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    Quarante tueurs
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    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    En 1957, Samuel Fuller signe "Quarante tueurs", long-métrage encore méconnu mais ayant acquis une réputation de film culte parmi les initiés. L’audace du propos est notable et mérite à elle seule le visionnage. Montrer à la fin des années 1950 une femme cheffe de gang dans un western n’est en effet pas rien. Pour autant, le film n’a pas échappé aux affres du temps. Il n’est pas non plus exempt de défauts. "Quarante tueurs" est un film confus. On a vraiment du mal à repérer et mémoriser chacun des très nombreux personnages. Certes on relève de belles scènes de duels mais l’ensemble, trop court et fouillis, aurait mérité un développement plus important . Une relecture est peut-être nécessaire.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    En le lançant je penser tomber sur un western période classique avec des cow-boys bien habillés et des jeunes filles en détresse , je suis tombé sur un film certes très ramassé mais à la mise en scène ultra ambitieuse et efficace. On y trouve plusieurs scènes vraiment marquantes comme celle de la tornade qui tient encore la route plus de 70 ans après. Alors oui il aurait gagné à avoir un scénario plus étoffé et développer plus ses personnages, mais il reste un vrai plaisir de cinéma.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2023
    Ce western de Samuel Fuller à la photographie en noir et blanc remarquable et à la mise en scène d'une maîtrise absolue met en vedette 2 acteurs qui ont une sacrée classe.
    Il faut les voir déambuler dans cette petite ville de l'Arizona, que ce soit Barbara Stanwyck à cheval accompagnée de ses quarante tueurs (scène d'ouverture impressionnante) ou bien Barry Sullivan s'avançant d'un pas décidé vers un John Ericson alcoolisé et médusé...
    La musique colle parfaitement à l'intrigue et les 2 chansons interprétées par Jidge Caroll sont très bien intégrées au scénario qui, même s'il semble un peu confus et expédié, reste captivant du début à la fin.
    En effet, il est presque dommage que le film soit aussi court car certaines scènes auraient certainement méritées un développement plus approfondi.
    Néanmoins, on passe un bon moment avec ce western plutôt original et atypique.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    La scène d'ouverture de ce film est l'une des plus symboliques et des plus spectaculaires qu'il n'est été donné de voir dans le genre western. Une femme tout de noir vêtu qui chevauche un cheval blanc et une colonne de quarante cow-boys (je ne les ai pas comptés) dans son sillage. Scène hallucinante comme le repas avec cette maîtresse-femme et ses quarante employés. Je lisais dernièrement que les grands rôles de « cow-girl » faisaient de grands westerns. Barbara Stanwyck est magistrale dans un rôle de femme qui veut exister et survivre dans un monde de mâles testostéronés. Seul bémol, cette fin assez prévisible où l'héroïne abonne ses pantalons pour des jupons et, sans vouloir divulgâcher, dans la scène finale, courre à l'arrière de la carriole de son héros pour (tenter de) le rattraper. La femme dure et impitoyable rentre dans le rang (nous sommes en 1957). « Forty guns » est un film âpre et complexe qui déborde d'inventivité.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2022
    Un western atypique qui vaut plus pour la mise en scène esthétiquement sublime de Samuel Fuller, que pour son scénario confus, et sans doute trop court pour qu'on adhère à l'histoire et aux personnages évincés il est vrai par la présence imposante et charismatique de Barbara Stanwyck en chef de meute.
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Les années 50 ont su donner aux femmes une place majeure dans le western que les amoureux du genre ne retrouveront plus dans les décennies suivantes. À l'instar de Denise Darcel dans Convoi de femmes, (Westward the Women, William A. Wellman, 1951), de Marlene Dietrich dans L'Ange des maudits (Rancho Notorious, Fritz Lang, 1952), ou de Joan Crawford dans Johnny Guitar (Johnny guitare, Nicholas Ray, 1954), Barbara Stanwyck va incarner dans Les Furies (The Furies, Anthony Mann, 1950), La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana, Allan Dwan, 1954), Le Souffle de la violence (The Violent Men, Rudolph Maté, 1955) et Quarante tueurs (Forty Guns, Samuel Fuller, 1957), une femme à la personnalité et aux appétences dominatrices nettement marquées. Dans ce dernier film, Jessica Drummond (Barbara Stanwyck donc) est une omnipotente propriétaire terrienne, maniant aussi bien le fouet que le colt, pour régenter d'une poigne de fer la ville de Tombstone et tout le comté de Cochise en Arizona........

