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    De bruit et de fureur
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    Abvwyl
    Abvwyl

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2024
    La brutalité du monde, exposée sans fard, et ponctuée de moments de grâce absolue, comme cette danse entre la prof et son élève. Saisissant.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2023
    On ne peut pas dire que la mise en en scène de Jean-Claude Brisseau, tour à tour surréaliste et symbolique (et parfois onirique pour décrire le sentiment d'abandon d'un enfant triste) soit le meilleur atout du film. Le style de Brisseau provoque parfois des raccourcis, quant au sens de son propos, un peu faciles. Les moments les plus étonnants sont en fait ces scènes d'un insoutenable réalisme. Insoutenable parce le cinéaste donne à voir une humanité d'une laideur épouvantable et d'une perversité inextricable. Le microcosme social des banlieues ravagées par le béton et l'inculture, par le chômage et la promiscuité engendre délinquance et violence.
    Brisseau, en pédagogue et psychologue averti, s'intéresse aux cas particuliers de deux adolescents livrés à eux-mêmes, à ses pulsions meurtrières pour l'un, à sa mélancolie pour l'autre. L'incapacité de notre système scolaire, l'absence familiale ou l'exemple du père (Bruno Cremer, fascinant son fils dans un rôle de beauf violent et cynique, émanation d'un société populaire à l'agonie) accentuent l'inéluctable déchéance de la jeunesse des cités.
    C'est un film peut-être parfois maladroit mais c'est un film profond, fort et terriblement humain, de la part d'un témoin initié et désabusé.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Un film comme une parobole. Mais sans oublier le drame qui se noue.
    Le quotidien de la jeunesse des banlieues des années 80. La violence banalisée, l'école et la maison qui n'arrivent plus à donner les modèles.
    C'est quand même sordide et crasseux dans les idées des jeunes.
    Constat fatal de la destruction des valeurs.
    C'est en même temps très fort dans le sens où l'on semble être avec Bruno dans une rédemption possible. La fée telle la fée bleue de Pinocchio qui veut l'aider à grandir et qui va échouer de façon terrible.
    C'est terrible et un rôle totalement hallucinant de Cremer.
    Obligeance française
    Obligeance française

    6 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2021
    Ce film fut un calvaire à regarder. Les personnages sont antipathiques. Aucune émotion. Aucune crédibilité.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Jean-Claude Brisseau réalisait en 1988 ce film mystérieux et envoûtant, peut-être l’un des plus beaux long-métrages des années 80 sur la banlieue, filmée ici dans une logique de fascination et de répulsion. Violent et désespéré mais non dénué d’humour, De bruit et de fureur nous embarque dans la vie de Bruno, 13 ans, qui suite à la mort de sa grand-mère, emménage avec sa mère – ou plutôt, devrait-on écrire, le fantôme de sa mère – dans une barre d’immeuble typique des grands ensembles de la banlieue parisienne. De fantômes et d’esprits il est beaucoup question dans ce film qui dépeint un jeune personnage principal se construisant des figures féminines imaginaires, entre ersatz d’une mère absente et éveil à la sexualité. En plus de cet espace d’intimité, symbolisé par un appartement vide propice aux envolées oniriques, le jeune Bruno est amené à évoluer au sein de deux terrains. Celui du collège d’abord, où il rencontre une prof qui le prend sous son aile, rare lueur d’espoir dans un film qui montre par ailleurs l’incapacité du système scolaire à faire face au défi des banlieues, par manque de moyens. Et ensuite celui de la cité, qui n’est décrite qu’avec désolation et nihilisme, dont la représentation la plus aboutie est celle de Marcel, père du meilleur ami de Bruno, génial Bruno Cremer dans un rôle absolument dingue de petit truand au discours contestataire et anti-système, dont le fusil chargé n’est jamais loin d’une bouteille de bière. Onirique, fantastique, ancrée dans une réalité sociale peu montrée à l’écran : une perle méconnue du cinéma français.
    Raphael d.
    Raphael d.

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2021
    Très bon film sur la misère sociale avec une poésie décalée au contexte brutale. François NEGRET magistral.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2021
    L'OISEAU LIBERTE. La peur mène à la haine, la haine à la violence. Chacun prêche pour son serin, ce volatile sans importance au milieu de la misère sociale. Brisseau en sérénité nous joue du pipeau dans sa banlieue. Je passe sous silence la douceur de l'ange oiseux.
    Caroline C
    Caroline C

    28 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2021
    J'avais le souvenir d'un film assez sombre, mais en fait on peut dire qu'il est carrément sinistre ! Faut avoir un bon moral pour s'attaquer à ce bloc de noirceur, qui ne laisse aucune place à l'espoir ou à la bienveillance. Ici, tout est fracassé : parents absents ou violents, amis voyous, enseignants démissionnaires ... mais la démonstration de Brisseau m'a complètement écoeurée, tant tout est poussé à l'extrême de la saleté : viols, assassinats en pagaille, méchanceté gratuite, ... et puis ces femmes nues révées par le petit Bruno, cela donne plutôt l'impression d'un réalisateur qui s'abandonne à ses envies lubriques... On retiendra quand même le doux regard rêveur de Vincent Gasparitch, et son magnifique pas de danse dans le seul moment de grâce de ce film beaucoup trop noir.
    Aldorant
    Aldorant

