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Adam67
2 abonnés
479 critiques
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2,5
Publiée le 22 juin 2024
La Planète des Vampires, un film italien à petit budget sorti en 1965, mérite bien ses 2,5 étoiles. Ce vieux film du genre horreur/SF a des qualités, mais il est clair qu'il a très mal vieilli.
Dès le début, j'ai été frappé par l'aspect daté des décors. Ils font très "maquette", et on voit bien que le budget était limité. Il y a énormément de fumée, probablement utilisée pour masquer les imperfections et la simplicité des effets spéciaux. Pourtant, malgré ces limitations, le film réussit à créer une ambiance étrange et oppressante qui peut encore intriguer.
Le scénario n'est pas mauvais du tout. Pour un film de cette époque, l'histoire tient la route et propose des idées intéressantes. Les personnages, bien que joués de manière douteuse par des acteurs dont le jeu peut sembler caricatural aujourd'hui, sont finalement assez sympathiques. On finit par s'attacher à eux, malgré leurs réactions parfois exagérées.
C'est vrai que, comparé aux standards actuels, La Planète des Vampires semble presque risible par moments. Mais en se remettant dans le contexte de l'époque, on peut imaginer que ce film avait son charme et qu'il pouvait captiver les spectateurs. Les idées novatrices et l'effort de créer une atmosphère unique sont à saluer, même si le résultat paraît aujourd'hui dépassé.
En somme, La Planète des Vampires est un témoignage intéressant de ce que pouvait être le cinéma de genre à petit budget dans les années 60. Ce n'est pas un chef-d'œuvre intemporel, mais il a certainement une valeur historique et une certaine nostalgie pour ceux qui l'ont découvert à sa sortie.
pire combinason de thème de l'histoire, tentative de mélanger le thème des voyages spaciaux avec une histoire de chasse aux vampires, évidement cela ne fonctionne pas du tout, le scénario n'as absolument aucun sens, les acteurs portent tous une combinaison spacial noir imonde, les scènes sont affreusement moches et complètement raté, les acteurs sont ridicules.
Je ne m'éterniserai pas sur la qualité des effets spéciaux et des décors (on fait avec les moyens qu'on a, et pour l'époque... vous m'avez compris), mais côté jeu des acteurs (plus que léger) et écriture du scénario (pratiquement sans intérêt) sans oublier la mise en scène inexistante et les dialogues à la limite du ridicule, on atteint pratiquement le vide intersidéral. D'autres films de l'époque ont moins souffert du temps qui passe, par le traitement de leur sujet ou en faisant l'étalage de certaines qualités techniques; celui-ci, au-delà de sentir le kitsch à des kilomètres à la ronde, prend des poses sérieuses qui en deviennent comiques et navrantes. Oubliable.
Quelle étrange histoire de science fiction et une fascinante frayeur fantastique, la vertigineuse attraction de cette planète inconnue que je prénommerai X. C’est un endroit hostile, peu attrayant par sa physionomie géologique et d’aspect vampirique, une force invisible à l’œil nu pour nos astronautes, un magnétisme inquiétant venu de ces profondeurs obscures. Ce ne sont pas des vampires à vrai dire ni même des zombies, les navigateurs explorateurs interstellaires téméraires humains tombés dans les abîmes de cette maudite planète, sont dépossédés de leurs corps, et donc ne contrôle plus rien. L’âme n’est plus une fois déchiqueté, puis devient livide mais une forme consciencieuse d’intelligence extraterrestre l’habite. Une civilisation esprit de brouillard qui pullule dans toute la planète, aux motivations endormies et ensevelies depuis la nuit des temps, jusqu’à l’arrivée de ces spécimens terriens qui ont réveillé les revenants. L’occasion se présente afin de partir à l’assaut de l’univers grâce aux corps concrets finalement vivants, leurs ambigües desseins se réaliseront avec pessimisme, destination Terre à la civilisation technologique intéressante, moyennement avancée mais reste bien archaïque, ce sera leur terrain d’expérimentation. Une excellente série B malgré quelques défauts d’errants perdus dans le scénario, la réalisation est italienne et sa mise en scène américaine, c’est sympa ce mix 1965 colorié du noir et blanc. Quand « Solaris » rencontre « Alien », la douceur effrayante submerge ce film tableau monument baroque et statue œuvre d’art.
Sous son aspect très kitch et cheap, La Planète des vampires cache une influence visible sur des futurs classiques comme Alien et The Thing. Dommage que le scénario manque de consistance (certaines scènes ne semblent là que pour étirer la durée du film), dommage également que les acteurs plutôt mauvais ne semblent en plus rien comprendre à ce qu’ils jouent. Mais il a pour lui une ambiance sombre qui rend la démarche authentique malgré tous ses défauts d’exécution.
