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    La Charge de la 8e brigade
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    3,0
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    13 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2012
    Amateur de westerns depuis ma tendre enfance, mon père m'emmenait dans une petite salle de cinéma de quartier. Je me rappelle qu'elle était chauffée par un gros poêle à charbon et les sièges étaient de simples chaises en bois, très loin du confort des salles actuelles, c'est dire. Dans cette salle, j'ai vu des dizaine et des dizaines de westerns, qui sont pour la plupart, soit réédités, soit vraiment introuvables même en version anglaise. Et bien, celui-là, je le découvre à l'âge de la retraite. C'est un comble d'avoir loupé ce film "cultissime" digne des plus grands films sur les guerres indiennes (Major Dundee de Sam Peckinpah, Les Cheyennes de John Ford, La porte du diable d'Anthony Mann...). On pourrait en citer des dizaines. Celui-ci a un peu de mal à démarrer, puisque la première moitié du film est surtout centré sur les relations entre le lieutenant Hazard et les deux femmes qui éprouvent soit de l'amour (Suzanne Pleshette - Mrs Kitty Mainwarring), soit de l'intérêt (Diane McBain - Laura Frelief). Un peu d'action par-ci par là permet de maintenir l'intérêt durant les 45 premières minutes. Puis, peu à peu, l'attention se transforme en passion jusqu'à la fin du film.
    Tant pis pour ceux qui n'éprouvent aucun intérêt pour l'acteur Troy Donahue. Acteur peu connu, certes, mais je l'ai trouvé sublime de vérité, sincérité, courage, charisme dans ce film, même si au demeurant, j'eusse préféré un autre acteur dans le rôle du jeune lieutenant fougueux et fidèle à ses engagements.
    Le général Alexander Quaint (James Gregory) est aussi magnifique dans la peau du vieux soldat intègre et rigoureux.
    Les combats sont très bien menés, les décors naturels sont splendides, les personnages et les caractères sont très bien dépeints. Raoul Walsh, qui réalisait là son dernier film, montre au travers ce brillant spectacle, qu'il était l'un des maîtres des grands westerns avec John Ford, Howard Hawks et plus près de nous, Clint Eastwood. "A distant trumpet" (titre original) reste un film d'anthologie à découvrir pour ceux qui ne l'ont jamais vu.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    742 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Dernier film réaliser par Raoul Walsh, la Charge de la 8ème Brigade est un western bien agréable à visionner. Il s’agit d’une œuvre assez pessimiste en règle générale et qui montre certaines manipulations de la part des politiciens. Dans cette reconstitution historique, nous retrouvons un Troy Donahue très bon dans le rôle du lieutenant Hazard, mais également la beauté de Suzanne Pleshette qui offre un peu de légèreté à ce western noir. Les indiens sont remarquablement maquillés de la part de Gordon Bau et la photographie de William Clothier est bien sympathique à visionner. Je n’irai pas non plus qualifié ce film de chef-d’œuvre car il est à mon sens, bien moins réussi que La Charge Fantastique du même réalisateur, mais il en possède tout de même d’évidentes qualités artistiques que je vous conseil de découvrir.
    14/20
    cbio
    cbio

