Avis : Les Canons de Navarone - Page 2

Un tout grand classique, film culte qui a donné aux films de guerres ces titres de noblesses. Long-métrage de guerre typique des années 60 donc ce n'est pas qu'un film avec des combats. Il y a aussi une bonne dose d'aventures (la tempête, l'escalade et la traversée de l'île). Quelques éléments d'espionnage infiltration d'un commando suicide dans une place forte ennemie, et avec tout ça un casting très classe.

Un commando allié doit infiltrer une île tenue par les Allemands, pour y détruire des canons surpuissants. Un pitch repompé à de nombreuses reprises, et pourtant "Guns of Navarone" s'avère toujours aussi efficace 50 après. L'une des raisons à cela étant son scénario riche en rebondissements et en péripéties, mais également ses personnages charismatiques. Grégory Peck, David Niven ou encore Anthony Quinn incarnent ainsi des soldats aux caractères bien trempés, et dont les relations seront souvent tendues. Enfin, si les effets spéciaux (décors, explosions, etc.) n'ont pas pris trop de ride, quelques scènes d'action ont malheureusement un peu vieilli. Néanmoins, le film est un classique, que l'on prend toujours plaisir à voir.

Un film de guerre de toute grandeur signé Jack Lee Thompson !!! Le début du film nous explique en diaporama ce qu'on doit attendre de l'histoire qui se passe pendant la deuxième guerre mondiale en Grèce, des militaires prisonniers dans une ile ou les Allemands ont le monopole. Six soldats d'élite sont envoyés en mission pendant six jours, situation périlleuse dont les plans d'attaque changent en cours de route avec l'arrivée de bateaux bombardiers Américains. Beaucoup de scènes d'actions spectaculaires mais aussi de l'incohérence entre les six militaires et leurs guides sur fond de vengeance, de traitrise et d'honneur. Le film dure longtemps mais on est tellement pris par l'histoire, la qualité des images et de la mise en scène, la musique virevoltante, les rebondissements, que l'on ne s'ennuie pas une seconde, bien au contraire. Jack Lee Thompson signe un de ses chefs d'oeuvres de ses débuts de cinéaste, on se demande mème comment sa carrière finit par des nanars de commande tel que "Allan Quatermain" (rire). Bonne interprétation des acteurs dont Gregory Peck, Anthony Quinn ou David Niven. Immense.

Un film culte que j'ai vu maintes fois dans les années 70-80 à la télévision. Une distribution prestigieuse et le charme désuet des films d'action des années 60. Et puis, à l'époque, JL Thompson était encore un réalisateur potable, loin des grosses daubes qu'il va faire à la chaîne dans les années 80-90 avec le regretté Charles Bronson !

Cette année 1961 est faste pour le réalisateur Jack Lee Thompson, après le thriller psychologique "Les nerfs à vif" (en noir et blanc chef d'oeuvre) il signe donc ce film de guerre, énorme succès également ; soit ses deux meilleurs films cette même année... Ce film est tiré du roman de Alistair MacLean qui lui-même s'est inspiré de la bataille de Leros en 1943. Question historique on est donc assez éloigné mais le scénario est très bien construit et malgré les 2h45 on ne voit pas le temps passé. Une opération commando qui ne cherche jamais la surenchère et l'esbrouffe (tout le contraire des blockbusters actuels). Emmené par un casting solide, entre stars (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn) et gueules remarqués (Stanley Baker, Irene Papas, Anthony Quayle) ils incarnent tous des personnages tout aussi solides, bien écrits, jamais caricaturaux. Les scènes d'action ne son tpas omniprésentent, le réalisateur a su posé son récit et les conflits intestins au groupe. Un film de guerre tourné comme un film d'aventure en sommes malgré quelques invraisemblances (L'interrogatoire après arrestation). Un grand film où tous les ingrédients s'imbriquent de façon efficace et agréable.

Malgré quelques longueurs le film est encore très spectaculaire. La distribution est magnifique, les scènes d'action sont menées tambours battants, les effets spéciaux bien qu'aujourd'hui un peu dépassés possèdent encore un charme unique. C'est un des meilleurs films de guerre du cinéma, culte pour beaucoup. Un excellent moment.

