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4,0
Publiée le 9 juin 2022
Aux commandes de cet envers du rêve amèricain, le cinèaste de la trilogie mythique de "The Godfather" retrace le destin fabuleux d'un homme en avance sur son temps! Un esprit novateur qui n'hèsite pas à prendre des risques à chaque nouveau jour qui commence avec le smile de Clark Gable! Et ce même quand on l'accuse de publicitès mensongères par correspondance, de diverses attaques au règlement de la commission de surveillance de la bourse, d'escroquerie ou de dètournement de fond! Dans le rôle de ce constructeur automobile de gènie, Jeff Bridges le magnifique trouve l'un de ses plus beaux rôles! Film passionnant de bout en bout, "Tucker" (1988) doit aussi beaucoup à l'esthètique d'une èpoque et à la qualitè de sa reconstitution! Et maintenant contact, offrez-vous une « Tucker'48 » (une mine d'or prèsentèe sur un plateau d'argent) pour partir à l'assaut des trusts de l'automobile par Monsieur Francis Ford Coppola! Ce dernier possède pour la petite histoire deux Tucker six cylindres choisies parmi les rescapèes de l'entreprise dont 51 (comme le pastis) sont sortis des chaînes de montage! Une folie...
Cela faisait très longtemps que je souhaitais voir ce film méconnu de Francis Ford Coppola, échec commercial et des plus rares à la télévision française. Vous écrire que celui-ci est une perle à découvrir absolument serait exagéré. Le résultat est globalement des plus classiques, loin des audaces et fulgurances des chefs-d'œuvre de son auteur. Martin Landau excepté, les seconds rôles ont beaucoup de mal à exister, ce beau casting n'étant pas suffisamment mis en valeur, même Jeff Bridges paraissant un peu palot dans ce rôle de précurseur brisé par une concurrence refusant de voir un nouvel entrant dans la production automobile. Cet aspect, comme d'autres, aurait mérité d'être plus développé, Coppola ne rentrant jamais dans les détails, se contentant souvent d'évoquer les grandes lignes au point de manquer un peu de clarté par moments. Reste que cette histoire méritait clairement d'être racontée, le cinéaste se reconnaissant manifestement dans le portrait de ce rêveur en avance sur son temps, sans doute idéalisé sans que cela soit vraiment un problème. On ne peut que s'identifier à cet homme courageux, ayant pris beaucoup de risques (notamment financiers) pour obtenir une liberté créative qu'il n'obtiendra jamais. L'histoire d'un échec immérité (pas très compliqué de faire un parallèle avec la carrière du film!), que l'auteur d' « Apocalypse Now » transforme en une quasi-réussite à travers ce procès (pas mal foutue d'ailleurs : spécialité américaine) où, à défaut de spoiler: sauver son entreprise, notre héros sauve au moins sa vie ... Dommage que l'œuvre n'ait pas pris de ce côté intrépide, insouciant de ce dernier, ne répondant que partiellement aux espoirs placés en lui. Au moins appréciera t-on ce savoir-faire évident, plus si courant de nos jours (belle photographie) et le reflet d'une époque à la fois si loin et si proche, parfois délicieusement rétro. De quoi mériter le coup d'œil.
Bon film à défaut d'être excellent. La reconstitution d'époque est bien faite, les acteurs sont bons, le scénario est bien ficelé mais malgré tout c'est sans plus. Et le pire c'est que je n'arrive pas à dire pourquoi. Une question d'alchimie sans doute...
