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    Marie-Octobre
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    4,2
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    59 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2024
    Julien Duvivier réunit dans un véritable huis-clos quelques uns des représentants de la fine fleur du cinéma français et le récit, parfois gagné par la monotonie, y gagne sans conteste en prestige.
    Quinze ans après le démantèlement par la gestapo du réseau Vaillance, nuit tragique au cours laquelle son chef sera abattu, d'anciens résistants se retrouvent pour honorer leur ami disparu. Mais organisée par Marie-Octobre, la soirée n'a pas d'autre but que de révéler au groupe la présence d'un traître et de le démasquer. Dès lors, les amis d'autrefois, devenus d'authentiques bourgeois, se déchirent dans d'indignes suspicions, rancoeurs et autres griefs.
    A voir ces anciens héros se renvoyer sans décence leurs accusations et leurs dénégations, à voir leur belle amitié se fissurer, on ne doute pas d'être dans l'univers sombre de Duvivier, grand explorateur de la noirceur humaine. La fraternité et les souvenirs qui unissent en apparence ces hommes et cette femme (Danielle Darrieux) ne résistent pas plus longtemps à l'adversité qu'aux vils instincts. C'est le sens essentiel du film en dépit que le suspens lié à l'identité du délateur a son propre intérêt. Le procédé, où les soupçons se portent à tour de rôle sur chacun des personnages, est parfois un peu schénatique mais reste efficace.
    Saba
    Saba

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    Excellent film. Tout est bon. L'écriture très précise, les dialogues, les plans et les quelques mouvements de caméra, bien dosés. Et puis tous ces acteurs que nous portons dans notre coeur, à jamais.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2021
    Un huis-clos qui n’est pas sans rappeler 12 hommes en colère, y compris pour la qualité de la mise en scène. Distribution exceptionnelle : Lino Ventura, Bernard Blier, Robert Dalban, Noël Roquevert, Daniel Ivernel, Jeanne Fusier-Gir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un Huit-clos de haute voltige. Le cinéma français dans sa plus belle quintessence à mon avis. Des acteurs de talent. Un montage imparable. Un suspens soutenu et addictif. Des dialogues percutants et intemporels. Cela nous change des navets bâclés et convenus qu'on nous sert à longueur de journée avec leurs intermittents du spectacle en manque de cachets. Vive le 7ème art mais le vrai.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Dans ce huis-clos de 90 minutes, la mise en scène est brillante et les dialogues finement ficelés mettent en lumière les comportements de l’Homme pendant l’Occupation. Brillant, intense, passionnant et avec des acteurs d’exception, Marie-Octobre est un chef d’œuvre qui mérite d’être réhabilité !
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Quand un réalisateur s'attaque à un huis-clos, le résultat peut être un film passionnant s'il réussit son coup. C'est le cas ici. Les anciens membres d'un réseau de résistance se retrouvent 15 ans après. L'enjeu : démasquer la balance qui a donné aux Allemands le réseau, entraînant la mort de leur chef ainsi que la liquidation du réseau. C'est l'occasion d'un déballage progressif du passé, rendu difficile par la tension qui règne, en raison de la présence d'un traître au sein du groupe. Les souvenirs, les rancœurs, les mesquineries, tout vient autant éclaircir que brouiller la recherche du coupable. Les mots ou gestes qui semblaient autrefois anodins deviennent suspects. L'intrigue est bien ficelée, permettant aux acteurs de briller à tour de rôle. Certains sont très à l'aise, tels Bernard Blier, Noël Roquevert ou Lino Ventura. Hélas d'autres surjouent, à l'instar de Paul Frankeur. Plus embêtant, je n'ai pas trouvé Danielle Darrieux très convaincante ni d'ailleurs Serge Reggiani. La mise en scène est impeccable et appuie les duels oratoires ainsi que le sentiment d'oppression que ressentent tour à tour les personnages quand ils se retrouvent au centre des regards, suspectés par tous les autres, unis telle une meute. Le film a un peu vieilli mais reste une vraie réussite.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2020
    Mais qu’est-ce que c’est donc que ce "Marie-Octobre" ? "Marie-Octobre", c’est beaucoup de choses sauf du conventionnel. "Marie-Octobre" est un film sur lequel figurent onze noms (pour certains de renom) menés par un douzième, Julien Duvivier. "Marie-Octobre", c’est une sorte de polar noir. Mieux, "Marie-Octobre" est un huis-clos au suspense savamment entretenu. Mais bizarrement, "Marie-Octobre" est aussi un rôle-titre qui sera en retrait pendant une grande partie du film. Pour être plus précis, il y a plusieurs choses qui frappent d’entrée. Et malgré la présence du rôle-titre, "Marie-Octobre" est un film où… il n’y a aucun rôle principal à proprement parler, ou si vous préférez un film durant lequel chaque protagoniste devient chacun son tour le personnage principal. La première étant les percussions qui accompagnent l’arrivée de Lucien (Paul Frankeur) et qui annoncent déjà