C'est ce qui s'appelle un grand divertissement. On ne s'ennuie vraiment pas la moindre seconde et quelques scènes sont vraiment impressionnantes. Il est même bien supérieur à de nombreux films de divertissement que l'on voit aujourd'hui. Surtout que l'on voit des personnages solides, interprété par d'excellents acteurs (Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn...) De plus, le fait de le traiter plus comme un film d'aventure que comme un véritable film d'action lui apporte encore plus de valuer, même si le réquisitoire contre la guerre peut paraitre un peu fade. Mais sinon, Les Canons de Navarone sont une réussite totale, menée à tambour battant par une mise en scène de grande qualité. A voir!

Un grand classique, porté par d'excellents acteurs, qui n'a pas pris une ride et qui est toujours aussi efficace. Un vrai divertissement.

Je n'aime pas J. Lee Thomson comme réalisateur. Dans "l'or du Sheriff Mc Kena", dans "la bataille de la planète des singes" dans "les mines du Roi Salomon" avec Richard Chamberlain, il part toujours en roues libres sans maîtriser quoi que ce soit ... Ni les acteurs qu'il dirige et qui sont pourtant toujours des pointures, ni le montage, ni les effets spéciaux ... Que s'est-il passé pour "les canons de Navarone" ? A-il laissé le fauteuil de metteur en scène à la fille de son jardinier cinéphile ou bien fut-il frappé de la grâce divine ? Ce chef-d’œuvre, pour ceux qui connaissent les tactiques de la guerre par commandos, est le meilleur film du genre jamais tourné. Depuis la technique d'approche de l'île, en passant par le retard qu'inflige Antony Quinn aux poursuivants Allemands avec son fusil entouré d'un drap blanc afin de le dissimuler dans la neige, jusqu'à la diversion finale permettant d'atteindre la forteresse vidée de sa garnison, tout est parfaitement plausible. La question du point jusqu'où on peut aller en matière de guerre sans sombrer dans la Barbarie est cruellement posée et toujours d'actualité. Il faut se replacer dans le contexte exact de cet exploit. En 1943, contrairement à ce qui est raconté dans le néanmoins magnifique préambule, les Britanniques veulent "occuper" littéralement la Mer Égée, non seulement pour y vaincre les Nazis, mais surtout, pour y contrôler les partisans Grecs regroupant diverses tendances politiques et, majoritairement, des communistes pourtant très modérés. Le grand frère Américain ne les suit pas, De Gaulle attend la libération de l'Afrique du Nord et ne souhaite pas imposer une administration alliée au peuple Hélène qui s'est si vaillamment battu contre les Italiens d'abord et les allemands ensuite. Les Anglais s'engagent seuls et prennent alors volées sur volées dans ce secteur de la méditerranée. Leur entêtement risque de retarder l'échéance de la Guerre et d'épuiser leurs forces militaires. Quand ils découvrent la surestimation de leur capacité, plusieurs bataillons et régiments de l'armée Britannique sont encerclés par l'ennemi et risquent de se faire massacrer. Des îles sont inaccessibles à la marine de guerre car leurs chenaux d'abordage sont gardés par de puissants canons infaillibles. Pas nécessairement les monstres sur rail présentés dans le film mais, tout de même, des tubes de 100 à 180 mm. Les DCA de 88 qui protègent ces batteries sont inapprochables pour les rares bombardiers Lancaster postés en Cyrénaïque sous le contrôle allié. Dans l'histoire réelle, ce sont des commandos d'hommes courageux et durement entraînés qui vont parvenir à détruire de nombreuses plates-formes de canons et autoriser le rapatriement d'une majorité de soldats Anglais dans des zones plus sécurisées. "Les cannons de Navarone" s'inspirent de cette réalité. Je hais particulièrement une scène, puisqu'elle est digne du "jemenfoutisme" de J. Lee Thomson et entache gravement la qualité de ce film increvable. Dans les premières minutes du métrage, un bombardier se crashe sur la piste d’atterrissage. On voit visiblement qu'il s'agit d'une maquette tandis qu'un autre avion en l'air, lui, ne bouge pas d'un millimètre. Pourquoi personne n'a appelé Georges Pal pour sauver cela ? Il faudrait virer cette séquence et la refaire numériquement durant une prochaine restauration. Pour le reste du film, c'est littéralement formidable, rien est à jeter. Tout est réussi, bien choisi et bien filmé (d'où mon doute explicable sur le véritable réalisateur). Les images sont dignes de John Sturge et la narration de John Ford. Grégory Peck, Anthony Quinn, David Niven, Anthony Quayle et Irène Papas perforent l'écran à chaque minute. Pas de temps mort entre l'action et les moments de tension intense. Un suspens rebondissant jusqu'au bout, sans invraisemblance. Des morceaux de bravoure sans précédents, l'escalade de la falaise, le minage des canons. La reconstitution de ces derniers qui d'ailleurs existent toujours en Corse. Tout ! Jusqu'à la BO du célèbre Tiomkins, "High Noon", "Rio Bravo", "Alamo" et bien d'autres, est extraordinaire.
C'est un chef-d’œuvre intemporel !