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2021
    Complétement démodé et ennuyeux au possible, et de plus tout le monde joue mal...Que fait donc Crémer là-dedans???
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2021
    Ce film de J.C. Brisseau, le réalisateur de Noces Blanches est à voir. On y trouve B. Cremer en père de famille, fanatique des armes, complètement fou et anti-système et F. Négret, son fils, qui est complètement perdu. Adolescent dans une cité à Bagnolet, il cherche, mais son crédo c'est plutôt la violence et le rejet de tout. Arrive un jeune garçon, qui débarque de nulle part, qui se retrouve chez sa mère, qu'on ne verre jamais, bref il vit tout seul, avec lequel il va s'associer pour faire un peu les 400 coups. Le jeune garçon, Bruno, va participer à tout ça, mais va garder ses distances. Quand il rentre chez lui, il range, s'occupe de tout, notamment de son petit oiseau sur lequel il reporte toute son affection, ainsi qu'à un personnage, une fée, en quelque sorte. le film décrit la vie dans les banlieues, les jeunes qui ont des difficultés scolaires dans ces collèges et lycées. Ce sont les années 80 mais rien n'a changé. Un film surprenant.
    THIERRY L.
    THIERRY L.

    6 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Un film qui fait aimer le cinéma, ce que le cinéma a d'unique et d'irremplaçable.
    Beau, poignant et bouleversant;
    Poétique, onirique.
    (Le réalisateur a été prof en banlieue, et il sait un peu de quoi il parle.)
    Nourigat Tony
    Nourigat Tony

    7 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Je viens de découvrir ce film datant de 1988 et je n'avais à priori jamais vu de films de Jean-Claude Brisseau.
    J'ai trouvé ce film dérangeant et intéressant. Le film décrit une banlieue de la Seine Saint Denis comme un lieu de désolation et de perdition où les jeunes adolescent se font la guerre et en viennent à se tuer par ennui et délaissement de leurs parents ajouté à une conjoncture sans perspectives. On est pas si loin des faits divers qui arrivent de nos jours, à la différence qu'ici la majorité des troubles fêtes sont caucasiens et que les meneurs sont des filles encore plus extrêmes que les garçons. Les autres femmes ont affaire à une société patriarcale agressive et sans pitié traitées comme des objets, commandées ou violées. Dans ce tableau lugubre nous suivons l'histoire de Bruno un jeune garçon de 13 ans dont la mère n'est jamais là car en train de travailler pour pouvoir lui trouver un logement dans un endroit plus vivable. Bruno rencontre un voisin et camarade qui se sent délaissé par son père et est en révolte contre la société. Son père fait du tir à la carabine dans son propre appartement, vit de magouilles et terrorise tout l'immeuble. Au milieu de cette équation morbide, des bribes de poésie dans le monde de phantasme dans lequel Bruno s'évade, celui des oiseaux, et d'une dame blanche mystérieuse, objet de désir et de fantaisie. Le film ne semble pas donner de réponse au désoeuvrement social et humain de la banlieue, mais semble désigner le manque de communication inter générationnelle et la violence des classes comme élément écorcheur déclencheur.
    Daniel U
    Daniel U

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    revu aujourd'hui sur Arte. j'ai le souvenir du choc qu'avait suscité le film à Cannes. Ce qui est saisissant encore aujourd'hui c'est l'incapacité de certains spectateurs à intégrer l'horreur et la banalité de la vie dans certains milieux. Tout y est d'une justesse bouleversante parce qu'aucun documentaire ne peut aller si profond dans la noirceur de l'humanité. Et parce qu'il a besoin de respirer, Brisseau comme il le fera dans tous se films, nous distille un peu de littérature et d'érotisme à travers l'apparition de quelque personnage en lévitation. Le personnage joué par Bruno Cremer a l'air d'être un taré et quand il évoque son passé ou disserte sur le sens de la vie devant son fils qui veut se ranger ou devant le cercueil de son père, on a envie de l'embrasser. Un immense chef d'oeuvre visionnaire qu'il faut montrer aux pseudo-spécialistes des banlieues aujourd'hui, avec sa beurette cheffe de bande, des attaques au couteau en adolescents et le suicide d'un enfant, chose si rare dans le cinéma. Priez pour le pauvre Gaspard (Verlaine)
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mars 2021
    Une vraie caricature de la banlieue visiblement méconnue par le réalisateur... Un manque de finesse certain... Sous prétexte de révéler un monde adolescent dans les cités, le film n'apporte rien et il est d'une perversité désolante. Le rêve du monde adolescent n'est représenté que par le manque d'éducation , le sexe (qui n'a rien d'onirique dans ce film...) et la violence. Aucun sens, aucune réflexion... Les acteurs ne se surpassent pas et ne soulignent aucun sens.... Bref!
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    En tant qu'enseignant Jean-Claude Brisseau a connu cette vie en banlieue et a tenu à nous la raconter. De nombreux éléments paraissent invraisemblable, lui assure pourtant être en deçà de la vérité. Un film choc donc, qui il y a déjà presque 40 ans donnait l'alerte sur les conditions de vie en banlieue.
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