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Les 40 premieres minutes , je me suis demandé pourquoi ce film a de si bonnes notes ? La mise en abîme ? mouais c'est pas nouveau , et elle pourrait etre percue comme cassant le rythme et l'ambiance non , et ensuite ca y est je comprends mieux , l'effet de style est superbement maitrisé , décidément le cinéma espagnol n'a pas fini de me surprendre , un film à découvrir d'urgence...
Artriste
Film horrifique espagnol, écrit et réalisé par Bigas Luna, Angoisse est un excellent long-métrage portant parfaitement son nom. L'histoire nous fait suivre un ophtalmologue perdant peu à peu la vue, vivant sous l'emprise de sa mère possessive et sous l'influence d'images terrifiantes. Mal considéré, il se venge en égorgeant ses victimes et en leur arrachant les yeux. Ce scénario est en réalité beaucoup plus astucieux que ce simple synopsis, mais en dire d'avantage serait gâcher l'effet de surprise. Car oui, il nous plonge pendant une heure et vingt minutes, dans une intrigue déroutante basculant complètement au bout de quelques minutes suite à un élément inattendu venant complètement bouleverser le récit et lui donner une dimension totalement nouvelle. L'ambiance se veut aussi sordide, que malsaine et hypnotisante. Celle-ci est véritablement viscérale, nous faisant pleinement ressentir l'anxiété et la tension palpable à l'écran. Cela est notamment dû aux deux personnages principaux, interprétés par les visages effrayants de Zelda Rubinstein et Michael Lerner. Du reste de la distribution, on gardera aussi en mémoire les faciès de Talia Paul, Clara Pastor et Àngel Jové. Tous ces rôles entretiennent des relations hautement oppressantes. L'ensemble est très bien réalisé par Bigas Luna. Sa mise en scène expérimentale comporte de très bonnes idées. De plus, elle évolue dans des environnements flippants. Ce visuel morbide est accompagné tout du long par une b.o. aux compositions renforçant l'atmosphère menaçante, ainsi qu'une ambiance sonore particulièrement travaillée faisant raisonner des voix aussi alarmantes, qu'ensorcelantes. Cette séance obscure s'achève sur une fin particulièrement réussie, venant mettre un terme à Angoisse, qui, en conclusion, est un film singulier, mémorable, devant à tout prix être découvert.
Shawn777
Ce film, réalisé par Bigas Luna et sorti en 1987, est très bon parce-que complètement original mais d'un autre côté, assez frustrant car le sujet est quelques-fois mal exploité ! Il est vraiment difficile de parler de ce film espagnol sans spoiler l'intrigue. Car dans le synopsis de base, nous sommes face à un ophtalmo qui perd peu à peu la vue et qui se fait hypnotiser par sa mère pour tuer des gens et leur enlever les yeux. Le synopsis est donc un peu étrange, la bande-annonce mise d'ailleurs tout là-dessus, on a l'impression d'être dans une sorte de giallo poisseux aux personnages vraiment bizarres. En soi, pourquoi pas. Mais c'est vraiment par la suite que le film va complètement se démarquer en proposant quelque-chose de sacrément original !
spoiler:
En effet, au bout des vingt-cinq premières minutes, on rentre dans un autre film, ou plutôt, on sort du premier film pour rentrer dans un autre par un excellent effet de mise en abime. Lorsque le personnage du premier film arrive dans un cinéma pour tuer des gens, on sort alors de l'écran pour regarder les spectateurs regarder le film (vous suivez ?) avec la salle de cinéma qui se prolonge dans le premier film (ça devait d'ailleurs être très intéressant à voir au cinéma justement). Mais l'originalité ne s'arrête pas là. Non car on y suit finalement un tueur fan du film (celui que nous suivions les vingt premières minutes) rentrer dans le cinéma et reproduire le même schéma que le tueur du premier film. On arrive alors dans une totale mise en abime, un film méta dans lequel les deux se mélangent puisqu'on entend par exemple les spectateurs parler pendant la projection du premier film ; les personnages des deux films se répondant presque. Ce qui donne d'ailleurs lieu à d'excellents plans très originaux et très bien pensés. Et cette mise en place de la mise en abime est également très maligne puisqu'on ne comprend pas tout de suite ce que le film veut nous raconter. Déjà, on pense avoir affaire à un giallo/film gore plutôt classique puis on nous fait sortir du film pour regarder des spectateurs mal-à-l'aise. Vont-ils également être hypnotisés par la mère ? Vont-ils se mettre à collectionner des yeux ? Le tueur va-t-il sortir de l'écran ? C'est pourquoi il est important d'en savoir le moins possible avant de se lancer dans le film. Seulement voilà, même avec un sujet aussi original, l'histoire finit par s’essouffler. Enfin, ce n'est pas vraiment qu'elle s’essouffle car le film reste captivant de bout en bout mais simplement, on ressent bien l'histoire prétexte pour pouvoir mettre en image le délire du réalisateur, ce qui est très dommage ! Car si le film commence dans une atmosphère étrange et poisseuse, on finit avec une vulgaire prise d'otage (même si la toute fin réserve encore quelques surprises).
