Avis sur Les Canons de Navarone

C'est l'Angleterre qui ouvre le feu des superproductions avec l'inoubliable "The Guns of Navarone" de Jack Lee Thompson, d'après un excellent scènario de Carl Foreman (sur un livre d'Alistair MacLean). L'histoire souvent copièe mais jamais ègalèe! C'est une rèussite incontestable, qui a le succès que l'on connaît où il est difficile d'apporter la moindre critique tant tout est à sa place! L'efficacitè du film est indèniable, avec de grands moments, et une distribution prestigieuse! Comment ne pas citer Gregory Peck, Anthony Quinn, David Niven ou Stanley Baker en èvoquant ce classique ? Grand film de guerre spectaculaire où chaque scène transpire l'amour du cinèma, Jack Lee Thompson acquit avec "The Guns of Navarone" la rèputation d'un bon directeur de grosse cylindrèe, ce qu'il confirma avec son film suivant, le terrifiant et violent "Cape Fear". Un essentiel du cinèma de guerre avec la musique cèlèbre de Tiomkin ! Soulignons une suite divertissante et plus que tardive (rèalisèe en 1978), « Force 10 from Navarone » avec Robert Shaw et Harrison Ford...

" Les canons de Navarone " grand classique de J. Lee Thompson

L'histoire se déroule en 1943 pendant la seconde guerre mondiale . Deux milles soldats britanniques sont bloqués en Grèce occupée par les allemands sur l'île de Kéros .
La seule issue pour secourir les soldats est de passer par le détroit de Navarone . Mais ce passage est sous le feu de deux gigantesque canons des forces allemandes installés sur l'île de Navarone qui réduisent en cendre tout les navires tentant d'emprunter ce passage .
les Alliés ne voient alors qu'une solution pour secourir les soldats britanniques. Envoyer un commando de choc composés de soldats anglais et grecs avec pour mission de faire sauter les canons ...

" Les canons de Navarone " est un grand film d'aventures / guerre / action signé par J . Lee Thompson sortit en 1961 devenu un classique . L'histoire est vraiment prenante et nous tient en haleine du début à la fin avec un petit commando qui va tenter d'aller détruire deux gigantesque Canons pour pouvoir secourir des soldats britanniques . Et leur mission sera des plus périlleuse car pour accéder aux canons il devront franchir des endroits inaccessibles

spoiler: ( l'escalade de la falaise )


, se faufiler parmis les lignes ennemis en évitant de se faire tuer
spoiler: ( l'attaque des avions dans les montagnes )


, devoir gérer des imprévus
spoiler: ( comme se faire trahir par l'un de ses coéquipiers et tomber aux mains des ennemis )

ou affronter les éléments
spoiler: ( la tempête sur le bateau qui va faire naufrage )

ce qui va donner lieu à du suspense , de la tension , des rebondissements et de l'action avec quelques séquences encore bien spectaculaire même aujourd'hui

spoiler: ( l'explosion des canons )


. Le film allie parfaitement action , tension , suspense , aventure , guerre . Bref tout les ingrédients qui font de ce film un grand moment de divertissement . Le film dure près de 2 h 40 on ne les voit pas passer malgré quelques moments plus calme . Le film est porter par une très belle brochette d'acteurs ( Gregory Peck , David Niven , Anthony quinn ... ) tous très bon dans le rôle de ses soldats qui vont tenter d'exécuter une mission de taille en tentant d'aller détruire deux gigantesque canons allemands . On suit ce groupe de personnage avec chacun un rôle bien spécifique durant la mission et un caractère bien à lui également . Ils ne seront pas toujour d'accord sur les méthodes à employer pour exécuter la mission et sa va être explosif entre eux par moment donnant un peu plus de tension au film . Le groupe est composer entre autre du capitaine Mallory qui est le chef de l'expédition qui est charger de diriger l'opération très bien interpréter par Grégory Peck . C'est également un spécialiste de l'escalade qui va diriger le groupe lorsqu'ils devront franchir des endroits inaccessibles

