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    Sans espoir de retour
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    1,8
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    AMCHI
    AMCHI

    5 752 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il manque quelque chose à ce film pour être réellement une réussite mais il a tout de même une ambiance particulière. Keith Carradine incarne un chanteur célébre mais tombant amoureux d'une belle brune qui s'avère être la petite amie d'un chef de gang ; ce dernier le prend mal et il va couper les cordes vocales du chanteur ainsi va commencer sa descente aux enfers.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2018
    Un film noir assez baroque qui ressemble à une série B américaine tournée avec des moyens d'une série B française. Ce n'est pas fameux mais il y a quelques moments intéressants, notamment une prestation tonitruante de Bill Duke.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mai 2013
    David Goodis, au même titre que Jim Thompson, auteur maudit du roman noir américain, écrit sur ce qu'il a toujours vécu. Banni des publications américaines pendant une trentaine d'années, Goodis doit, en partie au moins, son salut et sa résurrection littéraire dans son pays originel grâce à l'intérêt des Français pour son œuvre. Goodis? Un nom qui n'est pas forcément significatif, mais qui, pourtant, est lourd de succès cinématographiques : retenons "Down There", devenu "Tirez sur le Pianiste" une fois traduit, et adapté par Truffaut avec Charles Aznavour ; "Dark Passage", traduit par "Cauchemar", et adapté par Delmer Daves au cinéma, avec Humphey Bogart et Lauren Baccall, sorti en France sous le titre "Les Passagers de la Nuit" ; "The Moon in the Gutter", fidèlement traduit par "La Lune dans le Caniveau", adapté par Jean-Jacques Beineix, avec Depardieu et Natassja Kinski ; "The Burglar", titré "Le Casse", adapté par Henri Verneuil avec Belmondo et Omar Sharif ou par Paul Wendkos, avec Jayne Mansfield et Martha Vickers, sous le titre "Le Cambrioleur" ; ou encore Nightfall, adapté par Jacques Tourneur.
    Une importante filmographie tirée de l’œuvre crépusculaire d'un géant oublié de la littérature américaine des années 30-40. "Street of no Return", maladroitement traduit par "Sans Espoir de Retour", s'inscrit en droite ligne de ce style de roman autobiographique caractéristique chez Goodis : l'alcoolisme, qu'il a connu ; la pauvreté ; la solitude...
    Le film de Samuel Fuller apparaît comme relativement inégal. A l'heure d'aujourd'hui, nombre d'aspects paraissent particulièrement kitsch, notamment la musique, sorte d'hybridation bâtarde entre Neil Diamond et le son "west-coast" si stéréotypé. Étant originellement chanteur (ce qui n'est pas le cas dans le roman), le personnage interprété par Keith Carradine nous offre quelques passages assez bouffons. C'est le cas d'une séquence de concert, qui vient ralentir le rythme de l'intrigue, sans rien y apporter de vraiment concret, dégoulinant de mièvrerie agaçante et latente. De même, les images répétées du clip de la chanson "Street of no Return" semblent assez ahurissante, avec sa belle demoiselle sur un cheval qui porte, pour tout vêtement, un minuscule bas de maillot de bain...pas très crédible tout cela, et très dispensable dans la construction du récit.
    Autre passage discutable : la fin, qui s'étire en longueur, en effets de fumée ratés (on ne voit souvent rien et il y en a partout).
    La musique, que je viens d'évoquer, n'est pas non plus exceptionnelle : à grands renforts de boîtes à rythme et de synthétiseurs criards, Karl-Heinz Schäfer, le compositeur, décrédibilise la force des images montrées. Des plans sombres, glauques, sur une musique hachée purement 80's, ça n'aide pas vraiment pour construire l'ambiance propice au récit... Et les monteurs et monteuses (qui sont près d'une vingtaine sur ce film!) en abusent, comme lors de cette séquence où Carradine menace un gang d'une grenade : beaucoup d'effets qui ridiculise la scène...
    Les acteurs sont globalement bons ; Carradine ne casse pas des briques, Valentina Vargas encore moins, mais dans l'ensemble, les prestations s'équilibrent et permettent de se concentrer sur l'histoire sans repenser au jeu d'acteurs.
    Les images sont belles, signées Pierre-William Glenn, directeur photo (tout de même) de chefs-d’œuvre tels "Série Noire" et "Le Choix des armes" de Corneau, mention faite au début, baignant dans une ambiance onirique et surréaliste, avec de beaux jeux d'ombres et de couleurs sombres bien organisées. Cette photographie imprègne beaucoup le film, et est un plus dans l'élaboration de la crasse et de l'abîme où nagent les personnages. Malheureusement, sûrement pour créer le contrepoint, Fuller filme les flashbacks (portés sur un bonheur passé et éphémère) avec une certaine luminosité, assez fade ; bilan : certaines scènes de ce genre semblent plus relever du mauvais téléfilm ou d'un épisode de Derrick que d'un film d'auteur...
    La mise en scène est globalement bonne, offrant quelques plans ingénieux (comme ce jeu de miroirs dans la scène post-coïtale entre Vargas et Carradine, ou certaines contreplongées).
    Pour résumer, "Street of no Return" constitue un certain intérêt indéniable, ne serait-ce que lorsqu'on est fan du grand Goodis ou de film noir, mais se révèle relativement dispensable, au vu de ses nombreux défauts, généralement imputables à un désir de s'ancrer dans "l'air du temps" du film - un temps qui, malheureusement, le "ringardifie"...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    Un film d'atmosphère plutot étrange donc intéresssant mais desservi par une réalisation à peine digne d'un téléfilm bas de gamme.
    ronny1
    ronny1