13 613 abonnés
12 377 critiques
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2,0
Publiée le 23 septembre 2018
Que dire de cette histoire abracadabrante ? Qu'une expèdition disparaît mystèrieusement sur une planète peuplèe d'esprits! En arrive une seconde - après avoir dècouvert que les membres de l'èquipe prècèdente ont ètè massacrès - qui se retrouve confrontèe à un mal inconnu [...] Dans le genre ultra kitsch, ce nanar de Mario Bava constitue une oeuvre importante du cinèaste italien! Pourtant "Terrore nello spazio" a pris un sèrieux coup de vieux depuis sa sortie! Tournè dans les cèlèbres studios de Cinecittà dans le plus grand plateau d'Europe, ce classique est un peu particulier dans la carrière de Bava car la S.F n'ètait pas vraiment un genre très à la mode en 65! On ne saurait donc trop reprocher au père Bava que son film soit visuellement inventif mais fauchè comme les blès, basè plus sur des inspirations du "Alien" de 79 (une influence considèrable dit-on pour Ridley Scott) que sur les costumes en latex! La distribution, très internationale, est surtout composèe d'acteurs de sèrie B tels que l'amèricain Barry Sullivan ou la chanteuse brèsilienne Norma Bengell! Pour ceux qui aiment les sixties, le croisement des genres, les armes laser et les jeux de lumières psychèdèliques...
La Planète des vampires est le Alien italien des 10-12 ans teinté de quelques maquillages horrifiques réussis. Là n'est pas une faute, car le film fonctionne malgré quelques répétitions finales, envoûte le spectateur par ses charmes colorés et plastiques impressionnants : la force de Bava réside dans une mise en scène ultra maîtrisée qui ne laisse aucun effet au hasard, construit une atmosphère anxiogène grâce à un travail du son remarquable : il y a toujours un bruit, un motif sonore, une musique pour accompagner nos protagonistes dans cette descente aux Enfers rappelant une Terre ravagée et des Terriens soucieux de coloniser le cosmos pour perpétrer leur espèce. On reconnaîtra surtout la puissance laissée dans l'esprit de créateurs géniaux tels Scott ou Carpenter, comme si La Planète des vampires valait aujourd'hui davantage pour les références cultes qu'il a contribuées à faire naître que pour ses qualités intrinsèques car, reconnaissons-le, l'ensemble frôle parfois le nanar, scénario à l'appui. Une œuvre baroque et savoureuse.
Unique film de science-fiction du spécialiste italien de l’horreur Mario Bava, La Planète des vampires est un film typique du cinéma de SF pré-2001, l’Odyssée del’espace. On y retrouve les costumes et les intérieurs un peu kitchs qui font le charme des œuvres de ce genre dans les années 50 et 60 ainsi que des trucages très réussis pour l’époque (n’oublions pas qu’avant le film de Kubrick et La Planète des singes le cinéma de science-fiction était confiné à des petits budgets même à Hollywood). On peut d’ailleurs penser qu’à l’instar des westerns spaghettis, où les membres de l’équipe adoptaient des pseudonymes américains afin de dissimuler l’origine européenne des films (Sergio Leone et Gian Maria Volonté se cachaient sous les noms de Bob Robertson et de John Wells lors de la première sortie de Pour une poignée de dollars), La Planète des vampires cherche à faire croire qu’elle est originaire du pays de l’Oncle Sam puisque sa fin représente la Terre que s’apprêtent à envahir les extraterrestres en montrant le continent américain et non l’Europe et l’Italie. Cependant, ce film se distingue de la plupart des autres œuvres du genre de cette époque par son aspect visuel car il est en couleurs (les films de SF étaient la plupart du temps en noir et blanc à cause de leurs faibles budgets) et par son énorme travail sur les jeux de lumières et son traitement des couleurs très fortement inspiré par le pop art. Ainsi, La Planète des vampires est le style de films qu’il faut voir dans les meilleures conditions possibles pour pouvoir réellement l’apprécier (il suffit de voir la version condensée en Super8 que l’on trouve en bonus dans le bluray pour réaliser à quel point la perte de qualité visuelle fait perdre une grande partie de l’intérêt du film et fait ressortir ses côtés les plus nanardesques). La Planète des vampires (où les méchants sont plus des zombis ou des body snatchers que des vampires) est donc un film de science-fiction au charme désuet qui doit énormément aux expérimentations visuelles osées de Mario Bava. Un plaisir de cinéphile amateur de série B (qui plus est a influencé Alien, le huitième passager sur certains points) qui peut toutefois rebuter le grand public actuel habitué aux blockbusters regorgeant d’explosions et de trucages numériques.