spoiler: comme la fameuse escalade de la falaise


. Ensuite il y a le caporal Miller très bien incarner par David Niven spécialiste en explosif qui sera très utile quand il faudra faire explosé les canons . Puis Andrea Stravos un colonel de l'armée grec très bien jouer par Anthony Quinn . Sans oublier tout le reste de l'expédition . La reconstitution de la seconde guerre mondiale est très bien faite grâce à de bons costumes , décors et un budget conséquent . On prend plaisir à suivre cette aventure dans de superbe paysages grecs qui nous dépayse totalement . De plus le côté un peu désuet des images ne fait que renforcer encore plus le charme .

" Les canons de Navarone " est un classique du film de guerre / aventure / action qui connu à sa sortie en 1961 un immense succès ( plus de 10 millions d'entrées ) . Le film connaîtra une suite plus méconnu ( " l'ouragan vient de Navarone " ) sortie tardivement une quinzaine d'années après ( en 1978 ) avec un autre casting ( harison Ford , Robert Shaw , Edward Fox et Barbara Bach ) .

Le bon vieux film de guerre inusable ! Tourné et sorti en 1961. Des grands acteurs. Beaucoup des scènes tournées en Grèce.

On passe un bon moment et le spectacle est assuré, c'est déjà en énorme ! Mais de là à parler de chef d'œuvre, il ne faut pas exagérer non plus. J. Lee Thompson n'est pas un grand réalisateur, il se plante d'ailleurs complètement dans la scène de l'escalade. Le film accumule les poncifs, les facilités de scénario et les invraisemblances (ah, le chef de la résistance spoiler: qui lit le journal avec le flingue dans la main mais qui ne ferme pas sa porte à clé ! ou le major encore en vie à la fin du film
). Parlons un peu du casting, Gregory Peck est impeccable, Anthony Quinn et David Niven également mais la présence d'Anthony Quaine (Quaine pas Quinn) est une erreur de casting, ce type joue mal et n'a aucune crédibilité. Mais bon ne soyons pas méchant, les bons acteurs, le cadre, le rythme trépidant sauve largement ce film qu'il faut prendre comme un bon film d'aventure.

Les Canons De Navarone est un très bon film. De plus, très bien réalisé pour l'époque, ce film de guerre rentre parmi les classiques du genre car il est superbement bien maîtrisé. La mise en scène est très bonne et l'histoire aussi nous emmenant avec un commando ayant pour mission de détruire 2 canons allemands durant la seconde guerre mondiale. L'action, la confrontation et la tension y sont ici bien présents avec réussite. J'ai beaucoup apprécié le travail fait lors des scènes de tension où il n'y a pas de dialogues, juste le son de l'environnement ou de la musique dont j'ai trouvé cela très bon. La musique bien qu'elle ne soit pas grandiose reste en adéquation avec le genre et de ce fait pas mauvaise. Le casting et les acteurs sont tous très bons dans leurs rôles surtout le trio : Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn et les autres tout aussi bon avec : Stanley Baker, Anthony Quayle, Irène Papas, Richard Harris. Aucune longueurs parmi les 2h30 qui au final passe relativement vite car l'ensemble est très bien géré que l'on soit fan ou pas du genre. Ma note : 8/10 !

