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BigDino
8 abonnés
473 critiques
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4,5
Publiée le 25 août 2016
Série B qu'on peut considérer comme un des grands films de science-fiction, qui vient de faire l'objet d'une très belle remasterisation. Déjà, les costumes en cuir de l'époque. Ensuite, l'excellente musique nous transporte vraiment dans l'espace. Egalement, le génie de Mario Bava pour créer des décors et des effets avec ce qu'il a sous la main. Le mélange des genres, entre horreur et science-fiction, a certes vieilli, mais, si le film ne fait plus peur, il reste un bon suspens. Il est également possible que l'astronef des humanoïdes géant ai pu inspiré le début d'Alien. Certes, l'ensemble est énormément kitsch, mais d'un kitsch sympathique et plaisant. De plus, la fin est bien pensée.
C'est mon 1er film de M. Bava et je dois dire que je découvre l'univers de ce cinéaste avec délice. En dépit de son petit budget, le film réussit à planter un univers captivant et parfois même bluffant. En quelque sorte, on se dit parfois que ça se voit qu'il n'a pas vraiment beaucoup d'argent pour faire le film avec quelques effets spéciaux bricolés, des maquettes voyantes, des acteurs un peu figés, des costumes peu élaborés mais aussi, on se surprend à se dire parfois "il a pas une thune mais il arrive à faire tel plan, à avoir un décor gigantesque, à sortir un effet incroyable". Bref, c'est du travail d'artisan bien aidé par un excellent scénario qui ménage ses coups de théâtre et traite ses personnages avec respect. Le rythme n'est pas hyper rapide certes mais on profite bien des éclairages savamment dosés au niveau des couleurs mais aussi des décors qui sont aussi kitschs qu'hypnotisant. C'est du bis assumé, spoiler: un film qui ose un retournement de situation incroyable pour son final et qui captive de bout en bout, bien aidé par quelques séquences virtuoses. D'autres critiques sur
Longtemps difficile à dégoter, "La Planète des vampires" s'offre une nouvelle jeunesse sous l'impulsion de plusieurs acharnés (dont Nicolas Winding Refn, présentant le film) et peut désormais se découvrir sur grand écran dans une superbe version restaurée. Une version permettant de mieux apprécier l'étendue de kitsch offerte par Mario Bava avec ses costumes en cuir ridicules et ses décors de carton-pâte. Cela dit, c'est dans l'ensemble des décors (très colorés) et des costumes que ''La Planète des vampires" s'apprécie le plus, on y sent une vraie volonté de faire les choses bien, de nous immerger dans un univers angoissant malgré le manque de moyens. L'histoire en soi n'est d'ailleurs pas mauvaise, ayant certainement influencé "Alien" avec son équipage atterrissant sur une planète pour en découvrir une espèce qui veut sa perte. Ce côté kitsch, bien que plaisant, a cependant ses limites. D'abord dans le jeu d'acteurs, l'intégralité du casting semblant complètement perdu, déblatérant des dialogues explicatifs d'une platitude absolue et en italien. Normal pour un film italien me direz-vous mais des dialogues de science-fiction baragouinés en italien, ça perd bizarrement en crédibilité, allez savoir pourquoi. Et puis il y a cette mise en scène, faisant de son mieux mais n'arrivant jamais à insuffler l'angoisse qu'il faut à ce film, se retrouvant alors étonnamment plat, répétitif et complètement mou. Loin de l'horreur gothique, Bava semble avoir du mal à vraiment apporter de la tension et laisse ses acteurs en roue libre pour un résultant amusant mais globalement décevant. Même avec le recul et l'indulgence que l'on est à même de laisser à une production fauchée, force est de reconnaître que "La Planète des vampires", malgré ses bonnes idées (notamment sa fin glaçante), frise souvent le ridicule en particulier dès que les personnages prononcent plus de cinq mots d'affilée.
Le côté kitsch avec les costumes moulants, les décors en carton et les couleurs sixties est très cool et bien utilisé, malgré l’aspect rudimentaire le film arrive a retranscrire une ambiance à la fois plaisante et fascinante (rien que la bande son au début on est dedans), la mise en scène joue de ça et réussi ce qu’elle entreprend. Après le scénario ne propose pas énormément d’enjeux, les personnages sont presque désincarnés à force de ne montrer quasiment aucune émotion tout en déclamant parfois leurs dialogues perchés avec un aplomb désarmant, on y perd un peu trop en immersion. Malgré tout il y a un petit mystère à un moment qui retient l’attention dans cette atmosphère inquiétante où le sol enfumé de cette planète se retrouve jonché de squelettes disproportionnées rappelant évidement le "Alien" de Scott, bien que ça n’aboutisse pas à grand chose, cependant la conclusion est pas mal.
La planète des vampires est une incursion du réalisateur italien Mario Bava dans le genre SF, sans s’éloigner de son thème de prédilection l’épouvante. Dans ce film, il ne s’agit pas de vampire au sens classique du terme mais plutôt de vampire psychique, en l’occurrence des extra-terrestres qui prennent possession de corps (vivant ou mort), comme des entités démoniaques. La planète des vampires est une œuvre très colorée (les décors en cartons pates avec des effets d’éclairage rouge, vert, bleu et vert qui ont leur charme) et kitchissime à souhait. Même avec beaucoup d’indulgence pour un film réalisé en 1965 et avec un petit budget, ce film de Mario Bava est un vrai nanar tant les comédiens sont mauvais et les effets spéciaux ratés (les armes et leur rayon laser sensationnel).