Tucker : L'homme et son rêve, film américain biographique sur l'ingénieur Preston Tucker et la production houleuse de sa fameuse voiture, la "Tucker'48". Un film réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1988. Très belle réalisation, magnifique reconstitution, belle photo, cadrages ingénieux, superbe qualité d'image et un scénario bien trouvé. Nous suivons l'aventure, quelque peu dramatique du concepteur et constructeur d'automobiles américain Preston Tucker. Francis Ford Coppola fut intéressé par le sujet pour des raisons familiales, puisque son père, Carmine Coppola, avait investi dans le projet "Tucker". Coppola commence à penser à ce projet de film dès les années 60. Il possède lui-même deux modèle de Tucker'48. Il est encouragé à faire le film par Georges Lucas dans les années 80, Lucas étant lui-même propriétaire d'une Tucker'48. Une aventure assez fascinante, entre American Way of Life où la libre entreprise est encouragée et la face plus sombre des états-unis, où les grands lobbys dictent leurs loi au sénat, aux juges et peuvent détruire un projet d'entreprise, écraser un homme, son rêve et sa famille. Preston Tucker a du faire face aux 3 géants de l'industrie automobile, General Motors, Ford et Chrysler, alliés contre l'ingénieux inventeur qui a conçu des innovations reprises par l'armée et qui équipent toujours nos véhicules modernes (tourelles mobiles, voitures blindées, Jeep, freins à disque ...). Preston Tucker a malgré tout produit avec son équipe 51 exemplaires. La Tucker' 48 est l'une des voitures de collection les plus chère du monde. C'est vrai que les Tucker sont magnifiques. C'est vrai que c'était un beau projet, une voiture sûre, populaire, peu chère, construite à partir de métaux recyclés, spacieuse, innovante, très classe et reconnaissable avec son phare mobile central. Un film très bien fait qui permet de découvrir ce véhicule et son histoire.
Produit par George Lucas et réalisé par monsieur Francis ford coppola, joué par une belle branche de comédiens venue de la télé et du cinéma, mention spéciale à Martin Landau, dans cette comédie dramatique déjanté, sur un grand constructeur automobile des années 40, qui se fait une place au soleil, et couchant, par des détracteurs richissimes et politique qui veut nuire sa réputation. Très bien interprété et une réalisation assez fougueuse. Jubilatoire !
Un film de 1988 et pourtant, une réalisation magnifique ! Ravie d'avoir découvert l'histoire de ce créateur grâce à FFC ! C'est aussi triste de voir tous les bâtons qu'il a eu dans les roues et le dénouement. Ça m'a mis en colère ! Le film en lui même est très coloré, basique mais bon 3,6/5
Preston Tucker a un rêve à la hauteur de ses ambitions, de son enthousiasme et de son optimisme : créer la meilleure voiture possible. Mais c’est sans compter sur la toute-puissance des politiques et des principaux constructeurs de Détroit. Reconstitution aussi soignée que colorée et montage ingénieux pour une biographie conçue comme un "feel good movie". Jeff Bridges et Martin Landau sont vraiment parfaits dans ce plaisant film méconnu de Francis Ford Coppola. A découvrir.
J'ai trouvé ce film de Coppola plutôt moyen. D'accord c'est du cinéma avec de beaux décors, de la grande musique, de l'énergie et du rythme mais ça sonne un peu faux. Ça fait donc penser à une grosse production hollywoodienne. Ou alors il a surtout voulu rendre dans son film la mégalomanie ou la folie gentille de Preston Tucker. Néanmoins on y découvre l'histoire de Tucker et de sa voiture innovante et c'est déjà quelque chose.
Un très bon Coppola, injustement méconnu, qui dresse l'incroyable portrait de Preston Tucker, homme d'affaire visionnaire et ambitieux. Tout les ingrédients d'un bon biopic sont réunis et on passe un agréable moment.
L'épopée d'un concepteur automobile talentueux qui créa un modèle de voiture révolutionnaire, mais devra lutter contre le puissant lobby automobile de Détroit. Réalisée par Coppola, une fable sympathique sur l'American Dream, portée par une reconstitution soignée et une bonne interprétation.
Film incroyable sur l’histoire or du commun de la Tucker, cette voiture du future qui n’a pas rencontré le succès escompté mais la technologie était déjà là et très avant-gardiste! Les acteurs jouent magnifiquement bien, un film à voir absolument !
Du Coppola pur jus : remarquable reconstitution et gros moyens mais plus de spectacle que de réalisme, comme dans Cotton Club. Bridges en fait des tonnes dans le charisme et l'optimisme et la bande son est assourdissante. La vérité historique est embellie mais les voitures sont belles !
Un très bon film sur le constructeur de voiture Preston Tucker et le rêve américain. Jeff Bridges et Martin Landau jouent une dualité dans leurs rôles.
" Magnifique...." Le destin d'un homme et son rêve broyé par la puissance industrielle , on retrouve la même puissance de perseverance dans le film" F.I.S.T " avec Silverster Stalone, où il joue avec une telle passion.....