Il faut un petit temps d'adaptation devant "La planète des vampires", lequel consiste à bien prendre la mesure de l'esthétique kitsch – le décor du vaisseau et celui de la planète – qui suscite d'abord la crainte avant de faire éclater sa subjuguante beauté. Mario Bava réussit le tour de force de créer une atmosphère oppressante à partir d'une histoire minimale et d'un décor réduit à deux vaisseaux séparés par quelques mètres de lave. Pour parvenir à ses fins, le cinéaste refuse toute explication approfondie et sème des indices d'abord abstraits et dont on en comprendra pleinement le sens que lors du final, terrifiant de pessimisme. La difficulté de tout saisir n'est pourtant pas un frein à l'émerveillement d'une dimension plastique originale et incarnée, pensée pour représenter un territoire somptueux et hostile et se révélant progressivement cauchemardesque. La belle réussite qu'est "La planète des vampires" tient ainsi à sa manière de joindre une économie narrative à la maîtrise baroque de sa mise en scène (visages se reflétant dans les miroirs, tombeaux se soulevant aux ralentis) tout en menant une réflexion tordue sur le devenir de la nature humaine.
Ce proto-Alien où des astronautes doivent lutter contre des extra-terrestres qui s'introduisent dans les corps vaut notamment pour la manière dont le cinéma gothique de Bava envahit le genre de la science-fiction, ce qui illustre, mine de rien, la théorie des auteurs, Bava imposant ici son univers au genre de la science-fiction. Belle photographie où des couleurs vives masquent habilement la modicité des décors. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Cette série B de science-fiction italienne aurait inspiré de nombreux réalisateurs mondiaux, parmi lesquels Nicolas Winding Refn et Ridley Scott, dont le scénario du premier Alien peut faire penser à celui de La planète des vampires. Si l'ensemble reste très kitsch, les décors, les costumes et l'atmosphère méchamment 60's donnent un charme certain à ce projet qui ne comporte de vampires que dans son titre (français). Certaines scènes sont très réussies – on pense notamment à la sortie des cadavres de leur tombe, emballés dans une fine couverture plastique qui engendre une ambiance pleine de mystère. À prendre au troisième degré.
La Planète des vampires est un film de science-fiction qui rappelle fortement Alien. Les décors et les accessoires sont kitsch et niveau effets spéciaux ça a beaucoup vieilli. Malgré tout, on se laisse prendre par cette aventure qui est quand même divertissante dans son genre, surtout quand on retrouve des scènes qui ramènent directement au film de Ridley Scott.
The giallo master signe un de ses films les plus expérimental. Une plastique affolante, des combinaisons de cuire fétichiste qui vous ferons tout simplement mourir et une musique extraordinaire. Un morceaux de kitch qui bien des années avant les plus gros blockbuster Sf qu'il a directement influencé (notamment Alien qui a carrément repris la synopsis de A à Z) continue de fasciner par sa complexité sortant tout droit d'une simplicité folle.
Surtout connu pour ses films d'horreur, et notamment pour avoir lancé le giallo avec Dario Argento, Mario Bava s'est essayé à la SF en 1965, avec "Terrore nello spazio". Un essai malheureusement peu concluant. L'intrigue se centre sur un équipage de vaisseau se retrouvant coincé sur une planète hostile, et attaqué par ce qui semble être une force invisible. Le problème vient d'une part du manque de budget : qu'il s'agisse des vaisseaux ou des extérieurs, les décors font carton-pâte colorés, les costumes sont un peu ridicules, et les effets spéciaux sont très cheap (même pour l'époque). D'autre part, la réalisation est assez fade, les acteurs à côté de la plaque, et les dialogues volent bas (les répliques scientifiques tiennent rarement la route). Toutefois, le film propose quelques bonnes idées et plusieurs designs originaux (on note des similitudes, apparemment fortuites, avec "Alien"). De plus, le final est assez sombre et original. Pas terrible dans l'ensemble néanmoins.
Série B qu'on peut considérer comme un des grands films de science-fiction, qui vient de faire l'objet d'une très belle remasterisation. Déjà, les costumes en cuir de l'époque. Ensuite, l'excellente musique nous transporte vraiment dans l'espace. Egalement, le génie de Mario Bava pour créer des décors et des effets avec ce qu'il a sous la main. Le mélange des genres, entre horreur et science-fiction, a certes vieilli, mais, si le film ne fait plus peur, il reste un bon suspens. Il est également possible que l'astronef des humanoïdes géant ai pu inspiré le début d'Alien. Certes, l'ensemble est énormément kitsch, mais d'un kitsch sympathique et plaisant. De plus, la fin est bien pensée.