une intrigue tendue. Pourtant nous arrivons dans une ambiance détendue, avec un esprit bon enfant. Tu penses ! Des anciens camarades de la résistance se retrouvent après plusieurs années… Cela dit, c’est un film qui pourrait se passer aisément de synopsis, du fait que François (Paul Meurisse) plante le décor et que ladite Marie-Octobre dévoile le pourquoi de cette réunion. La seconde chose qui frappe se situe dans les décors. Il n’y a qu’à voir les plafonds aux poutres finement sculptées ! Il est presque dommage que le film soit seulement en noir et blanc car ça empêche les amoureux des belles bâtisses de savourer les vrais couleurs de ce trésor d’architecture et de décoration intérieures. Observez le parquet, tant que vous y êtes. Il ne s’en pose pour ainsi dire plus des comme ça, ou alors gare à votre portefeuille ! Mais quels décors, bon Dieu ! Quels décors ! Et puis la troisième qui frappe d’entrée est la qualité de la pellicule. Bon je me doute bien évidemment que ce film a été restauré, mais quand même ! Le noir et blanc est superbe, avec un magnifique contraste. Mais est-ce que tout ça suffit pour faire un bon film ? Bien évidemment que non : il faut que le reste suive. Ici c’est le cas. Après une banderille d’humour sortie de la bouche de Carlo joué par Lino Ventura (« comme cinéma à domicile, j’ai ma femme »), l’ambiance change brutalement. La camaraderie laisse d’un seul coup d’un seul la place à la suspicion de tous les instants. Le scénario et les dialogues sont particulièrement bien écrits car chaque mot, chaque comportement comptent. La parole est donnée à tour de rôle à chacun des protagonistes, jamais très nombreux à parler en même temps. Deux, trois, tout au plus quatre alors que la situation a de quoi créer la plus grande confusion. Seulement nous avons affaire à des personnes civilisées, qui savent se tenir, même si l’un deux a les nerfs en pelote et ne demandent qu’à s’exprimer. Voilà comment cela permet à chaque personnage d’occuper, ainsi que je l’ai dit plus tôt, le devant de la scène à tour de rôle, y compris la gouvernante jouée par une trop mignonne Jeanne Fusier-Gir. Mignonne au sens affectueux du terme. Et j’ose même dire que les dialogues sont pointus, en partie grâce à des références avisées, du genre l’évocation de Ponce Pilate ou une remarque également avisée telle que celle-ci : « nous ne sommes pas treize, mais il y a un Judas parmi nous ». Evidemment, si le spectateur ne se réfère qu’aux mots, il remarquera que Julien Duvivier, sur l’œuvre de Jacques Robert, a su mélanger les pistes un peu à la façon de "Dix petits nègres". J’avoue avoir eu une petite pensée pour ce fameux roman d’Agathie Christie… Mais si le spectateur est attentif au langage corporel, il devinera ou pas s’il ne sait pas le décoder qui est le fameux traître recherché… s’il y en a un. Ah ben hein, je ne vais tout de même pas vous révéler ce qui représente tout l’intérêt du film, tout de même ! Personnellement, j’avais deviné. Enfin pour être plus correct, je soupçonnais. Mais le plus fort dans tout ça, c’est que ce sera Marie-Octobre qui aura le dernier mot, cela sans même prononcer un mot. Cela avec l’aide de quelqu’un qui aura disparu de nos radars sans que nous nous en apercevions. Remarquable. Les dernières répliques de la splendide Danielle Darrieux n’auront plus guère d’importance, mais pas sans conséquences, qu’elles soient heureuses ou malheureuses. Alors oui c’est un film durant lequel il n’y a guère d’action. Oui c’est un film très bavard. Mais c’est un film rudement maîtrisé : réalisation, montage, acteurs, rythme, occupation de l’espace… Pour moi une seule scène perfectible, ce qui m’empêche de donner la note maximale. Aussi je trouve totalement anormal que ce film soit aussi méconnu. Mais quelle belle image quand on voit tout le monde sur le même plan dans ce décor somptueux. Ça aurait fait une sacrée belle photo, voire même un tableau. Une belle façon de la part de Duvivier de remercier tout le monde d’avoir servi une prestation irréprochable.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Que de grande gueule du cinéma français; Blier, Reggiani, ventura, Darrieux, Meurisse, Dalban, Roquevert et bien d'autres, dans un huit clos sur le soupçons d'un des malfrats de la soirée sur le vole de trois millions de francs et un crime. De bon dialogues, un scénario intéressant, de l'humour délicieux, une réalisation simple sans fioritures, de long plans séquences, des plans d'ensembles et inventif qui peut faire la transition avec un match de boxe qui traverse la télé et le salon luxueux. Une enquête minicieuse sur le coupable parmi les suspectw qu'on ne connaîtra qu'à la fin.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Un excellent huis clos haletant où les retrouvailles après quinze années de séparation d'un groupe de résistants vont donner lieu à une soirée de lavage de linge sale en famille au sujet de la mort du chef de leur réseau durant une intervention de la Gestapo. En effet, le réseau a été donné par un traître il a été décidé que la soirée organisée par Marie-Octobre (excellente Danielle Darrieux) et François Renaud-Picart (excellent Paul Meurisse) soit l'occasion que le démasquer.