    35 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2018
    David Goodis est mon auteur de roman noir préféré. A priori son univers devait parfaitement convenir à Fuller, les deux artistes ayant en commun un certain pessimisme quant à la nature humaine et un goût pour les histoires dramatiques, illustrées par des phrases chocs pour l’un et des plans tout aussi chocs pour le cinéaste. Hélas, une fois de plus, Goodis n’aura pas bénéficié d’une adaptation à l’écran à la hauteur de son talent. Pourtant « Sans espoir de retour » commence plutôt bien pendant près d’une demie heure. La relation amoureuse et érotique avec la sexy Valentina Vargas (Celia) n’aurait pas été reniée par un Bolognini et la première esquisse du drame sur le quai d’une gare est à la fois tendue et précise. Mais la scène suivante, le chanteur (Keith Carradine) sur scène, montre à quel point Fuller est loin de cet univers qu’il voulait à la David Bowie. La suite rend bien mal compte de la descente aux enfers imaginée par Goodis. Elle s’achève par un assaut des forces de l’ordre tellement noyé dans les fumigènes qu’il en devient illisible. Dans cette partie qui dure plus de trois quart d’heure il est difficile de reconnaître la patte du grand Samuel Fuller tellement ses qualités habituelles sont absentes, à savoir : séquence chocs et nervosité du montage. C’était son dernier film et tout cinéphile ne peut que regretter qu’un tel cinéaste termine sa carrière sur une œuvre d’une telle faiblesse.
    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2012
    Dernier film du grand Samuel Fuller, « Sans espoir de retour » n'est pas non plus son meilleur. Car si la lumière est remarquable et l'aspect très « film noir », à travers des décors fort bien exploités fait mouche, le rythme est en revanche très inégal et l'ami Samuel a en conséquent beaucoup de mal à nous captiver une heure et demie durant. Dommage car l'aspect émouvant et désespéré de la première demie-heure laissait augurer quelque chose de fort, que ce soit la relation entre Michael et Celia ou la violence avec laquelle ces derniers sont séparés. Ce même Michael n'en est pas moins un beau personnage tragique, et le dénouement, très prenant car très bien réalisé et extrêmement tendu, vient relever l'oeuvre à un niveau acceptable. Sans être le chant du cygne espéré pour un réalisateur de cette trempe, « Sans espoir de retour » n'en est pas moins une conclusion très honorable, prouvant, même si ce n'est ici que par intermittences, que le bonhomme avait un sacré talent.
    loulou451
    loulou451

    119 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    Scénario insipide, interprétation catastrophique, mise en scène laissée à l'abandon, image d'une laideur extrême... Que dire de plus sur ce film d'une exceptionnelle faiblesse. Mais qu'est-il donc arrivé à Samuel Fuller ? La panne d'inspiration est flagrante. Ce film n'aurait jamais dû sortir et ainsi ternir une filmographie qui contient quelques chefs-d'oeuvres dont l'immense "Baïonnettes au canon", "Quand les maraudeurs attaquent", "Le Port de la drogue", ou les "Bas-fonds newyorkais". Bref, à oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juin 2010
    Une réalisation moche qui n'accroche pas du tout, complétée par des jeux d'acteurs médiocres cela n'incitent vraiment à aller jusq'au bout.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    L'ultime film de Samuel Fuller plonge dans les immondices! Un coup de marteau en pleine gueule ouvre le film! Une èmeute raciale provoquèe par Marc De Jonge (le chef du camp soviètique en Afghanistan dans Rambo III) dans le but de faire baisser les cours immobiliers du quartier! Mais ce bougre a une copine, Cèlia dont la vedette de la chanson, Keith Carradine tombe amoureux fou! Du genre possessif, De Jonge bastonne Carradine à mort et, pour faire bonne mesure, lui sectionne les cordes vocales! Le chanteur sombre dès lors dans la cloche, piccole la moindre goutte d'alcool, pionce dans les caniveaux et trouve finalement matière à se venger...Evidemment, les inconditionnels du livre diront que David Goodis ètait encore plus dèsespèrè, que ses ècrits puent la mort à cent lieues à la ronde! Peut-être bien! Toujours est-il que Fuller rèussit souvent à restituer le monde glauque de l'ècrivain! Le pavè est sale, les bâtiments tombent en ruine, il fait presque toujours nuit, les bateaux au quai croulent sous la rouille, Carradine porte des fringues raides de crasse...Goodis est bien là! Fuller aussi pour ce film sec dans sa violence et dur avec ses personnages...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    Sans espoir de retour est un assez bon film noir.Le scénario est assez dense et possède une construction original reposant sur de nombreux flash-back.La mise en scène,malgré quelques aspects datés est honorable,réaliste dans son propos malgré un manque de nuance évident(violence gratuite).Le rythme du film est particulièrement soutenue grâce à une intrigue prenante et riche en péripéties.Prestation mitigé de Keith Carradine qui manque cruellement de charisme.Pourtant,son personnage d'ancien chanteur à la mode devenue clochard devient de plus en plus attachant au fil du film.Quand aux autres acteurs,ils s'en sortent un peu mieux grâce à un jeu plus naturel.Bon travail aux niveau du cadrage(plans d'ensembles,plongés)et aussi au niveau des décors qui donne une légère touche de fantastique au film.Les dialogues sont simplistes et grossiers.Fuller dénonce dans ce film la montée de la violence aux USA et la banalisations des gangs dans les quartiers défavorisés.La fin du film est spectaculaire,avec un règlements de comptes aux pistolets dans la grande tradition du film noir.En dépit de scènes d'un intérêt inégal,Sans espoir de retour reste un film divertissant,assez beau plastiquement mais relativement mineur dans la longue carrière de Samuel Fuller.
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