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Fabios Om
52 abonnés
1 269 critiques
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3,5
Publiée le 2 juillet 2017
un peu moins drôle que le 1er Don Camillo Mais toujour une bonne comédie qui nous fais passer un bon moment avec Fernandel qui est juste parfait des gag un peu moins bon mais c tous
J'ai beaucoup moins aimé que le premier. Les chamailleries sont moins fortes, les dialogues moins savoureux, l'histoire est plus politique et le charme du premier s'efface. L'humour est bien moins flagrant et surtout moins présent. Bref, j'ai pris beaucoup moins de plaisir dans ce deuxième volet où les personnages sont pourtant bien installés. Une belle fin, tout de même.
Ce deuxième opus est complètement dans la suite du premier. Il gagne pour autant en intensité et en fluidité tout en restant contestataire. Je trouve qu'il est même encore mieux. Il est sensible et drôle. Les dialogues sont savoureux. "Je viens te parler en tant que père, et non en tant que maire". "Et bien, vous ne parlez pas? C'est d'un chauffeur dont vous avez besoin ou d'un orateur?"
Comme l’a justement souligné l’internaute ClashDoherty, "Le retour de Don Camillo" est la suite directe de "Le petit monde de Don Camillo". Nous retrouvons le curé de choc exilé dans une autre paroisse, puni de ses frasques percutantes, considérées comme étant indignes d’un homme de foi par sa hiérarchie. Julien Duvivier est de nouveau à la baguette (scénario et réalisation), aussi nous retrouvons toutes les recettes qui ont fait le succès de l’entame de la saga. Sauf que cette fois, Don Camillo et Peppone ont été séparés comme on sépare deux gamins qui se disputent. Car finalement, maintenant que nous connaissons mieux ces deux personnages, nous savons que tout oppose ces hommes enclins à se faire les pires vacheries, alors qu’au fond un inavouable et immense respect mutuel les anime. Reconnaître de s’apprécier ferait désordre devant certaines personnes et contradictoires avec leurs propres convictions, et on soupçonne presque que ça les arrange afin de continuer à en découdre à chaque occasion qui se présente. Mais voilà : ils sont chacun de leur côté et s’ennuient. Aussi le moindre prétexte est bon pour faire revenir le curé de choc au village. Devant sa notoriété accordée par la population, tout est fait pour faire diversion pour éviter tout triomphalisme dans le retour du curé de choc. Je vous laisse deviner la réponse de Don Camillo : frappante. Ainsi le duo mémorable est réuni, et nous voilà repartis pour une série de joutes verbales aux répliques cultes, argumentées ici et là de mimiques voulant tout dire, et de coups bas. Julien Duvivier nous sert à nouveau une belle réussite cinématographique, à la hauteur de l’épisode précédent, l’effet de surprise en moins. C’est frais, léger, drôle, pas vulgaire, et tendre. Que demander de plus ?
Un bon 2e Opus , avec Julien Divivier aux manettes, grand metteur en scène français d'avant la nouvelle vague, solide , classique mais efficace. Le sénario est bien écrit ,les personnages sont encore affinés,et le duo comique Peppone / Camillo fonctionne parfaitement . Du bon vieux cinéma d'antan , mais qui a bien vieillit.
"Don Camillo" est le genre de comédie française qui a très mal vieilli. Je ne voit absolument pas ou il faut rire. Je trouve ni l'histoire, ni les personnages attachants. Une petite étoile pour Fernandel et quelques petits passages plutôt sympas.
