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    Barabbas
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    ClashDoherty
    ClashDoherty

    230 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Enfant, j'avais vu ce film. Enfin, j'avais vu le début de ce film (fallait aller à l'école le lendemain, le film est plutôt long - sans être non plus trop long). Et j'avais adoré ce début, très biblique, avec cette séquence de crucifixion du Christ, cette éclipse (je me trompe peut-être, mais je crois que le film a été tourné pendant une vraie éclipse), cette atmosphère de totale fin des temps qui se dégage de la scène... Ca m'a marqué. Une de mes scènes préférées parmi tous les films que j'ai vus, et j'en ai vu des containers de cargo entiers.
    Aussi, quand j'ai enfin vu le film en entier, quelques années plus tard (ce film passait plus souvent à la TV autrefois que maintenant), j'ai limite été déçu de ne pas trouver dans le reste de ce "Barabbas" de scènes aussi fortes que celle de la crucifixion sous éclipse. Ce qui n'empêche pas le film, tout en étant une sorte de décalque entre "Spartacus" et "Ben-Hur", d'être très bon, porté par un Anthony Quinn qui n'a jamais été un de mes acteurs préférés, mais qui tient ici sans doute un de ses plus grands rôles, ce brigand sauvé par la foule à la place du Christ, et qui deviendra un gladiateur après de multiples coups du sort. Film biblique sans en être un, ce péplum est une des plus belles réalisations d'un réalisateur attachant mais inégal.
    Redzing
    Redzing

    1 121 abonnés 4 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Si son nom est célèbre dans la Bible pour avoir été gracié au détriment du Christ, Barabbas est pourtant très mal connu. Au point que l’on peut douter historiquement de son existence. Cela constitue justement un excellent point de départ pour un péplum !
    « Barabbas » se centre ainsi sur le fameux voleur. Le film démarre d’emblée avec sa grâce et la crucifixion du Christ. Culpabilisé, tourmenté intérieurement, haï par les Chrétiens, systématiquement épargné par le sort (divin ?), il aura le loisir de réfléchir à son statut pendant des années, et de se tourner (ou non) vers le christianisme.
    A mi-chemin entre la fresque épique et le film religieux, cette coproduction italo-américaine bénéficie du savoir-faire et des moyens du cinéma italien de l’époque. Très puissant, et coutumier des péplums. Légions de figurants et vastes décors variés donnent ainsi du souffle au film. Tandis que Richard Fleischer est assez inspiré derrière la caméra.
    Les couleurs ocre et marron reviennent en permanence, donnant un aspect terne à certaines scènes. Mais cela donne à d’autre images beaucoup plus de relief. Certains dialogues cadrés et éclairés comme des peintures religieuses. Et évidemment, les deux séquences les plus célèbre du film.
    La crucifixion en introduction, qui fut réellement tourné lors d’une éclipse totale de Soleil ! Un choix audacieux et surtout délicat, le tournage n’ayant pas eu le droit à l’erreur vu la durée du phénomène. Et les batailles dans l’arène, aux cris des hordes de figurants.
    Question acteurs, Anthony Quinn porte bien le film sur ses épaules. Incarnant ce bandit décadent et épicurien, écrasé par un sort qu’il n’a pas demandé. A ses côtés, quelques bonnes têtes feront des apparitions appréciables. Ernest Borgnine en chrétien bienveillant, ou Jack Palance en gladiateur cruel. En bonus, l’actrice Valentina Cortese, dont la ressemblance avec Claude Gensac est troublante !
    Etrangement méconnu (comme beaucoup de pépites de la carrière de Richard Fleischer !), « Barabbas » mérite donc le coup d’œil.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Richard Fleischer démontre encore une fois son talent dans le filmage avec le format large. Le cinémascope est un format dont il sait tirer une construction de plans qui met en avant tout à la fois les décors sur différents plans, mais aussi les personnages. Et pas uniquement en plans d'ensemble: il suffit d'analyser toutes les séquences dans les sous-sols de la mine de soufre.
    Au-delà de la forme, ce péplum sur Jesus Christ est passionnant. Car son personnage principal, Barabbas, est une victime, qui ne contrôle rien de sa vie. Le film commence par sa rencontre avec Jesus Christ. La population décide de l'épargner et de crucifier Jesus Christ, ce qui le poursuivra toute sa vie: prisonnier pour brigandage, puis libre Grâce au peuple (qui préfère exécuter Jesus Christ que lui même donc), puis il est emprisonné à nouveau, puis il devient gladiateur. Le film débute par la crucifixion de Jesus Christ et suit en parallèle de l'histoire de Barabbas et la montée de la secte des croyants en Jesus Christ.
    La partie du film où Barabbas est gladiateur permet de suivre les entraînements des combattants, les répétitions des affrontements puis les affrontements eux-mêmes, et d'évoquer le fonctionnement et le rôle des gladiateurs à Rome. Avec en prime Jack Palance qui campe un gladiateur halluciné, combattant professionnel, qui ne semble plus esclave, et qui adore cela: il tue par plaisir. Concernant l'interprétation, Anthony Quinn est parfait et interprète un incroyant dubitatif, simple et primaire sans être stupide, qui subit et ne comprend pas ce qui lui arrive, mais qui sait être résilient (peut-être avec l'aide de Dieu...).
    Le film est intéressant pour les us et coutumes de l'époque: le statut des prisonniers, des esclaves, les Romains. D'ailleurs le film ne montre pas forcément les Romains comme des méchants, nous ne dirons pas comme bienveillants, mais plutôt comme des concernés.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    142 abonnés 3 075 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Un film d'aventure et en même temps un film autour de la crucifixion. Barabbas, un bandit bien servi par Anthony Quinn, qui est sauvé par acclamation plutôt que Jésus, histoire tiré des évangiles. Un peu comme Ben Hur c'est une extrapolation qui donne prétexte à un jeu de sentiments assez forts une lutte interne et intense qui finit par produire un des premiers chrétiens. L'expérimenté Fleischer en fait un film d'aventure qui est facile à suivre avec ce décalage de génération et en n'étant pas trop allergique au style hollywoodien ampoulé de l'époque.
    Henrico
    Henrico

