sujet saugrenu et irréaliste dont l'expression comique proche de la puérilité est le prolongement. Hippolyte héritera l'auberge de feu son oncle, le Trou normand, à la condition de réussir enfin son cerificat d'étude. Et Hippolyte, trentenaire simple d'esprit, de reprendre le chemin de l'école communale et de prendre place parmi ses petits camarades. Bourvil joue les grands dadais, débite les grossières âneries que des dialoguistes sans scrupule ont écrites pour lui et sombre dans la caricature de l'idiot du village qu'il trop souvent incarné. Ce registre a fait son succès mais à l'y revoir aujourd'hui, on se dit que Bourvil s'est quand même bien fourvoyé dans le nanar imbécile... A ses côtés, cousine à laquelle Hippolyte n'est pas insensible et jeune fille ambitieuse, on découvre une jolie Brigitte Bardot, pas encore la blonde pin-up des vadimeries à venir, tandis que les vénérables Larquey et Roquevert tiennent des rôles anecdotiques.
Une comédie légère et sympathique qui fleure bon la France du terroir des années 50, portée par un Bourvil attachant en doux idiot du village, et une Brigitte Bardot déjà charismatique. 2,75
un film sans prétention, d'une autre époque, qui se regarde avec grand plaisir avec un Bourvil excellent dans un rôle de grand naïf généreux et une Bardot qui inaugurait sa carrière de pimbèche
une gentille comédie Française des années 50 comme ont n est fait plus. désuet, mais charmante.avecune Pléiades de second rôle du cinéma français.comme ont n est fait plus.
Ce film est grotesque, stupide et sans aucun intérêt. Les acteurs sont très médiocres alors qu'ils ont fait leur preuve dans d'autres films. C'est un peu dommage qu'on se soit payé la tête de Bourvil et de faire de lui trop souvent un personnage niais alors qu'il excellait dans des rôles beaucoup plus sérieux, tel que le cercle rouge entre autres.
Ce film fait partie d'un panel de film qu'on regarde pour reprendre de l'énergie et ne pas se prendre la tête. Ce film respire le bonheur et la fraîcheur d'autant autour du personnage incarné par Bourvil, ce benêt villageois qu'on peut encore retrouver aujourd'hui dans bon nombre de communes. L'histoire d'un héritage familial qui oblige un adulte à retourner sur les bancs de l'école pour obtenir une auberge, il fallait avoir l'idée mais surtout il fallait savoir l'incarné. André Raimbourg l'a fait avec Brio au côté d'une Brigitte Bardot fraîchement arrivée dans le milieu du cinéma. C'est un film que je vous invite à découvrir ou redécouvrir pour sa naïveté et ses belles couleurs d'antant.
"Le Trou normand", comédie populaire française réalisé par Jean Boyer, sortie en 1952. Un scénario et des dialogues de Arlette de Pitray (l'arrière-petite fille de la comtesse de Ségur). Avec Bourvil, dans son personnage de provincial en apparence simplet mais seulement en apparence, un film tourné dans sa Normandie, ici dans l'Eure, dans le Conchois. Avec aussi Brigitte Bardot, agée de 17 ans dont c'est le premier film et aussi Roger Pierre, Noël Roquevert et Jacques Deray. Une comédie populaire bien réalisée, un bon vieux noir et blanc, un Bourvil touchant et le plaisir de se replonger dans la France rurale des années 50.
une comédie pas si drôle que cela malgré la présence de bourvil ainsi que le thème aborder puis son personnage celui d'un simplet qui doit retourner à l'école pour onte'it sont certificats d'étude la même année ainsi il sera propriétaire du trou normand cafe anciennement tenu par sont oncle maintenant décédé. on pense que l'on va rire beaucoup mais ce n'est pas le cas on rit pratiquement mais le film a le mérite d'être court , même si il se perd par moment . Les second rôle moyen pour la plupart mais qui marque mes début de Brigitte Bardot alors âgés de 18ans . On passe un moment bon mais pas plus c est bien dommage .
Pour dire la vérité, je m'attendais à un nanar comme on en voit souvent dans le cinéma Français et je dois avouer que c'est un film drole qui m'a donné le sourire et c'est bien construit !! Réalisé en 1952 par Jean Boyer qui est aussi scénariste, j'ai été enchanté par cette histoire de l'auberge "Le trou Normand" dont l'héritage revient à Hippolyte, le simplet de la famille, à condition qu'il obtient son certificat d'études et retourner étudier à l'école pour l'avoir, chose pas facile pour lui. L'annonce sera médiatique et les petits complots familiaux fusent. Long métrage qui garde son charme avec le temps en couleur, "Le trou Normand" possède un bon scénario qui nous fait rire, des comédiens dans le bon tempo pour nous amuser, Bourvil en tète plus des tètes connues dans les seconds roles comme Brigitte Bardot, Noel Rocquevert , Roger Pierre ou Jacques Deray. On passe un moment agréable de détente et de nostalgie de cette époque là.
Un chef d'oeuvre réalisé par Jean Boyer qui met en scène Hippolyte, le benêt du village qui hérite de l'auberge de son défunt oncle à une seule condition : qu'il ai son certificat d'études. C'est sans compter sur sa tante qui compte bien récupérer l'auberge pour elle.
Bourvil rend son personnage hyper attachant avec un jeu d'acteur exceptionnel. On y découvre Brigitte Bardot dans l'un de ses premier rôle (si ce n'est pas son tout premier)