Même si on peut être indulgent pour la qualité des effets spéciaux de l'époque et pour ce budget, le jeu des acteurs n'est vraiment pas du tout convaincant... Avec le temps, le film finira plus en catégorie Comédie que Fantastique... D'ailleurs, je n'ai vu aucun Vampires sur cette planète... Reste un final un peu à la sauce quatrième dimension.
La Planète des vampires est un bon film de science-fiction-horreur italo-espagnol réalisé par Mario Bava, qui met en scéne deux vaisseaux spatiaux qui sont envoyés en mission d'exploration sur la mystérieuse planète Aura... qui est habitée par des extraterrestres dénués de corps qui sont prêts à tout pour s'échapper de leur planète à l'agonie... C'est une adaptation d'une nouvelle, Une nuit de 21 heures) écrite en 1960 par Renato Pestriniero, dont l'histoire suit les expériences terrifiantes des membres d'équipage de deux immenses vaisseaux spatiaux qui se crashent sur une planète interdite, encore inconnue. Les résidents désincarnés de ce monde possèdent des corps de l'équipage mort durant l'accident, et des zombis qui égrappent et tuent les survivants restants... A noter (comme vous pouvez le voir sur très succinct résumé) ce bon petit film de science fiction est considéré, comme une des inspirations principales d'Alien de Ridley Scott, en 1979 (La similitude la plus évidente est évidemment l'idée centrale de l'intrigue, mais on peut aussi citer, de façon plus anecdotique, l'aspect du vaisseau spatial)... A voir comme tel malgré le fait qu'il est peu mal vieilli.
Avec "Terrore nello spazio", Mario Bava s'attaque à la science fiction. Mais le cinéaste italien ne délaisse pas pour autant le cinéma d'épouvante puisque ce long métrage est fortement imprégné d'une ambiance horrifique. "Terrore nello spazio" souffre d'un scénario ridicule dont le plus frappant se situe dans des dialogues idiots et des rôles féminins hilarants de nanardise. Décors et costumes font kitsch mais conserve un certain charme qui plaira aux amateurs de vieille science fiction. L'ensemble ne vole pas bien haut et demeure du même niveau qu'une bonne partie de la filmographie de Mario Bava c'est à dire une mauvaise série B.
Certes Bava ne possédait pas un budget conséquent pour ce film, mais que s’y passe-t-il ? Pas grand chose à vrai dire : les personnages vont d’une pièce à l’autre, et font des allers-retours entre les 2 vaisseaux. Le tout accompagné de dialogues soporifiques et/où risibles.Reste cependant de beaux plans, et des costumes saillants ;o)spoiler: 2 scènes font un peu penser à Alien : la découverte du vaisseau extra-terrestre, et dans une moindre mesure la fin.
Mario Bava essaye en vain de s'en sortir dans ce film de SF à petit budget qui n'est jamais passionnant à suivre. Il se débrouille en partie sur la planète avec quelques effets à coup de fumigènes mais l'histoire ne nous intéresse jamais et les acteurs jouent sans aucun entrain de plus on dirait que le film n'avance jamais ; en fait on s'ennuie des le début du film. La Planète des vampires peut être vu par curiosité car apparemment il aurait inspiré Ridley Scott et Dan O'Bannon pour Alien mais ils l'ont toujours nié (et on les comprend pourquoi).
Un film de SF qui est intéressant pour ses costumes, ses effets, son (léger) suspens, pour ses décors et puis voilà. En ce qui concerne le reste, dont les choses les plus importantes, on ne peut que s'avouer déçu par cette histoire sans aucun vampire, contrairement au titre du film, une histoire peu passionnante et qui ne rend pas aussi bien que d'autres films du genre et de la même époque. Quant aux comédiens, mieux vaut ne pas en parler. Un film que je ne conseille pas !!
Attention nanar! On regarde avec presque un certain plaisir cette oeuvre où même les acteurs semblent ne pas y croire. Entre kitsh et ringard, il est difficile de tirer de bonnes choses de la Planète des Vampires, bien qu'arrive à sortir de ce traquenard une petite ambiance interessante et quelques surprises sympathiques. La fin est du nanard qui fait mouche.
La Planète des vampires devraient plutôt s'appeler les 'body snatchers' dans l'espace tant ce film semble s'en inspirer par moments . Ce film de Mario Bava , qui a tout de même connu de bien meilleures heures en tant que réalisateur (six femmes pour l'assassin , diabolik) , est une série B plutôt sympathique de science-fiction horrifique avec tout ses poncifs du vocabulaire scientifique à deux balles aux top-models astronautes . De plus le film a un certain intérêt culturel puisqu'il est une source d'inspiration absolument évidente du fameux et très surfait Alien de Ridley Scott .
Réaliste, atone, créateur; un huis-clos aux accents bergmaniens, et à la lumière crue, tendu par un puissant combat non-dit sinon cosmique qui ne pourra être apprecié uniquement que par les spécialistes du genre. Fondateur.