    6 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    Un western lourdingue, paternaliste et raciste, ou la cavalerie empêchera courageusement les derniers ploucs indiens d'envahir l’Amérique. Ah ce capitaine héroïque qui ne supporte pas que ses hommes voient les prostitués alors qu'il se tape la seule femme du coin, celle de son collègue... On retrouve le grand Walsh dans les peu vraisemblables 10 dernières minutes, trop tard.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 525 abonnés 12 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Suivons les ordres du lieutenant Troy Donahue dans la « charge de la 8e brigade » , l'ultime film de Raoul Walsh qui en profite pour exalter le mythe de la cavalerie! Le titre original, "A Distant Trumpet", ètait bien sûr beaucoup plus significatif! Un western traitant des guerres indiennes, mais sans rèfèrences historiques et romancès! Le "Cheyenne Autumn" de John Ford prèsente d'ailleurs beaucoup de points communs avec "A Distant Trumpet" dans lequel l'Indien avait le droit de vivre et recevait un statut d'homme libre! Un western qui rèunit aux côtès de Walsh une des meilleures èquipes de spècialistes du genre qu'il soit possible de constituer : le scènariste John Twist, le photographe William H. Clothier, le musicien Max Steiner et enfin la vedette de l'Ouest, Troy Donahue, rendue cèlèbre par la tèlèvision! Un testament cinèmatographique, constat et rèflexion de et sur un genre, une sociètè, une civilisation, d'un grand auteur! D'un survivant de la grande èpoque d'Hollywood, celle de Griffith - dont Walsh fut l'assistant - et de Thomas Ince, dont il a retrouvè parfois le ton! Pour un dernier tour de piste, on pouvait quand même rêver mieux au niveau de la distribution! Donahue manque de charisme et Suzanne Pleshette ne convient pas au genre! Fort heureusement, l'histoire est d'une facture très personnelle et bènèficie de remarquables prises de vue comme cette fascinante chute d'eau en plein dèsert...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film testament du célebre réalisateur de western Raoul Walsh ,une réalisation irréprochable.Un western noir,pessimiste,assez violent qui dénonce les manipulations politiciennes et l'égocentricité des visages pâles par rapport aux indiens.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    579 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    Vraiment un tel film à 77 ans c'est époustouflant...Tout Walsh y est contenu: son rythme caractéristique,ses ellipses,sa pudeur devant l'amour naissant,ses merveilleux gros plans et sa grandeur...Surtout sa grandeur. Merci pour le happy end cher au cinéma ou le rêve est plus beau que notre quotidien,nous sommes tous assez lucides pour y voir le message réaliste et la vraie vie qui se cachent derrière les mythes. Merci pour ce chef d'oeuvre absolu d'art cinématographique le plus fou...Ceux qui ne l'aimeront pas ne pourront jamais dire qu'ils aiment le cinéma comme il mérite d'être aimé. C'est absolument enthousiasmant,les 20 premières minutes vous clouent dans le fauteuil puis vient un temps plus contemplatif et romantique pour finir sur une cadence endiablée. Il fallait aussi pour réussir cela 3 personnages forts et ils le sont. Tout d'abord le général Quaid qui cite Ciceron,Tacite,Virgile en latin pour finir par se citer lui même,ensuite un beau sous lieutenant à la prestance,au courage et à la droiture exemplaire et enfin une femme tendre,belle,peu exigeante et follement amoureuse (« ne me touche pas ») ;kitty sera parfaite. Il fallait des indiens et pas ceux de 2010;parmi eux ,certains avaient leurs vrais grand pères vivants dans les années 1860,il fallait des chevaux et des cavalcades...Il y en a comme s'il en pleuvait. Une merveille de film d'aventure,un des 100 plus beaux westerns et un film à voir et à revoir. A chaque vision on en sort diffèrent.
    bobmorane63
    bobmorane63

    181 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Dernier long métrage de la carrière du cinéaste Raoul Walsh qui est un Western agréable a regarder visuellement avec une histoire intéressante d'une colonel nommé à un fort à la tète d'un groupe de soldats de la cavalerie Américaine qui avait eu une troupe tombé dans le piège des Indiens Apaches dont il était le seul survivant et qui forme ses soldats pour ne pas faire pareil à différents techniques de combats. L'homme en question est marié mais a une liaison avec une maitresse. La première partie montre des Apaches cruels et sauvages tuant sans pitié et la seconde partie la cavalerie avec les hauts gradés négocient un traité de paix en discutant avec eux, c'est assez surprenant. Les scènes de batailles avec différents techniques de combats avec un grand nombre de figurants et de chevaux sont spectaculaires. La mise en scène de Raoul Walsh vieillit très bien avec des paysages désertiques remarquablement filmés et d'un bon scénario de quoi nous raconter une belle histoire. La musique signé Max Steiner est saisissante. Quant aux comédiens, ils sont méconnus mais ils sont excellents. Un bon Western a visionner.
    this is my movies
    this is my movies