Comme s'ils n'avaient pas déjà épuisé le sujet de la seconde guerre mondiale mais n'en trouvaient pas assez épiques les différents épisodes, les cinéastes en inventèrent de nouveaux. Le résultat est mitigé: si Les canons de Navarone restent un film d'aventure respectable, on s'étonnera de ce qu'il faille encore rajouter aux souffrances réelles des souffrances imaginaires. De surcroît, la réalisation a relativement mal vieilli et le scénario souffre de quelques incohérences qui laisseront sur sa faim le spectateur un peu trop exigeant que les superbes paysages et la très réussie ambiance générale du film n'auront pas suffit à contenter. Les passionnés apprécieront toujours.

Un film de guerre de facture classique ni plus ni moins.

Un classique du genre, certains ne s'en lasseront pas mais d'autres films commandos nettement meilleurs existent aussi (Dirty dozen, Kelly's heroes...). Un suspense captivant mené tambour battant par un casting de haut vol, mais au final un classique dont un seul visionnage suffira largement pour le peu de surprises que l'on peut y trouver. Même l'unique rebondissement du film est assez prévisible et peu convaincant.

Grand film de guerre à la papa, c'est à dire avec un casting trois étoiles et un film qui narre les exploits des soldats plutôt que leurs tourments. Enfin, et c'est plutôt surprenant ici, on a parfois quelques réflexions qui pointent, qui dispensent quelques voix dissonantes, qui nous permet de prendre le film comme autre chose que la simple glorification d'un fait d'armes. Le symbole, c'est bien sûr G. Peck, qui incarne comme souvent dans ses films des années 60 un homme pacifique bien qu'opérant au sein d'un contexte belliqueux (il ne fera jamais action de son arme dans le film, comme dans "Les grands espaces" ou "La gloire et la peur"). Le spectacle proposé est moyennement palpitant, surtout parce que le film opère trop de pas de côté dans sa narration, multipliant les twists et les rebondissements, tellement même que la réussite de la mission devient vite invraisemblable tellement il y a de moments favorables et de grosses ficelles. Les acteurs sont bons, la mise en scène impersonnelle, la musique de Tiomkin est excellente, le scénario est bancal et le film est bien trop long vu ce qu'il raconte. Reste des moments et des plans spectaculaires pour un blockbuster à l'ancienne qui divertit certes mais qui reste moins novateur, moins ironique, moins virtuose que d'autres signés par de grands cinéastes (Aldrich et Fuller par exemple). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Un grand classique du film de guerre de mon année de naissance. Casting forcément hollywoodien avec Gregory Peck, David Niven, Anthony Quinn et Irene Papas. Du cinéma à grand spectacles avec figurants, beaux décors, scènes de bravoure, héroisme et tout le toutim... un groupe de soldats se voit chargé d'aller détruire les deux canons géants de l'ile grecque de Navarone afin de permettre à 6 destroyers d'aller sauver 2000 soldats britanniques coincés par l'ennemi. Avec un film de l'age d'or on se doute de comment tout cela va finir et on a raison. J'espére ne choquer personne en disant que l'évolution du cinéma fait que le suspens et l'action datent un peu et ont du mal à entrainer le spectateur d'aujourd'hui d'une façon trépidante. Un morceau de bravoure quand meme. 2.5 / 5

Un chef d' oeuvre. Une épopée sur une bataille de la Seconde Guerre Mondiale. Les nazis envahissent la Grèce. Mais l'armée américaine bien déterminée à délivrer l'Europe occupée envoie des soldats pour détruire les canons allemands de la ville de Navarone. Un très beau film. La guerre comme vous ne l'avez jamais vu.