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2021/09/le-pouvoir-feminin-chez-samuel-fuller.html
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2022
    Un western assez dynamique et étonnant proposé par Samuel Fuller, qui aurait sans doute gagné à durer plus longtemps pour permettre un meilleur développement des personnages, lesquels sont dans l'ensemble (et en caricaturant un peu) plutôt grossièrement définis. Cela étant, les éléments de l'histoire s'imbriquent avec beaucoup de maestria, l'idée de base est suffisamment curieuse pour être captivante, et les acteurs rivalisent de charisme pour compenser le peu d'espace dont ils disposent. Distrayant et intéressant.
    Apleupleu
    Apleupleu

    6 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2020
    Des scenes traitées avec un angle de vue assez neuf .On s'attend a voir barbara stanwick en personne puisssante , rigide et intraitable , mais elle devient rapidement comprehensive ,amoureuse et respectueuse...
    Du coup cela en devient plat et pas tres interesssant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    La séquence d'ouverture de Forty guns, est filmée avec virtuosité. On est frappé par l'ingéniosité et l'agilité des images. Mais Samuel Fuller ne nous vend-t-il pas du bluff ? On ne les voit pas beaucoup les 40 tueurs dans le film. Il y a comme une tromperie sur la marchandise. Si certaines séquences sont adroitement filmées, on ne peut pas dire que tous les plans sont d'une importance capitale. Déjà les compléments capillaires de Barbara Stanwyck, sont plutôt ridicules. Quitte à avoir les cheveux courts, autant faire comme Johnny Guitar (Man from Laramie) d'Anthony Mann. et laisser les cheveux très courts comme pour Joan Crawford et Mercedes McCambridge, puisqu'elles ne pouvaient pas faire autrement. C'est anachronique, mais ça passe mieux que les postiches en queue de cheval de Madame Stanwyck. C'est le grand problèmes dans les films des années 50, surtout pour les westerns. Qui plus est, Madame Stanwyck est bien trop âgée pour le rôle. C'en est même ridicule. De même Jidge Carroll chante deux chansons à l'écran. La chanson thème du film, intitulée "High Ridin 'Woman" et "Dieu a ses bras autour de moi". Mais le style et l'interprétation de ces chansons apparaissent tellement désuets à notre époque. Cela a mal vieilli et ça ne passe pas. Si encore ils avaient pris la peine de faire entendre des chansons traditionnelles américaines créées dans les plaines du Texas et du Midwest par les cow-boys au XIXe siècle, mais même pas. Comment parler de modernité avec ces rengaines insipides ? Encore une inexactitude, un contre-sens historique. Alors parler d'un film innovant est faux car les affligeantes séquences des chansons sont trop démodées. Il aurait été pourtant si simple de mettre un violon, un harmonica et une guitare pour retrouver ces mélodies du XIXe siècle. Si c'est trop leur demander ! Cela prouve que le film est vieillot. Dire alors que c'est un film précurseur est vraiment exagéré pour un film bourré de défauts comme ceux que je viens de mentionner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Western originale avec un traitement inhabituel. L'originalité ne fais pas forcément un bon film. Le scénario est assez brouillon. Domage
    babidi
    babidi

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    un film de samuel fuller qui sort des sentiers battu