    688 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Dernier film de la grande carrière de R. Walsh et c'est bien évidemment un western, un western de cavalerie qui plus est, et malgré le manque de têtes d'affiche bien ronflantes, c'est tout de même à un spectacle réjouissant auquel nous assistons. Déjà, le film se propose de raconter un triangle amoureux assez intéressant, tissant de vraies relations entre les personnages qui seront exposées au fur et à mesure. Ensuite, le sens du rythme de Walsh fait que l'intrigue ne faiblit jamais, une péripétie entraînant une autre tout en ne négligeant jamais les personnages. Les acteurs sont bons, la mise en scène est de très haut niveau et on a droit à quelques belles séquences dans des décors naturels. Et quand l'action devient le centre de l'intrigue, Walsh nous sort la panoplie du génie du genre avec un découpage incroyable, des cadrages parfaits et un sens du rythme métronomique, mettant en valeur le côté spectaculaire de la chose. Un film impeccable, qui n'hésite à fustiger la politique US au sujet des indiens et qui se révèle plus humaniste qu'attendu. Pas un chef d'oeuvre mais un divertissement plaisant qui prouvait que le vétéran Walsh avait encore le bon oeil pour faire du grand cinéma. D'autres critiques sur
    soulman
    soulman

    83 abonnés 1 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2017
    Le dernier film de Walsh est un western, quoi de plus normal pour un cinéaste qui a donné au genre ses lettres de noblesse (La Charge fantastique, La Vallée de la peur...). C'est hélas une œuvre poussive, bâtie sur un scénario confus, aux scènes de combat répétitives, dans laquelle le réalisateur vieillissant s'empêtre manifestement.
    Une distribution de seconds couteaux n'aide pas le récit à atteindre des sommets malgré l'agréable plastique de Suzanne Pleshette.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    291 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2010
    Typique western empli de ces pionniers de la première heure, de ploucs du cru dévisageant ceux qui viennent d'ailleurs, de cactus, de ronds-de-cuir mesquins, de voyous riches et enfin une dichotomie travail/repos-calme. L'ensemble se caractérise par cette histoire du Lieutenant Hazard à travers la cavalerie, avec un final à la poussière et au classique teaser final "Welcome to hard times..."
    Caine78
    Caine78

    6 627 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2007
    Pour son dernier film, Raoul Walsh signe un beau western, faisant ressortir des couleurs de grande qualité, et se refusant systématiquement à un manichéisme primaire. L'ensemble est d'une très grande sobriété, mais c'est ici le grand clacicisme, celui que l'on aime voir être mis à l'image par ces grands réalisateurs dont Raoul Walsh faisait partie. Même si les interprètes ne font pas oublier John Wayne ou autre Henry Fonda, ils sont tous très crédibles, et il est vrai que Suzanne Pleshette est totalement charmante. Un beau récit, bien filmé donc, à travers des paysages sognés, qui est un bel adieu au cinéma d'un immense metteur en scène.
    Plume231
    Plume231

    3 846 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2010
    La carrière du grand Raoul Walsh s'est achevé sur ce beau western qui est loin d'être un chef d'oeuvre n'en est pas moins une oeuvre réussie. Si on peut reprocher au scénario d'aller dans une première partie dans tous les sens, à l'exemple de l'exploitation d'un triangle amoureux totalement bâclée, et à la distribution d'être d'une fadeur incroyable à l'exemple de Troy Donahue et surtout de Diane McBain et à l'exception peut-être de Suzanne Pleshette. La seconde partie quand à elle est d'une redoutable efficacité. Le réalisateur nous y montre toujours qu'il est le roi de l'action pure à travers une séquence de bataille des plus spectaculaires, et puis surtout il évite habilement tout manichéisme n'hésitant pas à montrer, avec une plus grande lucidité et beaucoup moins de didactisme que John Ford dans «Les Cheyennes», le racisme envers les indiens à travers les rangs militaires et même les hautes institutions de l'Etat. Rien que pour cela, ce chant du cygne d'un grand cinéaste est tout à fait estimable et puis il prouve aussi que Raoul Walsh à 77 ans avait toujours un sacré souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2011
    Ce film étonnant mérite mieux que son titre français, très étrange. Assiégé par les lenteurs des gouvernants, les Indiens hostiles et menacé de l'intérieur par des soldats indisciplinés, le Fort Delivery, sous la coupe du Lt Hazard et de ses supérieurs, est un microcosme fascinant. Le quotidien de l'endroit est perturbé par des sorties, toutes plus violentes les unes que les autres, et qui dessinent un Ouest désenchanté, en proie à la folie, au racisme et à la démonstration de force. Ce qui partait comme un western classique devient une étude fine sur la fin de la conquête des grands espaces etats-uniens. La mise en scène, tantôt discrète, tantôt stylisée, imprime un rythme lent mais très prenant à ce dernier film de Raoul Walsh, un des grands noms du western US.
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