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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 janvier 2013
Avec autant de talent que son confrère anglais (mais une filmographie moins riche), Henri-Georges Clouzot se montre être l'équivalent français d'Alfred Hitchcock. Entouré par des acteurs solides, il sait créer un climat de suspense croissant au sein même d'une école de campagne. L'innocence des enfants balayée par l'angoisse stimulée de Christina.
Ce film est un bijou, du point de vue esthétique tout comme du point de vue scénaristique. Nous sommes tenus en halène jusqu'au bout, rien ne nous laisse deviner la fin, par ailleurs surprenante. Du grand cinéma français.
H.G. CLOUZOT, notre Hitchcock à la française a adapté le roman "celle qui n'était plus" de Boileau et Narcejac et en a fait une petite merveille ! Le mystère est captivant et l'on reste scotché pendant deux heures devant son écran de télévision. Comme il nous ait demandé à la fin de ne rien révéler à propos du film pour ne pas gâcher l'intérêt que pourrait porter nos amis à celui-ci, je ne conseillerais qu'une chose : le voir !
Dire que j'avais mis ce film dans la section "pas interessé". Je l'ai regretté tellement j'ai trouvé ce film passionnant de bout en bout avec un excellent suspens (si je devais donner un égal ce serait "Onibaba" et "Psychose" un chef d'oeuvre de l'horreur asiatique et du suspens anglais). Le synopsis, je ne vais pas le raconter, je continue donc avec la prestation des acteurs. Simone Simonet est juste excellent dans ce rôle de tueuse avec sa compatriote qui m'a vraiment étonné (comme dans la scène finale). Le suspens monte petit à petit jusqu'au meurtre et ensuite beaucoup d'interrogation se pose. Le twist final est excellent, un des meilleurs. Et pour un film oppressant et policier français, je trouve ça excellent. Un des meilleurs films de ce pays.
Tout commence dans une institution scolaire, l'histoire est centrée sur trois personnages: Christina Delasalle, Michel Delasalle et Nicole Horner. Michel est un homme tyrannique et méchant envers sa femme, celle ci veut s'en débarasser. Nicole décide l'aider à supprimer Michel. Elles organisent un plan et le mettent à éxécution et personne ne remarque quoi que ce soit. A première vue, tout cela semble être le crime parfait mais il y a anguille sous roche...
Décidemment, Henri-Georges Clouzot s'est montré très très inspiré pour réaliser ce film vraiment splendide, très bien ficelé dont les dix dernières minutes proposent un suspense littéralement étouffant. Un suspense à la Hitchcockienne avec une mise en scène extrêmement soignée. Le tout est servi par d'excellents comédiens. Un film excellent, qui malgré ses 57 ans d'existence conserve encore tout son interêt. Du grand, du très grand Clouzot...
Un scénario hitchcockien, une maîtrise des éléments de la mise en scène propre aux films noirs et des personnages travaillés de manière à confondre prodigieusement le spectateur, voilà ce qui fait des Diaboliques un classique incontournable du cinéma français. Si le suspense tient si bien la route, c’est grâce à un concept audacieux, celui de voir les criminelles mener l’enquête, prenant ainsi à revers les codes mêmes du polar, et à un déploiement de fausses pistes savamment distillée. Le casting fait lui aussi preuve d’une prestation aussi frémissante que l’atmosphère dégagée par l’intrigue.
Un grand du cinéma français a encore frappé. Comme d'habitude avec Clouzot, l'écriture des personnages est très développé et la direction d'acteurs c'est du 21/20. Mais attention n'allez pas croire que c'est du théâtre filmé. Le noir et blanc est sublime, la caméra toujours bien placé, et le film se permet dans sa deuxième moitié de virer vers le fantastique, qui lui redonne un intêret qu'il avait déjà de toute façon. Un film noir dont le scénario aurait sans doute taper dans l'oeil d'Alfred Hitchcock.
Fabuleux Film noir, réalisé par le maître absolu du cinéma Français ! une réalisation fantastique, acide et terrifiante à souhait, pour un noir mystère provincial. une distribution éblouissante, dont la mythique Vera Clouzot qui ne fit que des chef d'oeuvres avec son époux (le salaire de la peur, les espions). Un bonheur cinématographique, du grand cinéma, comme tous les films de Clouzot.