Grand film de guerre à la papa, c'est à dire avec un casting trois étoiles et un film qui narre les exploits des soldats plutôt que leurs tourments. Enfin, et c'est plutôt surprenant ici, on a parfois quelques réflexions qui pointent, qui dispensent quelques voix dissonantes, qui nous permet de prendre le film comme autre chose que la simple glorification d'un fait d'armes. Le symbole, c'est bien sûr G. Peck, qui incarne comme souvent dans ses films des années 60 un homme pacifique bien qu'opérant au sein d'un contexte belliqueux (il ne fera jamais action de son arme dans le film, comme dans "Les grands espaces" ou "La gloire et la peur"). Le spectacle proposé est moyennement palpitant, surtout parce que le film opère trop de pas de côté dans sa narration, multipliant les twists et les rebondissements, tellement même que la réussite de la mission devient vite invraisemblable tellement il y a de moments favorables et de grosses ficelles. Les acteurs sont bons, la mise en scène impersonnelle, la musique de Tiomkin est excellente, le scénario est bancal et le film est bien trop long vu ce qu'il raconte. Reste des moments et des plans spectaculaires pour un blockbuster à l'ancienne qui divertit certes mais qui reste moins novateur, moins ironique, moins virtuose que d'autres signés par de grands cinéastes (Aldrich et Fuller par exemple). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Un grand classique du film de guerre de mon année de naissance. Casting forcément hollywoodien avec Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn et Irene Papas. Du cinéma à grand spectacles avec figurants, beaux décors, scènes de bravoure, héroisme et tout le toutim... un groupe de soldats se voit chargé d'aller détruire les deux canons géants de l'ile grecque de Navarone afin de permettre à 6 destroyers d'aller sauver 2000 soldats britanniques coincés par l'ennemi. Avec un film de l'age d'or on se doute de comment tout cela va finir et on a raison. J'espére ne choquer personne en disant que l'évolution du cinéma fait que le suspens et l'action datent un peu et ont du mal à entrainer le spectateur d'aujourd'hui d'une façon trépidante. Un morceau de bravoure quand meme. 2.5 / 5

Une grosse machine de guerre anglo-américaine qui décrit des aventures militaires plus spectaculaires que véritablement surprenantes. Inspiré d'une histoire entièrement fictive, mais plausible d'Alistair McLean, c'est du cinéma à grand spectacle, tourné dans les Balkans et soutenu par une célèbre musique de Dimitri Tiomkin, où les événements dramatiques se succèdent comme une série de petits morceaux de bravoure, et dont le clou final reste la destruction de ces énormes canons. La recette est classique : un petit groupe d'hommes intrépides et décidés, une mission impossible, les inévitables Allemands dans le rôle du méchant, une bonne dose de suspense et d'héroïsme... et ça vous donne un grand film de guerre au succès international, qui en plus bénéficie d'une interprétation de qualité grâce à de grandes stars et une poignée de solides acteurs de second plan. Les personnages sont dessinés simplement et restent au sein de cette aventure, des hommes pris dans la guerre qui doivent remplir une mission. Une grande fresque sans cesse captivante, devenue un classique.

LE BOULET. A chaque tirs, ce film s'affaiblit. Ma patience à ses défauts. Cet ouragan de Navarone pour l'époque, ce coup de vent de nos jours. Ce commando d'athlètes Hollywoodiens débarque avec ses gros souliers, sans peur et beaucoup de reproche. On a changé.

L'ouverture du film superpose des images de la Seconde Guerre mondiale aux vestiges des temples antiques, manière de dire que la terre de l'Illiade et l'Odyssée sert aujourd'hui à d'autres récits guerriers et héroïques. Dont acte dans le reste du film, haletante mission suicide portée par les ténébreux Gregory Peck et Anthony Quinn.