    un scenario bien ficele avec des acteurs et Actrices a la hauteur

    en effett le duel masculin feminin est tres bien retranscrit

    un western pas assez connu qui merite le detour
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    Considéré par de nombreux cinéastes (de Godard à Scorsese) comme techniquement parfait, le film pèche néanmoins dans néanmoins dans deux domaines fondamentaux : le scénario qui se déroule tellement vite que ça en devient confus, parfois on ne sait plus qui est qui, qui est avec qui, qui est venu pourquoi, c'est tout de même gênant. Et puis il y a cette fin où spoiler: Stanwyck grièvement blessée, courre comme un lapin jusqu'à rattraper la carriole du héros
    ! L'autre domaine c'est la direction d'acteurs, Barry Sullivan qui interprète le héros est aussi charismatique d'une bouteille de Badoit, Barbara Stanwyck s'en sort pas trop mal, mais elle a 50 ans et la comparaison avec ce qu'elle était avant reste inévitable. Alors évidemment côté technique on a que du bon, une photographie d'artiste, des plans de folie, quelques scènes chocs dont une introduction d'anthologie, une reconstitution d'une ville de l'ouest au cordeau et une musiquette d'enfer. Alors comment noter ça, brio technique contre narration mal maîtrisée ? On dira donc que c'est moyen.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Deux US Marshall et leur petit frère, débarquent à Tombstone, régie par une par une femme, dont le petit frère disjoncté, fait régner la terreur dans la ville, le pleutre sheriff acheté par la grande sœur maternelle, s’empressant de ne rien faire. Evidemment tout cela amènera fort usage d’armes à feu.
    Comme Barbara Stanwyck tient le rôle principal, Fuller a du adapter la saga Wyatt Earp en commençant pas éliminer Doc Holliday, mais aussi tout côté politique. La fin tragique, initialement prévu par le réalisateur (et scénariste), aurait pu apporter une certaine grandeur à l’ensemble. Mais la FOX aime bien les happy ends, si bien qu’un des sommets du ridicule sera atteint.
    Dommage, car la maestria de Fuller, avec sa stupéfiante séquence d’ouverture et quelques belles réalisations comme le diner, la tornade, la mesure chez l’armurier, etc.… parfaitement illustrées par la photographie de Joseph Biroc, méritait mieux. Au crédit également les premières introspection dans la folie annonçant SHOCK CORRIDOR et THE NAKED KISS.
    Certains critiques ignorants ou peu regardants affirment que le style de FORTY GUNS a inspiré Sergio Leone. Pas sur que les fans d’Akira Kurosawa apprécient…
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Dès la séquence d’ouverture, on se dit que Forty guns ne peut être qu’une réussite. Quelques plans d’ensemble sur des extérieurs majestueux de l’Arizona et un montage parallèle entre une cavalcade d’hommes dirigés par une femme à poigne (Barbara Stanwick) et trois « étrangers » (nous saurons bientôt qu’il s’agit de trois frères) faisant le trajet tranquillement et s’immobilisant lorsque la troupe passe comme une furie. En quelques plans, Fuller parvient à établir un contraste saisissant entre la vitesse et l’immobilité, le mouvement désordonné et l’ordre, le Chaos et la Loi.
    En quelques plans tranchants comme une lame de rasoir, il parvient à établir les enjeux de ce drôle de western qu’est Forty guns. Western étrange parce que tardif, de cette époque un peu flottante (les années 50) où l’idéalisme des pionniers est bel et bien révolu mais où le maniérisme n’est pas encore de rigueur. Comme Anthony Mann ou Robert Aldrich, Samuel Fuller fait partie de ces cinéastes ayant assuré la transition entre un cinéma érigeant la légende des pionniers (que représente d’une certaine manière Jessica Drummond) et un autre montrant comment la violence et l’individualisme des conquérants sont peu à peu passés sous l’égide de la Loi.
    En arrivant à Tombstone, les frères Bonnel sont chargés de substituer au règne des « « quarante tueurs » celui de la loi fédérale. Griff, le nouveau shérif, sera confronté à Jessica (Barbara Stanwick, aussi convaincante en femme à fouet qu’en héroïne sentimentale des mélos de Douglas Sirk) et Fuller de se servir de cette opposition pour dresser un tableau des mutations de l’Ouest américain.
    Tout d’abord, le rapport à la violence. Si le genre dans lequel s’inscrit Forty Guns (le western de « série B », réalisé sans la moindre fioriture et avec une inventivité visuelle souvent époustouflante : Cf. la magnifique séquence de l’ouragan) permet au cinéaste de déployer son style brutal et tranchant ; il montre bien par ailleurs que cette violence ne peut plus être cette loi du Talion qui faisait office de règle chez les pionniers (et qui vient souvent planer comme une ombre menaçante sur la personnalité de Griff).
    De la même manière, en faisant d’un des personnages principaux une femme, Fuller exacerbe le côté « sexuel » de son film. Il s’agit encore d’allusions sous-jacentes mais les sous-entendus se font de plus en plus explicites, comme dans cette magnifique scène où l’armurière de la ville conçoit une arme « sur mesure » pour un Wes Bonnel (avec tout ce qu’on peut imaginer d’images sexuelles lorsqu’ils évoquent la crosse de l’arme) qui finit par la regarder dans l’œilleton du fusil et d’en faire un pur objet de son désir. Scène qui sera reprise (mais inversée : la femme tenant en joue l’homme et en faisant par là l’objet même de son désir) par Godard dans A bout de souffle et qui montre à quel point Fuller a aussi compté pour les cinéastes de la Nouvelle Vague.
    De la même manière, lorsque Fuller dilate le temps lors des scènes de duels en isolant en très gros plans les yeux des personnages et les mains effleurant les révolvers ; on voit se profiler à l’horizon le cinéma de Sergio Léone. Il ne s’agit pas encore de maniérisme mais d’une autonomisation du style qui montre que le western commence à entrer dans « l’ère du soupçon ».
    Forty guns séduit par l’audace de ses contrastes (hommes/femmes ; chaos/Loi…) et la flamboyance d’un style qui ne s’embarrasse pourtant pas d’ornements (quel plaisir de voir un film d’une telle densité et qui n’excède pourtant pas 1 heure 20 !). La sécheresse et l’économie de la série B n’empêche pas, bien au contraire, le cinéaste de composer des personnages troubles et ambigus, tiraillés entre leurs désirs amoureux et sexuels, leurs « devoirs » (le rêve des conquérants s’est bâtit grâce à une violence qu’il faut désormais placer sous l’égide de la Loi) et leurs pulsions les plus enfouies (désir de vengeance froide…).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 mars 2016
    Fuller semble vouloir proposer une réalisation dynamique mais la molesse des acteurs et du scénario viennent méchamment contre balancer son style.
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