Qui eut cru que soixante et un ans après (2014) ce film qui a vu plus de 7 millions d'entrées en salles lors de sa sortie ferait encore un tabac à la télévision ? L'affiche de Fernandel séduit toujours et ici, il faut bien reconnaître qu'il a en face de lui un Gino Cervi de très grand talent. Le duel de ce petit curé de campagne et le maire communiste se fait donc à armes égales. Du reste, Gino refusa de tourner un autre Don Camillo sans Fernandel. Loin d'une superproduction (il fut même tourné en noir et blanc) ce film est culte ! Ce succès de nos jours étonne d'autant plus que si en 1952, le parti communiste et le culte catholique faisaient partie du quotidien, le premier est quasi moribond (merci Georges Marchais), et le second en chute alarmante de ses fidèles. willycopresto
2ème volet de la saga des " don camillo " . Le curé Don camillo a été exiler de la petite ville de brescello pour son comportement violent . Peponne le maire de la ville se retrouve dans une situation délicate . Il doit sauver sa petite ville d'une inondation proche mais il réalise tres vite que cette tâche sera insurmontable et il se voit contraint de rappeller a la rescousse don camillo pour l'aider . Tres vite les rivalités entre le maire peponne et le curée don camillo reprenne le dessus ... Cette suite du " petit monde de don camillo " est bien sympathique même si elle est légèrement inferieur a l'originale et un peu moins drôle que son aînée . Malgré tout cette suite' reste très divertissante et assez drôle grace a quelques scènes cocasse et dialogues hilarants . on prend plaisir à revoir les personnages de don camillo et peponne qui s'affronte de nouveau dans de nouvelles rivalités . on passe un bon moment devant leur rivalités qui donne lieu à de nouvelles situations cocasse comme les moment hilarant où ils change constamment l'heure des horloges de la ville . Fernandel est toujour aussi excellent dans le role de don camillo qui affronte de nouveau le maire de la ville peponne toujour incarner à merveille par Gino cervi . Une suite très sympathique qui connu également un beau succès en salle .
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4,0
Publiée le 31 août 2014
Rares sont les suites qui surpassent leur modèle! Revoici Don Camillo alias Fernandel, vous le connaissez ? C'est le curè de ce petit monde entre le fleuve et la montagne, quelque part en haut de l'Italie, ce petit monde où il se passe des choses qui n'arrivent nulle part ailleurs! Don Camillo part pour l'exil! il a dèfendu avec ses poings ces idees contre celles de Peppone (Gino Cervi), le maire communiste à la fois son adversaire et son ami! Des coups de poings, ce ne sont pas des arguments convenables pour un prêtre car la violence est mauvaise conseillère, il faut toujours s'expliquer! Et Monseigneur vient d'envoyer Don Camillo en pènitence loin de ce petit monde qui l'aime tant mais va quand même s'efforcer de conquèrir ses nouveaux paroissiens (pittoresque Edouard Delmont en vieux Dr Spiletti, un mort en route en ètat de pèchè). Un an après le succès populaire du "Petit monde de Don Camillo", Julien Duvivier revient comme rèalisateur avec une suite habilement construite! Le triomphe de l'amitiè est bel et bien là et les inondations de la digue constituent l'essentiel de ce second opus! Recherche d'èmotion où le dècor (un dimanche de gel et de brume avec une eau qui monte) et le duo Fernandel-Cervi puissent se mettre mutuellement en valeur! Tout est ici en place pour susciter ce superbe final...
Je ne note pas uniquement ce film mais l'ensemble des 5 avec Fernandel. Pour moi, ce sont des classiques de la comédie. Un humour qui s'appuie avant tout sur un tandem d'acteurs extrêmement talentueux et sur cette relation qu'ils ont. Une sorte d'amitié malgré tant de choses qui les opposent. L'humour est toujours très fin, les histoires particulièrement bien pensées et le tout accouche de films qui sont vraiment de très beaux films à voir et à revoir. Les Don Camillo sont pour moi des classiques indémodables qui traversent les époques sans rien perdre de leur charme et de leur humour. Une saga magnifique.
C'est sûr, ça date. Je dirais même que c'est un film assez rustique. Mais bon, j'ai toujours eu de la sympathie pour les personnages et j'aime bien Fernandel. Vous savez, le gars sympa à la face chevaline? Pour les nostalgiques...
Évidemment il faut aimer les vieux films, les vieux thèmes, l'humour d'après-guerre,etc. Si l'on est habitué, initié, ou si l'on a cette sensibilité, la série des Don Camillo est du pain bénit (!). Car plus qu'une comédie charmante et sympathique sur les rivalités du maire communiste Peppone et du curé de Brescello, on observe à travers ces films une vraie peinture du climat de la guerre froide dans le monde rural. L'époque dépeinte est aussi celle du début de la désertification des campagnes, de la transition d'un mode de vie rural, avec ses joies et ses peines, à un mode de vie urbain, qui change tout : modes de vie, sentiments, etc. Pour l'heure Don Camillo est expatrié loin de chez lui et son pays lui manque. Ce sentiment, commun à tous les déracinés, inonde ce film, plus profond qu'il n'y paraît. Comédie certes, mais assez subtile finalement. Duvivier voulait faire mourir Don Camillo à la fin de ce film, cela aurait donné à son héros une autre dimension, mais cela nous aurait privé aussi de quelques bonnes comédies comme on n'en fait plus, et de la complicité de deux grands acteurs comiques dans un duo inégalable et inégalé.