Vu en 2024 pour la première fois, soit 63 ans après sa sortie, Les Canons De Navarone fait partie de ces films incontournables dont j'ai entendu parler depuis mon enfance. Sa diffusion à la télévision était l'occasion de le voir enfin. L'action se passe en 1943. Elle est fictive mais s'inspire de faits historiques. La voix off nous explique en introduction que 2500 soldats anglais sont coincés sur l'île de Kheros (on parle de 2000 soldats un peu plus tard). Les Alliés veulent les libérer car les Allemands projettent de faire une démonstration de force en rasant l'île, mais elle est protégée par les canons allemands installés sur l'île de Navarone. Une petite équipe d'experts est missionnée pour aller détruire les canons. Mission quasi suicide tant les chances de réussite sont faibles. La tension est palpable à chaque instant grâce à des acteurs exceptionnels (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn). Lors du briefing, le général qui a conçu le plan de la mission cite son modèle, Napoléon, à propos d'un général qu'on lui présente, ce qui ne pouvait m'échapper : "Je sais qu'il a de la valeur, mais a-t-il de la chance ?" Car de la chance, il en faudra à ces hommes pour mener leur mission à bien. Les effets spéciaux sont certes moins spectaculaires que dans les films d'aujourd'hui, mais donnent au film un caractère authentique que l'on ne trouve plus. Authenticité liée aussi au jeu des acteurs. Le film est aussi l'occasion d'apprécier l'engagement des soldats pendant la 2d Guerre Mondiale, le rôle des maquisards et des femmes, et aussi la notion de confiance, si fragile dans ces temps troublés : "Qui est coupable, celui qui donne l'ordre ou celui qui l'exécute de ses mains ?" Un film à (re)voir sans hésitation !

Film de guerre typique des années 60. Pas beaucoup de surprise, de l'action et du suspens sans excès, de l'espionnage, des opérations commandos et de nombreux obstacles avant d'atteindre la cible. Pas mal et comprenant un grand nombre de figurants, de machineries, de véhicules, paysages et le toutim de la seconde guerre. J'ai bien aimé le petit duel de mitraillette vers la fin.

C’est l’un des premiers grands succès populaire du genre : film de guerre ‘’grand spectacle’’. Il y a beaucoup plus à voir qu’à écouter, heureusement d’ailleurs car il n’y a rien à retenir des propos échangés, trop de platitudes inexactes y sont exprimées. Question cinéma, le spectacle est présent tout autant qu’aujourd’hui, car ce que l’on a gagné en effets spéciaux, on l’a perdu en tension dramatique et en ambiance glaciale. L’ile de Rhodes est superbe et l’acropole de Lindos donne envie d’y aller, les acteurs sont bons avec un Anthony Quinn qui une fois de plus vole la vedette aux autres, la mise en scène est sobre et capte toujours notre attention. Irene Papas compose comme d’habitude un personnage féminin fort, Maria Pappadimos en impose même à Stravos, c’est dire. Ce film, qui ne plait guère aux adolescents d’aujourd’hui est l’occasion d’écrire que le cinéma ne vieillit pas, ce sont nous qui vieillissons ou qui sommes remplacés par des plus jeunes. Aller voir un tel film avec les yeux ou l’esprit d’aujourd’hui ne présente aucun intérêt. Ce n’est heureusement pas le cas pour l’art cinématographique intemporel comme ‘’l’Aurore ‘’ de Murnau,’’ Vampyr’’ de Dreyer, ‘’Bonjour’’ de Ozu pour en citer trois (muet, sonore et parlant) avec le recul nécessaire. Par contre un navet reste un navet.

Découverte tardive pour moi d’un des classiques du film de guerre des années 60. Alors forcément la question aujourd’hui : est ce que cela a bien vieilli? Et bien plutôt bien oui. Principalement grâce à la caractérisation de ses personnages et son scénario en général qui fait que je me suis intéressé à ce groupe hétéroclite et aux différents retournements auxquels on assiste. Alors oui du point de vue de l’action c’est vraiment un film de son époque, oui il connaît aussi quelques longueurs évitables mais il reste un moment très agréable un film qui s’intéresse plus aux personnages qu’au simple spectacle brut.

« Les Canons de Navarone » a beau jouer la carte de l’héroïsme, J. Lee Thompson en montre un minimum à l’écran, conséquence d’une terne mise en scène d’un bien piètre réalisateur. Cette carence s’applique également au manque d’épaisseur des protagonistes, malgré la notoriété de la distribution. Évidemment, tout n’est pas mauvais, une bonne partie du début ainsi que la fin du film sont bons et le côté pince-sans-rire de David Niven est amusant, ma négation est surtout là pour "casser" en quelque sorte la surévaluation de ce classique.