    165 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Si la prestation d'Anthony Quinn est éblouissante, celle du réalisateur l'est beaucoup moins. Le film par moment manque totalement de dynamisme. Certaines scènes d'action et de dialogues de grande intensité captent l'attention. Mais les atermoiements du héros sont nombreux, et la nature précise de sa quête est présentée de manière longue, lente et floue. Tant et si bien que l'ennuie s'installe par moment et ces moments sont longs et fréquents. Richard Fleischer nous a réalisé quelques purs bijoux, et ce dans tous les genres: (Tora,Tora,Tora, L’étrangleur De Boston, Duel Dans La Boue, Soleil Vert, Le Voyage Fantastique, et Vikings). Cependant, bon nombre de ses films étaient de la grosse pacotille. Disons que Barabbas, et quelques autres (Ashanti, Doolittle) était à mi-chemin entre les deux deux.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Malgré un début assez poussif, Barabbas parvient à se révéler avec une histoire prenante confrontant la foi face au dénis.
    Derrière cette confrontation se cache un film qui se bâtis à travers plusieurs événements ayant pour but de construire la foi du protagoniste.
    Film intelligent (bien que très engagé religieusement), Barabbas dispose d'une histoire prenante qui s'accompagne d'effets spéciaux impressionnants et d'une brochette d'acteurs en adéquation avec leurs rôles et ce surtout pour Anthony Quinn qui campe parfaitement son rôle.
    Un Péplum rafraîchissant et constructif qui sort des sentiers battus.
    Wagnar
    Wagnar