Concernant le casting, nous avons de très bons acteurs mais nous retiendrons surtout Michael Lerner et Zelda Rubinstein qui jouent très bien. "Angoisse" est donc un excellent film d'horreur sur le plan formel en proposant quelque-chose de très original et d’inattendu mais déçoit un peu sur son fond, qui donne l'impression d'avoir été laissé de côté.
Concernant le casting, nous avons de très bons acteurs mais nous retiendrons surtout Michael Lerner et Zelda Rubinstein qui jouent très bien. "Angoisse" est donc un excellent film d'horreur sur le plan formel en proposant quelque-chose de très original et d’inattendu mais déçoit un peu sur son fond, qui donne l'impression d'avoir été laissé de côté.
Roub E.
Difficile de parler d’Angoisse sans trop en révéler. Mais c’est un thriller/horreur d’une grande originalité ainsi qu’une mise en abîme du cinéma. C’est bizarre, on a pas toujours une explication mais le film vient constamment chercher le spectateur et ne le laisse pas en dehors de son délire sans jamais être didactique. Les amateurs de curiosité seront ravis.
Le film est pauvre en contenue et cela empathie gravement le film surtout au milieu ou le film en devient insupportable à cause des nouveaux personnages introduit car le début passé mais vue que ce n'est pas original bas on met une mise en abyme ce qui rend le film confus et complexe et les histoires ce parallélisent. Cette idée est plus une excuse que quelque chose qui peut apporter plus au film.
Pour résumé, je ne l'ai pas du tout aimée mais cela peut être différent avec vous car l'idée original du film peut vous plaire, je sais que le film a une symbolique concernant ces yeux mais il m'a tellement énervé que je n'ai même pas essayer de comprendre.
Pour résumé, je ne l'ai pas du tout aimée mais cela peut être différent avec vous car l'idée original du film peut vous plaire, je sais que le film a une symbolique concernant ces yeux mais il m'a tellement énervé que je n'ai même pas essayer de comprendre.
Très bonne découverte, les films de ce niveau ce voit uniquementen salle.
Un scénario inhabituel pour l'époque mais qui reste encore assez inexploité, c'est une petite oasis dans un immense désert.
Si je devais donner une moral à ce film, c'est qu'il ne faut pas se laisser manipuler par qui conque et qu'il faut se méfier de tout et tout le monde.
Un scénario inhabituel pour l'époque mais qui reste encore assez inexploité, c'est une petite oasis dans un immense désert.
Si je devais donner une moral à ce film, c'est qu'il ne faut pas se laisser manipuler par qui conque et qu'il faut se méfier de tout et tout le monde.
On est dans une salle de cinéma (pas au début aprés une quinzaine de minutes), ou il y a un film qui raconte l'histoire d'un tueur en série qui arrache les yeux. Alors, combien de films y a-t-il ? Un, Deux, Trois ? Cela fait donc un film dans un film, dans un film dans le film que nous regardons. Très surréaliste. Un film étrange qui essaie d'être intelligent. J'apprécie l'intention, mais désolé ce n'est pas ma tasse de thé...
Bourré de références et d'hommages au cinéma américain, ce film d'horreur que ne renierait pas Brian De Palma fut entièrement tourné en anglais en Espagne. Porté par des Zelda Rubinstein et Michael Lerner glauques à souhait, Angoisse propose au spectateur une mise en abyme drôle et lugubre qui se double d'une réflexion sur le pouvoir des images et d'une atmosphère psychanalytique forte.
Thibault F.
Angoisse de Bigas Luna est un objet cinématographique rarissime. Une curiosité visuelle et artistique étonnant qui multiplie des parallèles scénaristiques complexes mais d'une puissance sans précédent. Ce film multiplie les surprise et induit donc la peur, comme pierre centrale, acteur principal de ce film. Déroutant, expérimental,
spoiler:
l'oeuvre de Bigas nous propose de plonger dans un film d'horreur qui d’apparence semble banal - l'histoire d'un monsieur introvertie vivant chez sa "vieille mère" qui possède son esprit afin de récupérer les yeux de personnes désobligeantes envers eux. Classique, pas forcément efficace jusqu'au moment où on se rend compte finalement que nous sommes " pris au piège" par une façade illusoire. En effet, au bout de la 30ème minute environ, on remarque qu'on est entrain de regarder "un film d'horreur" en présence de spectateurs totalement effrayés. Or, les jeunes ne remarquent pas qu'une fusillade tente de se préparer au même moment...
