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    Demonlover
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    36 critiques spectateurs

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    JR
    JR

    9 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2024
    Vu plusieurs fois. Thriller esthétisant qui rappelle un peu le New Rose Hotel d'Abel Ferrara, formidable ovni ciné à l'esthétique fin de siècle. Là aussi les images se veulent hallucinogènes dans des ambiances électriques, suaves et noires. On dirait qu'Assayas a emprunté à ce film, autant qu'à David Lynch avec Lost Highway, la fin (incompréhensible, on ne comprend pas le deal passé par Diane) dans le désert mexicain est très référencée... Quoi dire ? L'histoire est plutôt confuse, la mise en scène stylée d'Assayas y contribue. Dans sa prétention à décrire le monde contemporain c'est à la fois réaliste, et à la fois pompeux, ampoulé par cette fascination du réalisateur pour le mondain sophistiqué, une représentation qui tombe un peu en désuétude avec le temps, relevant parfois plus de l'apparence vide que de la présence qui révèle. Cet aspect dessert autant qu'il singularise le cinéma d'Assayas. Dommage aussi, d'avoir clôturé la scène d'amour finale d'un coup de feu dans la tempe de Berling, la beauté picturale des corps se retrouve entaché d'un effet choc facile. C'est un peu le reproche qu'on peut faire à Demonlover, celui de risquer de tomber dans une esbroufe esthétique et scénaristique qui vient peser sur l'ensemble. De plus en plus brumeux au fur et à mesure qu'il avance, le film oscille et finit par se perdre entre thriller classique, dénonciation moralisante, et climat onirique. Sinon, La musique et la bande-son sont top, comme dans le film de Ferrara. Notamment le morceau final superbe de A Silver Mount Zion.
    Roland Lerobot
    Roland Lerobot

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Ce film est une purge
    C est mou, mal joué, compliqué pour pas grand chose et que dire des dialogues à rallonge inaudible tellement les acteur parlent tous bas sans articuler on ne comprend pas une phrase sur 2 .... vous vouliez en apprendre plus sur le monde du manga ? Passez votre chemin à oublier et vite
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Bon pour un casting franco-américaine, c'est plutôt impressionnant. Mais le sujet est assez bizarre et violent, bon pas de quoi en faire des cauchemars, loin de là. La réalisation est fatiguante et qui n'a aucun sens. La sadisme est mis en avant, comme l'érotisme, dans ces sites pornographique sur les viol et autres deviances. Ennuyeux et soporifique
    Seul point positif, à part le contre emploi de Charles Berling, la visite du japon au début.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2021
    Intrigue corporate absconce servant de prétexte à une fascination pour le Japon et ses mangas porno. Mal joué (prétention des dialogues en anglais) et très mal filmé ( la caméra Parkinsonnienne fait mal aux yeux). Une daube imbitable et aussi laide que le crâne de Berling.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2021
    Un thriller déroutant qui nous plonge dans le monde de la cyberculture, visuellement très réussi mais desservi par un scénario un peu alambiqué.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 août 2019
    Le problème n’est pas tant dans le scénario obscur ou dans les dialogues artificiels, qui font aussi partie du charme des bons films d’Assayas. Qu’on n’y comprenne pas grand-chose n’empêche pas d’apprécier la capacité du réalisateur à filmer l’invisible, à faire vibrer une présence presque surnaturelle au coeur de ses œuvres. Par contre, le fait qu’on finisse pas se foutre éperdument de ces histoires de sites porno et de multinationales est plus embêtant. En voulant capter une inquiétude liée à la virtualité grandissante des rapports humains, le film se condamne d’une part à vieillir aussi vite que l’Internet lui-même et d’autre part à embrasser l’absence de chair du monde qu’il met en scène. Un film prometteur qui devient vite pénible.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2019
    Avec « Demonlover » Olivier Assayas abandonne son thème de la relation des destins avec le temps qui passe et les modifie. Loin du classicisme de son précédent opus, « Destinées sentimentales » sorti deux ans plus tôt, le réalisateur nous emmène dans le cyber porno sur internet. De réalité virtuelle flamboyante (même si les cyber mannequins semblent un peu primitives en 2019) aux images réelles les plus trash en passant par le hentaï (manga animé pornographique japonais) et le porno sado maso avec des êtres vivants, habillé par la musique de Sonic Youth, la branchitude vidéo clip était à redouter. Certes l’abus de gros plans (pathologique chez Assayas) et des séquences raccourcies plombent parfois la lisibilité du film. Mais les séquences d’un raffinement au sommet du design, à la fois luxueux (reconnaissons que les hôtels de luxes sont rarement meublés par but ou Ikea) froid et impersonnel, harmonisent ramage et plumage. Diane de Monx, superbe manipulatrice en chef (Connie Nielsen) appendra à ses dépends, que griller les étapes pour arriver au sommet, nécessite quelques impasses qui se vengeront tôt au tard. Entourée de la magnifique Gina Gherson (mmm), de Chloë Sevigny (surprenante) et d’un trio d’acteur de son film précèdent : Charles Berling qui s’est transformé pour le rôle, Dominique Reymond (Karen) et Jean-Baptiste Malartre (Volf, le patron), la direction d’acteur d’Assayas s’affirme de film en film, rendant crédibles tous les dialogues y compris les pièges et obstacles que représentent la culture japonaise et sa langue. Néanmoins en privilégiant l’aspect clinique et détaché, contrairement au « Strange Days » foisonnant et très physique de Kathryn Bigelow, le cinéaste nous plonge souvent dans l’ennui par absence d’implication. Si bien que même les rares fois où le ton monte, les disputes semblent incongrues et plus fatigantes que concernantes. Enfin, mal bien français : faire le plus compliqué possible pour avoir l’air plus intelligent. Œuvre visionnaire quant aux dérives d’un certain business sur la toile, de qualité inégale, parfois brillante, souvent indigeste, sauvée quelque peu par la fin aussi logique que glaçante, qui est un grand moment de cinéma.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Avec 'Demonlover', Assayas signe un ambitieux thriller paranoïaque qui tire son inspiration de Lynch, De Palma et Verhoeven. Malheureusement, l'histoire est très confuse et la photographie déjà datée - justement parce que le film veut trop faire contemporain. On est en fait proche du navet, même si Assayas travaille des idées intéressantes sur le réel et sur les rapports de domination hommes-femmes.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2018
    J'ai bien aimé le scénario, moins la mise en scène un peu planplan de l'ensemble. "Demonlover" est une immersion corrosive dans le milieu de l'entreprise, présentée comme un milieu impitoyable. Malgré un final en beauté, l'ensemble manque un peu de caractère et d'intensité, en faisant un film bien sans plus.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Une véritable purge,si il n'avait pas la superbe musique de Sonic Youth, et quelques images magnifiques on croirait se film directement sortie d'une série B. Les personnages ne sont pas à leur aise, même Charles Berling méconnaissable. Les enjeux sont grossier et surtout on s’ennuie ferme, quant cela ne tombe pas dans la vulgarité gratuite.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Pourtant pas si vieux Demonlover est visuellement déjà très daté, car trop marqué "début millénaire". Ajoutez à cela une histoire peu intéressante et faussement compliquée... Vous obtenez un très mauvais film.
    Sudhir
    Sudhir