    A la grande majorité, il est décidé que le traître doit payer son forfait par un suicide forcé. C'est ainsi que les suspicions, les doutes, les accusations, les mensonges vont se succéder durant la soirée, ce qui va créer une tension maximale dont seule la télévision parviendra à distraire un seul ancien résistant (pour un combat de catch). Enfin la distribution qui comprend Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier, Lino Ventura, Serge Reggiani est parfaite.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Quinze ans après la Libération, un réseau de la résistance se réunit dans le but de démasquer le traître qui les a balancés.
    Un huis-clos Hitchcockien magistral à l'intrigue haletante, porté par de très grands numéros d'acteurs. Alors le coupable, c'est...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Un huis-clos policier prenant avec une très belle brochette d'acteurs : Marie-Octobre est une sorte de Cluedo qui se déroule durant une seule et unique soirée, et qui repose sur des révélations savamment distillées pour suspecter tour à tour les 10 personnages présents. Dommage que le film ne cherche pas à utiliser davantage le lieu dans lequel l'action prend place, mais en l'état, on peut tout de même se réjouir des dialogues ciselés et du suspense indéniable qui augmente au fil des minutes. Je n'ai pu m'empêcher de penser au chef d'oeuvre de Sidney Lumet, 12 Angry Men, sorti peu avant, et qui a sans doute influencé les mécaniques efficaces du film, sans pour autant atteindre les mêmes sommets.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un huis clos extrêmement bien mené qui éclaire tour à tour chaque protagoniste, entraînant sans les multiplier à outrance les fausses pistes tout en offrant à chacun un nuancier de qualités. Malgré une musique parfois trop dramatique, la mise en scène manifeste la précision du réalisateur qui instille humour, causticité et tension, aidé en cela par des acteurs qui se plaisent à jouer leurs rôles. Divertissant tout en interrogeant évidemment le rapport à la justice ou à la vengeance.
    Romaric44
    Romaric44

    20 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Un bon cluedo mais rien de bien original.
    Danielle Darrieux sort bien son épingle du jeu au milieu de tous ces hommes.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Quel casting ! J'espère que je ne serais pas déçu...C'est si bien interprété qu'on en oublie que ce sont des acteurs qui jouent un scénario déjà écrit. Une intrigue classique mais toujours efficace, la recherche du traitre parmi des amis...
    intrigue qui fait ressortir le caractère de chaque personnage, ses fonctions dans la vie, ses fonctions publiques, en exagèrent les traits... Tour à tour on suspecte l'un ou l'autre sans être vraiment fixé. Il paraît que Duvivier a "poussé le bouchon" si loin que même les protagonistes ont découvert lors du tournage de la scène finale, le nom de celui qui incarne le traître. Je croyais avoir vu le meilleur huis clos avec Garde à vue, je me trompais !!!
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2019
    « Marie-Octobre » marque définitivement la fin des grandes réalisations de Julien Duvivier. Construit selon la trame typique des romans d’Agatha Christie, le film aligner une galerie d’acteurs prestigieux, aux prestations contrastées – Lino Ventura, Paul Frankeur et Jeanne Fusier-Gir font un concours de cabotinage - pour interpréter une suite de pistes qui finit par devenir aussi pesante que répétitive, les seules respirations étant apportées par un match de catch retransmis à la TV dont l’intérêt est voisin du zéro absolu. Naguère le cinéaste nous aurait offert une dissection tout en noirceur de ce petit monde. A la place, il réalise un huis clos à peu près aussi convenu que les enquêtes de Colombo ou de Jessica Fletcher, la couleur et les clins d’œil en moins, sauvé par instant par la grande Danielle Darrieux qui forme avec Paul Meurisse un couple plein de classe. La deuxième étoile c’est pour eux.
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