Film qui dispose d'une consonance sociologique, oeuvre d'actualité (le massacre lors de la projection de Batman de Nolan) qui entretien ambiguïté sur le réelle et la réalité. Un film aux frissons comme matrice d'un fantasme qui s'interroge sur la réception de l'horreur au cinéma. Attention, néanmoins, c'est une oeuvre qui est loin d'être divertissante, il faut davantage le prendre comme une oeuvre atypique qui pose les bases d'une longue réflexion. Brillant !
Film qui dispose d'une consonance sociologique, oeuvre d'actualité (le massacre lors de la projection de Batman de Nolan) qui entretien ambiguïté sur le réelle et la réalité. Un film aux frissons comme matrice d'un fantasme qui s'interroge sur la réception de l'horreur au cinéma. Attention, néanmoins, c'est une oeuvre qui est loin d'être divertissante, il faut davantage le prendre comme une oeuvre atypique qui pose les bases d'une longue réflexion. Brillant !
ce film est un ovni total ,sublime de creativité, une oeuvre d'art ,a voir absolument!! du grand cinéma!
Angoisse est un film à petit budget, méconnu et pourtant réalisé par un cinéaste que j'affectionne particulièrement: le regretté Bigas Luna (à ce sujet je vous conseille Macho, un film comme on en fait plus).
Quid? Un film étrange de part sa construction mais aussi de part une ambiance qui est autant ordinaire qu'elle est malsaine. Ce film brouille les codes conventionnels et il est difficile à certains moments de savoir de quel côté du grand écran nous sommes. Cette mise en abyme sera d'ailleurs à son apogée durant les inoubliables scènes d'hypnose...
Bien que réussi sur le plan horrifique, le film s'essoufle dans la dernière demi-heure et ce qui aurait pu être un court ou moyen métrage brillant n'est qu'un long métrage bon mais sans plus.
A voir pour sa culture cinématographique.
Quid? Un film étrange de part sa construction mais aussi de part une ambiance qui est autant ordinaire qu'elle est malsaine. Ce film brouille les codes conventionnels et il est difficile à certains moments de savoir de quel côté du grand écran nous sommes. Cette mise en abyme sera d'ailleurs à son apogée durant les inoubliables scènes d'hypnose...
Bien que réussi sur le plan horrifique, le film s'essoufle dans la dernière demi-heure et ce qui aurait pu être un court ou moyen métrage brillant n'est qu'un long métrage bon mais sans plus.
A voir pour sa culture cinématographique.
je suis désolé de dire ça mais ou est l'angoisse dans ce film , il est vrai que certain moments sont dérangeants de part ses scènes psychédéliques mais s'arrête là , on est embrouillé entre réalité et fiction et c'est cette ambiguïté qui m'a le plus déplut
Nicothrash
Une drôle d'expérience que ce film de Bigas Luna, d'une part pour le côté hypnotique de certaines scènes et d'autre part pour un scénario ambigüe dans lequel la réalité rejoint plus ou moins la fiction. La photographie parait poisseuse à souhait et les acteurs jouent parfaitement leurs rôles, notamment la mère de John, petite bonne femme drolatique et inquiétante. En revanche, le doublage de cette dernière s'avère assez insupportable à la longue, tout comme cette manie de créer un écho de sa voix. Le début du film est très prenant avec des scènes étranges et gores puis pour le procédé du film dans le film. Par la suite, ça devient un peu plus longuet à suivre avec finalement peu de rebondissements jusqu'au final surprenant et original. Au final, ça a un peu vieilli mais pas tant et ça reste une bonne expérience horrifique. A découvrir.
Certainement un des plus grands films du genre. Bigas Lunas fait une entrée fracassante dans le 7eme art. Zelda Rubinstein est immense tout comme la photographie de ce chef d'œuvre.
John est en train de devenir aveugle. Il est dominé par une mère terrifiante et abusive. Celle-ci utilise l'hypnose afin de le pousser à tuer et à s'emparer des yeux de ses victimes. Impossible d'en dire plus sur cet incroyable film sans gâcher le plaisir du spectateur qui ne l'aurait jamais vu. En effet, ''Angoisse'' multiplie les fausses pistes, ne cesse d'étonner, et offre au spectateur un double plaisir : le plaisir d'avoir peur et celui d'aller de surprise en surprise. Hitchcock conseillait au public de ''Psychose'' de ne ne pas en dévoiler le contenu. Il en va de même pour ''Angoisse'' : si vous connaissez le film, surtout, n'en livrez pas le secret.
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