    20 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Assayas signe un très grand film visionnaire (2002) sur les dérives d'internet et des multinationales. Doté d'un casting international, qui sert son propos, on est stupéfait par sa direction. Connie Nielsen habitée par son rôle s'imposait comme actrice. spoiler: La fin est simplement inoubliable et terrifiante (proche de la réalité) des années après.
    françois s.
    françois s.

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    L’archétype du cinéma français actuel!
    Le scénario est nul, la prise de son épouvantable et les dialogues d'une platitude désertique.
    Alors pour faire passer la pilule, on met ( à l'instar de La vie d'Adele ) des scènes de sexe, d'une longueur écrasante (faut bien faire de la pellicule).
    J'ai craqué au bout d'une demi-heure...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Connie Nielsen, la mauvaise surprise d'Olivier Assayas, reprèsentant du cinoche d'auteur made in France et surtout du très beau "Irma Vep". Ajoutez y au casting Chloë Sevigny, Gina Gershon puis un Charles Berling au crâne rasè et vous obtenez le film le plus ennuyeux du rèalisateur, en sèlection officielle à Cannes en 2002! Conjuguèe dans le prèsent, cette histoire d'espionnage / industriel capture un certain ètat du monde contemporain à coups de mangas japonais èrotiques, d'animations pornographiques et de sites Internet consacrès au sadomasochisme! On se demande d'ailleurs ce qui a pris à Assayas pour accepter de tourner une purge pareil où à aucun moment il n'essaie de clarifier les traits de son intrigue! Le seul truc à sauver de ce cyberthriller, c'est sa mise en scène, souvent brillante car maîtrisèe! Pour le reste, on repassera! Un faux pas de la part d'Assayas et une V.F pas vraiment en raccord avec les acteurs! Malmené et mal compris par la presse et le public français, "Demonlover" n'en finit pas de dèrouter...
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2014
    Avec "Demonlover", le français Olivier Assayas (dont j'avais beaucoup aimé "Clean", très beau film méconnu) essaie de marcher dans les traces de De Palma, Verhoeven ou Lynch : il tente le thriller psychologique avançant petit à petit vers l'inquiétante étrangeté et multipliant les niveaux de lecture. Mais voilà, il ne suffit pas de faire référence à ces modèles pour les rejoindre, loin de là! Je ne suis jamais vraiment rentré dans cet univers de manipulations, de luttes de pouvoir en entreprise, de dessins animés malsains. Ce dernier point était pourtant sur le papier une bonne idée, questionnant le voyeurisme et la télévision ; mais on ne dépasse jamais le cadre de la provocation. Assayas multiplie les fausses pistes, les trahisons et les retournements de situation beaucoup trop abondamment. Du coup, on ne comprend plus rien et les personnages perdent tout intérêt. La mise en scène n'est pas plus réussie, se perdant dans une esthétique clippesque et Orangina parfois assez douloureuse. Reste une bande-son réussie, et c'est à peu près tout ce que j'arrive à sauver. Bref, pour un thriller inquiétant, (re)voyez Lost Highway ou Sisters ; et pour Assayas, tentez Clean. Mais évitez Demonlover!
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