Le contenu est cruel, un jouissif au cordeau rabaissant professeurs épouse et maîtresse dans un pensionnat où la nourriture est au rabais.
Michel Delasalle rustre, violent, irrespectueux fait trembler l’intégralité d’un ordinogramme soumis par lâcheté ou mépris.
Certaines scènes impressionnantes conservent une verdeur surprenante malgré les années. L’œuvre est machiavélique, humiliante, certains individus en pleine démolition malmenés en permanence ne lutte même pas pour reconquérir une dignité,
Chacun s’effondre dans ses limites auréolant un récit sans espoir dominé par les restrictions d’après guerres tarissant sensibilités et bontés.
Un agressif stimulé par l’emprise s’acharne sur des pleutres soumis à un maître par manque d’envergures.
Henri Georges Clouzot semble s’acharner sur certains composants lâches et maladifs courbant l’échine devant un supérieur mais infligeant punitions et leçons de morales à de jeunes élèves impuissants.
Un logiciel vénéneux, dominateur, lâche, angoissé et religieux se déploie à foison dans plusieurs esprits réceptacles. Tout est à jeter, rarement une œuvre cinématographique n’a fourni autant de personnages négatifs.
Une faune sinistre projetée dans une intrigue policière gardant fière allure dans un vaisseau humain déplorable représentatif d’une société sclérosée par un relationnel verbal implacable et procédurier éradiquant de manière violente les plus faibles.
S'il n'atteint pas la richesse thématique du «Corbeau», «Les Diaboliques» est tout autant réussi et demeure incontestablement l'un des sommets de la filmographie d'Henri-Georges Clouzot : il atteint ici une maîtrise époustouflante en faisant la synthèse du film noir et du film de suspense. Et son talent a largement de quoi donner des sueurs froides à Alfred Hitchcock, car contrairement à ce dernier les films de Clouzot n'ont quasiment pas pris une ride et sont pour la plupart d'une intensité nettement plus insoutenable. L'une des raisons principale de la pérennité de ses films est l'excellence des acteurs qu'il dirige et la qualité des dialogues qu'il leur confie, pleins de mordant et d'humour noir. Le trio de tête est comme toujours extraordinaire, avec Véra Clouzot en femme digne et fragile, Simone Signoret en maîtresse insensible et le savoureux Paul Meurisse en odieux tyran. Ce casting de choix est complété par les non-moins talentueux Pierre Larquay et Noël Roquevert, ainsi que par Michel Serrault. Une distribution de rêve donc, au service d'une intrigue frénétiquement menée dans un suspense grandissant et de plus en plus étouffant. La mise en scène, comme la photographie, est magistrale, et le moindre petit détail de la vie quotidienne devient insupportable tellement l'atmosphère est sombre et pesante, atmosphère renforcée par une musique angoissante à souhait. Un très grand classique, à voir sans hésiter! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Intrigue Hitchcockienne pour ce film français très reconnu. J'ai adhéré mais pas entièrement, on retient surtout l'acteur Paul Meurisse. L'intrigue est soutenu avec une petite longueur, la partie qui m'a le plus emballer c'est celle qui se passe en dehors du pensionnat. Tout de même un très bon film pour son époque.
Pas grand chose à redire. Ce film est précurseur de beaucoup de choses, il est encore très effrayant et intriguant soixante ans plus tard. Les acteurs ne sont pas tous excellents, mais ça passe quand même et que dire de l’énigme qui parcoure le film, insaisissable, angoissante, jusqu’au dénouement qui aujourd’hui est sans doute un peu plus prévisible qu’à l’époque, mais qui interpelle forcément. J’adore l’ambiance, j’adore les ruptures de ton, les montées de suspense. Tout est là pour faire un film prenant et machiavélique.
Ce grand classique du cinéma français n'a rien perdu de sa valeur. Un scénario machiavélique et atmosphère lugubre et un casting impressionnant. L'histoire mêle le suspense avec des touches de fantastique, une tension digne d'un film de Hitchcock.