    82 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2019
    Un très bon péplum, qui n'a pas la puissance et l'émotion de Ben-Hur ni la spiritualité de Quo Vadis ou des Dix Commandements, mais un très bon péplum quand même. La réalisation de Richard Fleischer est habile, Anthony Quinn est particulièrement juste dans son rôle et le personnage de Barabbas est bien approfondi et le film réussit bien à maintenir le suspense tournant autour de lui : se convertira-t-il au christianisme ? Le film traite également les chrétiens sans manichéisme idiot. Une scène particulièrement mémorable est le combat entre Barabbas et le gladiateur réputé invincible. Toutefois, malgré toutes les qualités du film, je n'arrive pas à croire que Bertrand Tavernier le trouve 100 fois supérieur à Ben-Hur ou aux Dix Commandements.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2019
    Au départ il est indispensable de savoir que malgré sa notoriété l’existence de Barabbas n’a jamais pu être établie avec certitude, la vérité semblant à ce jour impossible à connaître. Le scénario est donc imaginaire et tiré du roman de Lagerkvist, prix Nobel suédois. Seul le contexte de l’époque et des lieux peut se discuter. Son coté spectaculaire violent et ses valeurs morales en font un film très complexe. Je crois que Richard Fleischer s’est fourvoyé en voulant traiter un tel sujet. On ne peut pas multiplier les thèmes religieux et existentiels dans un seul film s’en risquer d'en sortir mal à l’aise. C’est ce qu’il se passe. Entres autres séquences ratées, la confrontation entre Barabbas et Lazare est si déprimante que la TV française l’a coupée au montage. Les seuls sujets de satisfaction en dehors de la mise en scène demeurent la reconstitution des mines de Soufre de Sicile et la vision des admirables arènes de Vérone, les mieux conservées à ce jour et qui à 40 ans prêts, étaient terminées à l’époque des événements du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Barabbas incarne l’archétype de la bête humaine : Brigand, violent, fêtard, non éduqué. Dès qu’il se voit libéré par le peuple, il est frappé par la lumière projetée par l’énergie de Jésus de Nazareth sur le point d’être condamné à la crucifixion. Le doute le suivra tout au long de son existence. À chaque fois que des signes lui seront révélés ou des paroles du Christ lui seront rapportés, son scepticisme ou son ignorance finiront par prendre le dessus. Jusqu’au jour où Sahak le rejoint dans les entrailles de la terre après vingt ans de travaux forcées. Ce jeune homme convaincu de la venue du rédempteur atteint la conscience de Barabbas en épargnant la vie d’un gladiateur au risque de mettre la sienne en péril. Vaut mieux mourir pour un idéal que de vivre dans la barbarie. C’est la question existentielle qui se dégage du film et qui résonne encore 2000 ans plus tard à ceux qui savent l’entendre. La reproduction de la Rome antique et de son Colisée est majestueuse. Les milliers de figurants utilisés pour animer les lieux dépassent l’entendement. Le bon vieux Anthony Quinn prête sa solide carcasse d’acteur à Barabbas que l’on dit increvable. Bien qu’il joue avec justesse tout au long du film, sa performance manque de transcendance tout comme l’ensemble de l’œuvre. Ce n’est pourtant pas les efforts qui manquent, mais on a l’impression que les péplums finissent par se ressembler ce qui enlève un brin de magie surtout lorsqu’ils émergent dans les sillons de Ben-Hur et de Spartacus. Au point que la cérémonie des Oscars n’en a aucunement fait mention.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2018
    Le film est davantage une introspection sur la religion et la prise de conscience d’un événement qui changera sa vision du monde.
    Le réalisateur le présente ainsi dès le début du film. Le soleil éblouit les hommes pour guider leur regard.
    Le péplum n’a pas besoin d’être spectaculaire pour toucher. Quinn garde en lui la vision de la croix et son regard reste fermé et sombre tout au long du film. C’est un tourment intérieur qui va le travailler et qui va lui apprendre l’amour d’autrui et la valeur de la vie quand il deviendra gladiateur.
    Vraiment bien.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Comparés au deux grands péplums de l’époque : BEN HUR de William Wyler (1959) et SPARTACUS de Stanley Kubrick (1960) BARABBAS apparaît un ton nettement en dessous. Comme Judas Ben Hur, Barabbas a croisé le christ, comme Ben Hur il paraît indestructible (les galères et les courses pour l’un, les mines de souffre et les joutes de gladiateur pour l’autre), mais la vengeance et la haine du premier s’évanouit dans la rédemption de la crucifixion, qui est le départ de la prise de conscience du second (Fleischer tira complètement parti d’une éclipse pendant le tournage avec une photographie et une bande son qui donnent la chair de poule). Comment assumer que lui le voleur qui pousse les autres au crime soit en vie, alors que le rabbin qui prêche la bonté est mort sur la croix ? Il rencontrera Rome et la chrétienté. Mais aussi les arènes et la mort, partie qui malgré des moyens considérables et un Jack Palance extraordinaire, soutient mal la comparaison avec SPARTACUS (le combat entre Douglas et Strode fut réalisé par Anthony Mann). Pour Barabbas comme pour Spartacus, gladiateurs originaires des mines, l’issue ne peut être que sur la croix. Si l’un tenta d’échapper à Rome en se libérant, le second ne put trouver qu’ainsi sa rédemption. Ce final est également très impressionnant, sans doute meilleur que celui de Kubrick visuellement, même si sur le fond les messages, bien que différents, sont également puissants.
    Réalisé à Cinecitta, le style réaliste italien se trouve à point dans l’exécution de Sahak (Gassman), tragique renforcé par le monochrome du petit matin et la pluie en particulier, mais plus généralement ce style très « romain » donne une véracité au décors, aux paysages et à la lumière.
    Malgré toutes ses immenses qualités, Fleischer en n’ayant pas su insuffler le souffle nécessaire, passe tout prés d’un chef d’œuvre. Tel quel il reste un grand film, trop longtemps sous estimé.
    traversay1
    traversay1

    3 585 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2016
    Belle adaptation du livre de Pär Lagerkvist. Un péplum, oui, mais qui se situe dans la frange supérieure du genre, le carton-pâte étant délaissé au profit d'une tentative de réalisme plutôt réussie. Peu de scènes d'action, mais brillantes, celles des jeux du cirque en particulier. Le personnage de Barabbas est fascinant, interprété par un excellent Anthony Quinn. La distribution a fière allure : Palance, Gassman, Borgnine, Mangano.
    Eselce
    Eselce

    1 397 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Un bon film qui démarre à la libération de Barrabas au détriment de Jésus. Barrabas va se poser nombre de questions sur son sort qui aurait du être réglé bien vite. Une fiction intéressante qui s'appuie en partie sur des vérités et délivre un message d'amour. J'ai apprécié la prestation d'Anthony Quinn et le déroulé du film qui est loin d'être ennuyeux comme on aurait pu le penser. Très bon et pas trop long. Avis à ceux qui ont aimé "Jésus de Nazareth" de Zeffirelli, qui est dans la même veine.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    178 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Basé sur le nouveau testament, ce personnage biblique a été créé pour être une opposition à la bonté du Christ et permet de créer un personnage qui trouve la foi bien que averse à la croyance !
    Le film met du temps à démarrer mais une fois démarré on est embarqué dans l'histoire. Un des meilleurs rôles d'Anthony Quinn.
    SATSANGA
    SATSANGA

    8 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Un péplum de très grande qualité pour l'époque, servi par une remarquable reconstitution des mines de souffre ou des arènes de gladiateurs . La mise en scène de Richard Fleischer est excellente, les acteurs sont très crédibles et l'histoire du brigand est rondement bien contée . Une œuvre à (re)découvrir pour l'immense interprétation d'Anthony Quinn dans un rôle taillé sur mesure . Admirable !
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